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Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40)
Il y a 7 heures, Twister83 a dit :

 

Je suis du même avis.

Désintérêt de plus en plus grand pour cette saison au fil des années pour ma part.

Cette période de l'année tue vraiment la passion tant elle est de plus en plus soporifique.

 

 

Avant l'hiver 2013-2014 (une période charnière visiblement), les hivers n'étaient pas toujours intéressants certes, mais presque qu'à chaque fois, on arrivait à obtenir quelque chose d'intéressant durant la saison, parfois à plusieurs reprises (belle tempête, VDF, chutes de neige), dans pas mal de zones du pays. Depuis une décennie, ces phénomènes sont devenus plus rares, plus ponctuels (hors secteurs toujours plus favorisés) et moins durables. Maintenant, en dehors d'une ou deux journées avec un épisode de neige passager, tiré par les cheveux et 4-5 jours de temps juste froid pour le noter, c'est à peu près tout. Chapeau les passionnés qui s'accommodent d'un ciel gris des jours durant avec des passages de flotte par 10-12°c, car perso de mon côté ça continue de me foutre le moral en l'air, comme depuis 33 ans (depuis que je suis passionné).

 

C'est pour ça qu'en l'espace d'environ 10 ans, je me suis même mis à presque apprécier la patate (détestée maintenant par 70% des passionnés ici) durant l'hiver, car même si ça reste une synoptique peu passionnante, au moins, parfois avec tu as du soleil, pas de flotte et ça peut donner un faux semblant d'hiver avec les inversions. C'est dire à quel niveau de résignation, je suis arrivé, tellement bien que tu me donnes une semaine avec des pressions à 1030 hPa, et des brouillards givrants tous les jours, avec un mercure ne dépassant pas 0-1°c, je suis heureux...

 

Non vraiment, la période faste c'était durant la première décennie suivant la création d'IC, soit de 2003 à 2013, où nous avons connus selon les années, des phénomènes et périodes météo parfois franchement intéressantes. Même ici entre Gironde et Dordogne, on parvenait 2 hivers sur 3 à avoir quelques épisodes de neige sympas et des saisons estivales avec souvent de bonnes dégradations orageuses.

 

Après ouais, en tant que passionné, quand on habite proche ou dans un relief, en altitude, les hivers doivent s'avérer parfois tout à fait passionnants (notamment dès 500m et certainement au-dessus de 800-1000m), avec un vieux flux d'ONO. Mais, on ne vit pas tous en altitude ou proche des reliefs...

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Tulle (19) et parfois Gradignan (33)
Il y a 6 heures, DoubleKnacki a dit :

 

Avant l'hiver 2013-2014 (une période charnière visiblement), les hivers n'étaient pas toujours intéressants certes, mais presque qu'à chaque fois, on arrivait à obtenir quelque chose d'intéressant durant la saison, parfois à plusieurs reprises (belle tempête, VDF, chutes de neige), dans pas mal de zones du pays. Depuis une décennie, ces phénomènes sont devenus plus rares, plus ponctuels (hors secteurs toujours plus favorisés) et moins durables. Maintenant, en dehors d'une ou deux journées avec un épisode de neige passager, tiré par les cheveux et 4-5 jours de temps juste froid pour le noter, c'est à peu près tout. Chapeau les passionnés qui s'accommodent d'un ciel gris des jours durant avec des passages de flotte par 10-12°c, car perso de mon côté ça continue de me foutre le moral en l'air, comme depuis 33 ans (depuis que je suis passionné).

 

C'est pour ça qu'en l'espace d'environ 10 ans, je me suis même mis à presque apprécier la patate (détestée maintenant par 70% des passionnés ici) durant l'hiver, car même si ça reste une synoptique peu passionnante, au moins, parfois avec tu as du soleil, pas de flotte et ça peut donner un faux semblant d'hiver avec les inversions. C'est dire à quel niveau de résignation, je suis arrivé, tellement bien que tu me donnes une semaine avec des pressions à 1030 hPa, et des brouillards givrants tous les jours, avec un mercure ne dépassant pas 0-1°c, je suis heureux...

 

Non vraiment, la période faste c'était durant la première décennie suivant la création d'IC, soit de 2003 à 2013, où nous avons connus selon les années, des phénomènes et périodes météo parfois franchement intéressantes. Même ici entre Gironde et Dordogne, on parvenait 2 hivers sur 3 à avoir quelques épisodes de neige sympas et des saisons estivales avec souvent de bonnes dégradations orageuses.

 

Après ouais, en tant que passionné, quand on habite proche ou dans un relief, en altitude, les hivers doivent s'avérer parfois tout à fait passionnant (notamment dès 500m et certainement au-dessus de 800-1000m), avec un vieux flux d'ONP. Mais, on ne vit pas tous en altitude ou proche des reliefs...

Oui les années 2000 ont finalement été une bénédiction quand on compare à maintenant, avec ce point d'orgue au carrefour des années 2010. Il faut dire qu'on a bien été aidés par la récurrence des flux méridiens et des décrochages polaires qui se faisaient plus facilement en hiver 😄.

Mais je te rassure, même en Corrèze où j'habite depuis deux ans, les hivers deviennent aussi pourris qu'en Gironde, pourtant la haute Corrèze c'est un peu l'antichambre de l'Auvergne avec de la basse-moyenne montagne, mais les collègues me disent tous la même chose : avant c'était de la neige régulièrement de novembre à mars, et depuis 10 ans c'est de plus en plus rare.

Tulle c'est le climat de Bordeaux d'il y a 15-20 ans...

On n'a plus qu'à attendre et espérer, il existera toujours une petite fenêtre de tir, aussi minime soit-elle !

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Posté(e)
Seyssinet (Ouest Grenoble, 223 m) / Sassenage (NO, 204 m)
Il y a 20 heures, DoubleKnacki a dit :

 

Avant l'hiver 2013-2014 (une période charnière visiblement), les hivers n'étaient pas toujours intéressants certes, mais presque qu'à chaque fois, on arrivait à obtenir quelque chose d'intéressant durant la saison, parfois à plusieurs reprises (belle tempête, VDF, chutes de neige), dans pas mal de zones du pays. Depuis une décennie, ces phénomènes sont devenus plus rares, plus ponctuels (hors secteurs toujours plus favorisés) et moins durables. Maintenant, en dehors d'une ou deux journées avec un épisode de neige passager, tiré par les cheveux et 4-5 jours de temps juste froid pour le noter, c'est à peu près tout. Chapeau les passionnés qui s'accommodent d'un ciel gris des jours durant avec des passages de flotte par 10-12°c, car perso de mon côté ça continue de me foutre le moral en l'air, comme depuis 33 ans (depuis que je suis passionné).

 

C'est pour ça qu'en l'espace d'environ 10 ans, je me suis même mis à presque apprécier la patate (détestée maintenant par 70% des passionnés ici) durant l'hiver, car même si ça reste une synoptique peu passionnante, au moins, parfois avec tu as du soleil, pas de flotte et ça peut donner un faux semblant d'hiver avec les inversions. C'est dire à quel niveau de résignation, je suis arrivé, tellement bien que tu me donnes une semaine avec des pressions à 1030 hPa, et des brouillards givrants tous les jours, avec un mercure ne dépassant pas 0-1°c, je suis heureux...

 

Non vraiment, la période faste c'était durant la première décennie suivant la création d'IC, soit de 2003 à 2013, où nous avons connus selon les années, des phénomènes et périodes météo parfois franchement intéressantes. Même ici entre Gironde et Dordogne, on parvenait 2 hivers sur 3 à avoir quelques épisodes de neige sympas et des saisons estivales avec souvent de bonnes dégradations orageuses.

 

Après ouais, en tant que passionné, quand on habite proche ou dans un relief, en altitude, les hivers doivent s'avérer parfois tout à fait passionnants (notamment dès 500m et certainement au-dessus de 800-1000m), avec un vieux flux d'ONO. Mais, on ne vit pas tous en altitude ou proche des reliefs...

 

Je me retrouve totalement dans tes dires, et j'habite pourtant dans un secteur censé être naturellement beaucoup plus favorisé que le tiens (même s'il ne l'est pas forcément (voire du tout selon le type d'épisode) au sein de sa proche région).

 

Mais ça, c'était avant, et on est maintenant tous plus ou moins dans le même bateau. Peut-être moins le nord de la France ces dernières années, qui arrive à récolter des choses bien plus sympa avec cette chaleur se voulant de plus en plus pressante (donnant paradoxalement plus de neige, et plus haut en latitude, quoi de plus logique en somme sous ces conditions maintenant en place et ces échanges thermiques toujours plus costauds lorsqu'ils rarement se présentent...). Donc quand je dis "sympa", c'est à la hauteur du caractère éphémère de l'événement, car une chose est sûre : nos coups de froids, qui restent encore possibles, sont malheureusement systématiquement et très rapidement contre-balancés derrière par quelque chose plus qu'à la hauteur, quelque chose de plus fort. Comme s'il fallait systématiquement que l'anomalie thermique se compense instantanément, pour qu'elle reste, en somme et au final, simplement à la sauce de notre époque actuelle, en progression constante et sans réelle possibilité de savoir où elle se situe vraiment.

 

Je te rassure, il y a bien peu de choses de passionnantes "hivernalement" parlant et ce même en altitudes raisonnables ces dernières années. Ici à Grenoble et en 35 ans que j'y suis, j'ai eu tout le loisir de remarquer ce changement de climat sur plusieurs aspects, et les altitudes ne dérogent évidemment pas à la règle.

 

Il y a eu ce sursaut d'hivers intéressants autour de 2010, d'hivers que l'on ne verra certainement plus, comportant leurs lots de neige et de froid (si nous avions su à l'orée de quoi nous étions, nous les aurions je pense encore plus savourés à leur juste valeur, mais les souvenirs restent tout de même formidables pour ma part). On se souviendra également ici du fameux 28 octobre 2012. Une anomalie climatique dans son expression la plus concrète. Ce jour restera pour moi un pur ovni climatique, quelque chose que je pensais impossible et d'ailleurs que j'ai encore du mal à vraiment réaliser pour dire. En ce 28 octobre 2012 et alors qu'il n'avait jamais neiger en octobre à Grenoble (en tout cas depuis les mesures d'après-guerre), ce sont jusqu'à 30 voire 35 cm de neige dans les abords (bas) de Grenoble qui se sont accumulés sous la bise en un retour d'Est absolument intense (je le rappelle, Grenoble qui malgré qu'encerclée par les reliefs, est située en plaine à ~200m d'altitude). Une épaisseur qui n'est depuis jamais retombée. L'épisode maximum sur une chute depuis se situant globalement sur (plus ou moins) une dizaine de cm il y a 3 ou 4 ans en ville. Quand on y pense, c'est tout de même incroyable de rester sur un record d'un mois d'octobre où il n'avait précédemment jamais neiger, sachant que cela fait maintenant tout de même 12 ans... L'expression de l'hiver dans sa plus pure définition ne pouvait pas avoir meilleur point d'orgue... C'était comme le barrou d'honneur, l'expression de l'ultime sursaut d'énergie qui animait encore le froid, envers et contre tout car les chances d'observer celà en plein mois d'octobre étaient assurément proches du néant...

 

J'évalue donc le point de bascule dans les mêmes horizons que toi. La norme en terme de neige (qui reste le facteur très parlant et concret l'hiver dans notre pays, un pays ayant toujours eu un climat tempéré avec une douceur jamais très loin de nos côtes en hiver) est presque subitement passée d'une occurence moyenne de plusieurs épisodes neigeux jusqu'en ville, alliée à une quinzaine~vingtaine de jours de neige le tout sur l'année, à un seul épisode notable sur la même période, qui semble d'ailleurs à ce jour sur le point de basculer vers sa disparition certaines années. Par notable, j'entends ce qui ne l'était pas avant, mais qui l'est disons devenu par la force des choses et par la raréfaction du phénomène (3~5 cm au sol). À côté de ça, on conserve une poignée de jours de neige malgré tout. Cette neige qui ne tient pas et qui arrive au mieux à blanchir les sols, mais qui nous fait dire que cela reste du domaine du possible. L'hiver qui reste branché en somme. Végétatif, inactif, mais quelque part toujours en vie et laissant encore parfois renaître ce sentiment d'espoir...

 

En basse montagne jusqu'à environ 1000m d'altitude, je dirai que l'on observe ni plus ni moins ce que l'on observait jadis sur la normalité climatique du fond de vallée à 200~250m d'alt, dans un hiver standard. Même si la comparaison reste difficile malgré tout, car la variabilité pouvant encore rester provisoirement grande à ces altitudes. Le flux de NO c'est bien, mais la vérité c'est qu'il est tout sauf fréquent. Donc habiter là où ailleurs n'est malheureusement pas ce qui va changer l'aspect du terrain sur une grande majorité de temps, à 200m comme à 1000m. En ce sens et plus que l'aspect réchauffé des masses d'air froides, c'est surtout leurs raréfactions qui est problématique. C'est là bien le plus gros problème.

 

Quoiqu'il en soit je suis comme toi. J'ai appris à me satisfaire des journées anticycloniques d'hiver sous atmosphère dégagée lorsque celles-ci se présentent. Avec malheureusement là aussi, une raréfaction criante des jours de gel. Après la neige, c'est malheureusement la suite logique des choses, même si le sursis devrait être plus long, car moins dépendant ici des conditions thermiques en altitude. Faut t'il évidemment que ça ne se réchauffe pas trop non plus. Car forcément, plus l'on part de haut la journée, plus il est difficile de franchir inversement le 0. La raréfaction est donc malheureusement également sensible sur ce facteur là.

 

Le dernier élément qui saute aux yeux est bien évidemment les espèces végétales qui réussissent maintenant à s'acclimater (ou ne réussissent plus, c'est selon). On arrive maintenant ici à avoir des oliviers, des orangers, des citronniers, tous en pleine forme comme si nous avions simplement migrés en Méditerranée. C'était quelque chose d'impensable il y a ne serait-ce que 15 ans je dirai. C'est dire la rapidité du changement...

 

Modifié par robi38
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Tulette (Drôme Provençale) - 135m

Complètement d'accord avec vous tous, je ressens beaucoup cette "période charnière" depuis 2013/2014. Dans mon secteur d'ordinaire peu habitué à la neige nous n'en avons quasiment plus du tout alors qu'avant ces années là nous avions entre un saupoudrage chaque hiver et un bel épisode neigeux (> 10cm) qui intervenait tous les 3 à 7 ans en général. Tout cela appartient au passé et même concernant les températures il n'y a guère que les épisodes anticycloniques qui nous apportent de fortes gelées selon le flux. Le mistral froid et le grand soleil qui caractérisaient nos hivers sont eux aussi en déclin au profit d'un temps mou, doux, sans vent, trop souvent ennuagé par des entrées maritimes, ce temps où les zones à l'ombre restent trempées tout le jour alors qu'il ne pleut pas.

Pour ma part je me suis également résigné au fait que nous ne reverrons plus ce genre d'hiver et j'essaie de prendre le côté positif de la hausse de ces températures. Je mange encore en ce moment une pastèque du jardin ramassée en début de mois et j'ai planté un citronnier en pleine terre il y a deux ans, impensable pour moi il y a une dizaine d'années. Je réfléchis à planter d'autres types d'agrumes puisque le mercure ne descend plus ou de manière de plus en plus exceptionnelle en dessous de -5°.

Je me demande jusqu'à quand va durer cette période transitoire et à quoi ressembleront les hivers après la prochaine "période charnière" ? Serait il possible d'attendre les 30° en novembre ? les 25° en décembre ? Cela représente 5° au dessus des actuels records pour ces mois ci. Sera t-il possible que les gelées disparaissent complètement de certains hivers ? On sens bien que pour le moment c'est très difficile voire impossible d'arriver à cela car la durée des nuits qui elle ne change pas permet au thermomètre de plonger rapidement lors des périodes non ventées (on a eu -4° le week-end dernier). La durée du jour ne permet pas de non plus de monter aussi haut en journée pour autoriser des 25° en décembre. Cependant, quand on voit la vitesse du changement depuis 10 ans, pourquoi ne pas envisager des changements encore plus radicaux pour les prochaines décennies ?

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Genève (Suisse) 420m - Vacheresse (74) 800m

Déséspoir appuyé sur le dernier blog de MétéoSuisse, qui cite Infoclimat pour les hivernophiles, que je partage entièrement: https://www.meteosuisse.admin.ch/portrait/meteosuisse-blog/fr/2024/11/le-deuil-de-l-hiver.html

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