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Suivi de la secheresse


Wilfried63

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Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

En effet c'est bien là la grande question. Ces trois étés marquent les mémoires et celui-ci est le pire des 3. 

Comme autre triplette, mais "moins pire", je lis sur le graphe 89, 90, 91.

 

Ce dans un contexte où la tendance globale des pp estivales ne tend pas franchement vers le bas, quoique c'est visible localement comme St Dizier, mais qui va vers le sec car T en hausse.

 

Boule de cristal pour l'été prochain, mais franchement s'il est pareil ça va faire mal. Déjà que ça a fait bien mal. 

 

Sinon et outre ces "banalités", mf vient de publier son bulletin hydro, téléchargeable en actu. 

Outre une description de la sécheresse actuelle (qui n'évite que l'ouest et les Alpes) on y voit comme évoqué ici la situation critique de la haute-Marne et de la Meuse cet été, et celle de l'Allier depuis 3 ans. 

 

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Vu les discussions du topic long terme, je pense qu'il est intéressant de faire un point un peu plus détaillé et avec un peu de recul sur la situation pluviométrique à l'échelle du pays.   S

Bonjour,   Reprenons un peu le cours de ce topic dédié au suivi de la sécheresse, avec un petit point photo réalisé le week-end dernier et cette semaine sur le secteur des Vosges et du piémo

Difficile de trouver les qualificatifs pour désigner la période des dernières semaines dans le NE. C'est comme si on avait pris les paramètres atmosphériques et qu'on avait mis quasiment tous les curs

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail

Dans la continuité de ce qu'avait publié @thib91 l'autre jour, j'ai eu l'idée de faire de même pour la France en récupérant les valeurs des bilans saisonniers de Météo-France.

 

Voilà ce que ça donne :

 

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Sur le temps long (toute la période de mesures) on observe une tendance nette au réchauffement avec globalement : les années 60/70 sous les 19°C, les années 80/90 entre 19 et 20,5°C, les années 2000 (jusqu'en 2014) sans tendance aussi franche avec un éclatement des données (mais avec quelques années beaucoup plus chaudes et aucune année vraiment fraîche) et une dernière série 2015-2020 beaucoup plus chaude.

En revanche, toujours sur l'ensemble de la période, l'évolution sur la pluviométrie est beaucoup moins franche : les moyennes décennales oscillent toutes entre 175 et 200 mm. Mais encore une fois, la période 2015-2020 se détache assez nettement avec moins de 170 mm. Surtout que ce constat sur les 6 dernières années est largement tempéré par les bilans souvent assez positifs du mois de juin. Nul doute que si on faisait ce constat sur la seule période juillet-août, la tendance à l'assèchement serait plus prononcée.

La répétition d'étés chauds et secs dans l'époque récente est déjà une tendance suffisamment inquiétante, mais elle l'est devenue d'autant plus que ceux-ci se sont enchaînés sans aucun répit.

 

Aujourd'hui on est tous d'accord pour dire que le "choc" que subit la végétation partout en France (et à fortiori dans les régions du Centre au Nord-Est) est réel et qu'il est dû à une conjugaison de deux facteurs principaux : déficits pluviométriques + sécheresse accentuée par des températures plus élevées (évapotranspiration plus importante).

Mais il est difficile de quantifier l'intervention d'autres facteurs souvent liés à l'état des paysages en été : importance des sécheresses printanières (voire même hivernales), importance des nuisibles et des maladies (souvent dus au réchauffement mais pas toujours)...Mais aussi d'autres facteurs météorologiques comme la fréquence du vent, l'augmentation de l'ensoleillement en saison chaude ou encore la teneur en humidité de l'air selon le régime de temps...

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Il y a 2 heures, acrid vintaquatre a dit :

Dans la continuité de ce qu'avait publié @thib91 l'autre jour, j'ai eu l'idée de faire de même pour la France en récupérant les valeurs des bilans saisonniers de Météo-France.

 

Voilà ce que ça donne :

 

 

 

Sur le temps long (toute la période de mesures) on observe une tendance nette au réchauffement avec globalement : les années 60/70 sous les 19°C, les années 80/90 entre 19 et 20,5°C, les années 2000 (jusqu'en 2014) sans tendance aussi franche avec un éclatement des données (mais avec quelques années beaucoup plus chaudes et aucune année vraiment fraîche) et une dernière série 2015-2020 beaucoup plus chaude.

En revanche, toujours sur l'ensemble de la période, l'évolution sur la pluviométrie est beaucoup moins franche : les moyennes décennales oscillent toutes entre 175 et 200 mm. Mais encore une fois, la période 2015-2020 se détache assez nettement avec moins de 170 mm. Surtout que ce constat sur les 6 dernières années est largement tempéré par les bilans souvent assez positifs du mois de juin. Nul doute que si on faisait ce constat sur la seule période juillet-août, la tendance à l'assèchement serait plus prononcée.

La répétition d'étés chauds et secs dans l'époque récente est déjà une tendance suffisamment inquiétante, mais elle l'est devenue d'autant plus que ceux-ci se sont enchaînés sans aucun répit.

 

Aujourd'hui on est tous d'accord pour dire que le "choc" que subit la végétation partout en France (et à fortiori dans les régions du Centre au Nord-Est) est réel et qu'il est dû à une conjugaison de deux facteurs principaux : déficits pluviométriques + sécheresse accentuée par des températures plus élevées (évapotranspiration plus importante).

Mais il est difficile de quantifier l'intervention d'autres facteurs souvent liés à l'état des paysages en été : importance des sécheresses printanières (voire même hivernales), importance des nuisibles et des maladies (souvent dus au réchauffement mais pas toujours)...Mais aussi d'autres facteurs météorologiques comme la fréquence du vent, l'augmentation de l'ensoleillement en saison chaude ou encore la teneur en humidité de l'air selon le régime de temps...

 

Je précise que c'est @Aldébaran qui a introduit le premier ce type de graphique sur le forum.

Sinon ok avec ton diagnostic.

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Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE

En Belgique, on surveille évidemment aussi cette sécheresse de près, plusieurs communes ont des restrictions d'eau depuis déjà de nombreuses semaines... 

Septembre 2020 ne déroge pas à la règle, même si le temps est prévu plus humide à partir de la semaine prochaine, le mal est fait... 

3 mm depuis le 1er septembre, beaucoup de soleil et de chaleur sont encore passés par là. 

 

Comme pour 2019, la situation va changer vers le 22 septembre. Un copier-coller avec quelques variantes donc. Maintenant de là à dire que (la suite de) l'automne 2020 sera humide, je ne saurais le dire. 

 

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Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m

Salut,

 

Petit topo sécheresse sur l'est de la Creuse.

Ça a commencé de façon bien moins dure que les deux étés précédents, grâce à un printemps copieusement arrosé.

Après la longue sécheresse du début de confinement, il tombe 290 mm entre le 18 avril et le 26 juin. Une bénédiction pour la végétation, après deux années de vaches maigres.

 

Puis, du 29 juin jusqu'à hier 18 septembre, c'est à nouveau, et pour la sixième année consécutive, un été implacable qui se met en place avec seulement 57 mm sur la période, soit moins qu'un mois normal sur plus de deux mois et demi :

- 8 mm du 29 juin au 31 juillet

- 49 mm en août

- 0.2 mm du 1er au 18 septembre.

 

À la fin juillet, et malgré un mois record en terme de sécheresse, celle-ci n'est pas encore visible, tout est encore à peu près vert.

Les choses se sont sérieusement gâtées avec la période caniculaire de fin juillet / début août qui a vu la température passer à deux reprises la barre des 35°, chose a priori très rare par ici, mais déjà 6 occurrences en deux ans ! Les quelques pluies d'août n'ont pas servi à grand chose, et ce début septembre du même tonneau qu'en 2016, 2018 et 2019 a fini d'enfoncer le clou de cette saison chaude très chaude et à nouveau bien trop sèche.

Ce n'est qu'aujourd'hui que la roue semble commencer à tourner, avec un bel orage cet après-midi qui a déversé près de 16 mm. Il faut remonter au 26 juin pour trouver cumul plus conséquent.

 

En attendant les dégâts sont là.

Une bonne nouvelle malgré tout : les chênes, s'en sortent beaucoup mieux cette année, sans doute grâce au printemps humide. Rares sont ceux qui voient leur feuillage jaunir précocement, mise à part sur les pentes exposées.

 

Sinon on retrouve globalement les paysages devenus habituels ces dernières années, avec par endroits des situations très problématiques :

 

Noisetiers, saules, bouleau, frêne :

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C'est pour les hêtres que la situation est vraiment critique, le phénomène de dépérissement s'accélère et l'on ne compte plus les sujets déjà morts ou mourants :

 

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La forêt en face de chez moi est dans un sale état, le même qu'en 2018 et 2019 :

 

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P1260566copie.jpg.742a43ccc3f7dbb926e0a64730b53c45.jpg

 

 

Le niveau du Cher à Auzances est encore extrêmement bas, même si on évite l'assec comme en 2019 :

 

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Pour finir, focus sur la pente orientée ouest, qui surplombe la route reliant Dontreix à Auzances, dans la haute vallée du Cher

 

Il y a 11 ans, fin d'été en septembre 2009 :

 

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Même endroit hier, 18 septembre 2020 :

 

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Je crois que ça se passe de commentaire, l'évolution en une décennie laisse peu de place à la polémique !

 

En fait, c'est vraiment le mois glissant 15 août / 15 septembre qui connait les sécheresses les plus récurrentes depuis la mise en place de cette anomalie.

Un mois d'été "normal" suivant la moyenne 81-10, c'est environ 75 mm.

Sur cette période mi-août / mi-septembre j'ai les cumuls suivants depuis 2017 :

2017 : 44.8 mm

2018 : 18.8 mm

2019 : 6 mm

2020 : 18.6 mm

Moyenne de 22 mm/30 jours en 4 ans. Soit un déficit de plus de 70%, et qui dépasse même les 80% sur les trois derniers étés.

 

Sur une saison ou deux c'est gérable, mais quand ça fait 6 ans de suite que ça dure, on ne s'étonne plus des paysages dégradés que l'on a sous les yeux quotidiennement, on se demande seulement quelle sera la prochaine étape de ce processus de déclin accéléré, sans trop penser (sans doute à tort) à ce que ça impliquera de concret dans nos vies...

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Posté(e)
Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE

Aller, encore un petit suivi made in Belgium :D qui est fort similaire à ce qu'on observe en Creuse...

 

Des paysages qui ont 1 mois d'avance, donc ce n'est pas l'avancée dans la saison qui fait ça. Oh surprise..

200919081313861533.jpg

 

ça se déplume plus rapidement que les autres années, parfois c'est effrayant

20091908131330427.jpg

 

Fin août ça commençait un peu à reverdir (+-30 mm étalés sur 10 jours, T° pas loin des normes, un peu moins de soleil...) mais depuis le tout début septembre on repart dans les travers d'un été trop sec... un 36°C est encore passé par là..

200919081746535427.jpg

 

200919081747248941.jpg

 

Ces photos ont été prises aujourd'hui (hier pour la première), par 29°C en ce 19 septembre.

3.1 mm depuis le 1er septembre.

 

Bordel qu'on me rende ma Wallonie tempérée.. Voilà 3 ans de suite qu'on se tape des paysages du grand sud et les périodes sont longues, pas loin de 2 mois en 2018 et cette année. Sans la période fraîche et humide de la première quinzaine de juillet, les paysages auraient été asséchés depuis début juin (printemps extrêmement sec !).

Modifié par Juju4795
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Merci pour ses comparatifs paparazzi,  vraiment intéressant.

Mais les hêtres vont-ils repartir au prochain printemps, quand on voit qu'ils ont l'air d'avoir crevés sur place.

Comme je n'y connaît rien, quelqu'un a t'il la réponse...

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Je parlais il y a quelques jours dans le topic IDF du bilan hydrique d'Orly sur les 6 derniers mois, mais je pense que l'on peut étendre ça à tout le quart NE. Je n'ai malheureusement pas la résolution spatiale suffisante, mais en prenant les 3 points de mesure qui encadrent la zone :

 

Orly à continué de s'approcher de l'événement extrême de 1976 :

 

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Besançon de son côté talonne 2003 :

 

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Et enfin pour Strasbourg c'est un record bas :

 

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Modifié par Arkus
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Hauts d'Essey / Hauts de Saint-Max / Vieille ville de Nancy

Nancy, 2.8mm pour septembre. En attente de l'évolution positive prévue.

Il a plu 70mm en aout, on a l'impression qu'il n'est rien tombé.

 

2020, comme les derniers avant lui, confirme l'assèchement, l'extension et l'intensification des conditions estivales.

Modifié par funkadelique
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Avec @fran39 nous avons réalisé un graphique pour caractériser les étés (21 juin-21 septembre) en France depuis 1959 notamment au regard de l'indice de Martonne.

 

Pour les températures, la caractérisation (proche des normales, chaud, frais etc...) est faite sur la base d'un indice prenant en compte la moyenne (1981-2010) et l'écart type.

 

Les données sont issues d'un panel de station du réseau MF sur la période 21 Juin-21 Septembre.

 

Comme pour St-Dizier les 3 derniers étés sont tout à fait atypiques par leur niveau de sécheresse et de chaleur à l'échelle nationale. Ils sortent de façon spectaculaire des étés standards, vers un niveau d'aridité inédit depuis 1959 et une chaleur tout à fait remarquable (seul 2003 fait mieux). La succession de ces 3 étés est également très surprenante pour ne pas dire inquiétante.

 

On mesure ainsi les graves conséquences de cette situation sur les milieux naturel, le monde agricole et le confort thermique de nos villes.

 

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Posté(e)
Strasbourg-centre (soir&WE) / Gresswiller (jours ouvrés)
il y a 34 minutes, thib91 a dit :

Avec @fran39 nous avons réalisé un graphique pour caractériser les étés en France depuis 1959 notamment au regard de l'indice de Martonne.

 

Pour les températures, la caractérisation (proche des normales, chaud, frais etc...) est faite sur la base d'un indice prenant en compte la moyenne (1981-2010) et l'écart type.

 

Les données sont issues d'un panel de station du réseau MF sur la période Juin-Juillet-Août.

 

Comme pour St-Dizier les 3 derniers étés sont tout à fait atypiques par leur niveau de sécheresse et de chaleur à l'échelle nationale. Ils sortent de façon spectaculaire des étés standards, vers un niveau d'aridité inédit depuis 1959 et une chaleur tout à fait remarquable (seul 2003 fait mieux). La succession de ces 3 étés est également très surprenante pour ne pas dire inquiétante.

 

On mesure ainsi les graves conséquences de cette situation sur les milieux naturel, le monde agricole et le confort thermique de nos villes.

 

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La reproduction sur 3 années (et presque 4 en 5 ans quand on voit 2016 en embuscade) donne du sens à l'analyse

 

L'avantage du panel, c'est qu'on évite le problème de la grande sensibilité à 1 événement type orage très pluvieux localisé

Exemple en 2018 à Strasbourg, il y a 1 orage vraiment localisé qui donne 50 mm en 1 soirée début août. Avec cet orage, le cumul de l'été passe de 103 mm (vraiment faible) à 155 mm (plus correct). 

Avec le panel, cet événement est lissé. Merci pour l'exercice

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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

On notera aussi sur le graphique que 2015, 2017 et 2014 sont loin d'être extrêmes. 

Je sais pas quoi penser - mais je pense que personne - de ces 3 années hallucinantes. Pareil l'année prochaine? Rien à voir?

C'est la boule de cristal totale.

OK pour une tendance lourde à du plus sec et du plus chaud en été, mais il semblerait saugrenu qu'on ait passé brutalement un cap local en 2018.

On sera assez vite fixé...En gros ou c'est la cata cata et ça va faire mal (de type 3 étés prochains pareils voire pire - c'est possible - avec en plus moins de flotte en hiver) ou ça se normalise à nouveau et ça permet j'ai envie de dire de travailler l'adaptation au RC de nos forêts et du modèle agricole (mais l'inertie est tellement monstrueuse dans ce domaine...).

 

Du coup, j'ai poussé la voiture sur la N4 cet aprem pour aller voir de mes propres yeux l'Est de la champagne et Saint-Dizier qui est - contre son gré - la star de ce topic (mais Dijon fait pire sur l'année par exemple). Entre camions à gogo et la campagne de com "l'alimentation commence ici" de la filière betterave pour faire passer les phyto contre la jaunisse on s'ennuie pas.

 

Et bien il faut avouer que ça vaut le détour. Je le conseille aux sceptiques.

 

1. La sécheresse est générale sur tout le trajet, de l'IDF aux confins de la Lorraine. Des arbres sont en début de dormance un peu partout, sauf vallons abrités. Logique, une première vingtaine presque caniculaire et 0mm....Les signes d'anomalie sèche sont donc omniprésents, même là où aout à été excédentaire (vers Provins, localement dans l'ouest de la Marne, etc). 

 

2. La campagne en prend sacrément pour son grade en approchant de Vitry-le-François et par la suite. On entre dans une autre dimension, avec la majorité des arbres en souffrance ou dormance, la strate herbacée inexistante ou seulement composée d'espèces très robustes et une strate arbustive en bonne partie sans feuilles ou brulée, du moins abîmée. En gros, seuls les chênes résistent. En sous bois ça jaunit, ça tombe et ça souffre. Cf photos.

 

3. Il se pose me semble-t-il une vraie question cette année (et sans doute les dernières mais j'ai moins suivi). On observe en effet, notamment dans notre bassin parisien, une vraie différence entre prévisions et réalité. C'est valable et en amont (la fameuse tendance du "de moins en moins bleu en avançant vers l'échéance, en T et en pp) et en direct (prévisions arpege ou arome vs réalité du jour même ou du lendemain). J'ai pas fait une étude précise mais ça me frappe à chaque fois. Cette semaine en est l'exemple parfait, et pour la GF actuelle (à l'origine vue instabiliser fortement le nord, alors que le temps est au final radieux et très chaud), et pour l'épisode dépressionnaire à venir (moyennement dynamique, et finalement pas très humide sous l'air froid).

Les faits sont là : malgré une multitude de situations prévues (plus ou moins dynamiques, mais je pense qu'en accumulant les prev pp arpege ou arome on a au moins 100mm sur l'été, ce qui est certes sec mais pas extrême), on se retrouve avec une zone en champagne qui n'a pas vu de pluie sur 3 mois. Un été digne du sahara occidental, tout simplement (l'andalousie doit choper quelques orages et faire mieux). C'est certes la zone la plus extrême mais c'est sec partout au nord, et souvent au niveau des records bas (toute la champagne, partie de l'IDF, etc.). 

Y aurait-t-il donc un "paramètre" que les modèles ont du mal à intégrer? Un nouveau?

Ou bien les modèles par nature ont-ils toujours surréagis en amont?

 

Pour finir, quelques photos prises cet aprem près de l'aérodrome de Robinson à Saint-Dizier ! coin probablement le plus aride (été sans pluie) et au passage (je pense que c'est lié, les sols secs boostent) le plus chaud actuellement (Txx des métars nationaux ce jour).

Promis, c'est pas le parc Kruger.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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il y a 13 minutes, edd a dit :

On notera aussi sur le graphique que 2015, 2017 et 2014 sont loin d'être extrêmes. 

 

 

 

 

 

 

 

2015 est tout de même à la 5ème place des plus chauds si l'on fait abstraction des 5 derniers été. 2017 est également dans le haut du panier. 2014 plus standard grace à un mois d'août frais et humide, mais tout de même proche thermiquement d'étés considérés comme chaud à l'époque (1959, 1976)

 

C'est cet enchaînement qui est remarquable, avec le trio 2018-2020 en point d'orgue.

 

Sinon on pourrait éventuellement rapprocher notre période 2018-2020 du trio 1989-1990-1991 bien chaud et sec à l'époque, mais avec 2° de plus.

 

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Relevés à Laval Sur Vologne (448m) depuis le 01/01/2013
Il y a 8 heures, thib91 a dit :

Avec @fran39 nous avons réalisé un graphique pour caractériser les étés (21 juin-21 septembre) en France depuis 1959 notamment au regard de l'indice de Martonne.

 

Pour les températures, la caractérisation (proche des normales, chaud, frais etc...) est faite sur la base d'un indice prenant en compte la moyenne (1981-2010) et l'écart type.

 

Les données sont issues d'un panel de station du réseau MF sur la période 21 Juin-21 Septembre.

 

Comme pour St-Dizier les 3 derniers étés sont tout à fait atypiques par leur niveau de sécheresse et de chaleur à l'échelle nationale. Ils sortent de façon spectaculaire des étés standards, vers un niveau d'aridité inédit depuis 1959 et une chaleur tout à fait remarquable (seul 2003 fait mieux). La succession de ces 3 étés est également très surprenante pour ne pas dire inquiétante.

 

On mesure ainsi les graves conséquences de cette situation sur les milieux naturel, le monde agricole et le confort thermique de nos villes.

 

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ahurissant de voir 1976 dans le semi humide et pas chaud, c'est pourtant pas le ressenti quand on discute avec les anciens ou les records de l'époque en terme de sécheresse des cours d'eau qui tiennent encore...

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il y a 15 minutes, aircraft a dit :

ahurissant de voir 1976 dans le semi humide et pas chaud, c'est pourtant pas le ressenti quand on discute avec les anciens ou les records de l'époque en terme de sécheresse des cours d'eau qui tiennent encore...

 

C'est surtout dû à la période 21 juin - 20 septembre.

1976 reste une référence, mais ça été sec surtout en première moitié d'année, et particulièrement en fin de printemps et début d'été. Par contre c'est devenu bien humide à partir de mi-août. Même chose côté températures : très chaud sur juin - juillet mais frais le reste de l'année, et en particulier sur août - septembre.

 

Pour compléter, je propose les anomalies trimestrielles estivales sur le panel national. Encore une fois c'est une présentation qui montre toutes les périodes glissantes de 3 mois centrées sur l'été donc ça ratisse en réalité de mi-printemps à mi-automne, mais ça permet de mieux capter toute la variabilité. J'ai étendu la série jusqu'en 1921, avec 2 à 3 fois moins de stations avant 1945, mais en utilisant un algorithme de complétion qui normalement tente d'avoir un calcul non biaisé sur cette période.

 

1976 ressort bel et bien, ainsi que 2 étés des années 1940. La période récente, sans être clairement sur une tendance, correspond bien à une succession pas vraiment déjà vue d'étés secs :

 

 

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Côté températures, ça se passe de commentaires :

 

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Je ne peux malheureusement pas calculer l'ETP sur une période aussi longue, mais le graphique équivalent est tout de même intéressant :

 

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Bilan hydrique pour finir : on fait l'équivalent de plusieurs étés 1976 ou 2003 à la suite ...

 

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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
Il y a 17 heures, aircraft a dit :

ahurissant de voir 1976 dans le semi humide et pas chaud, c'est pourtant pas le ressenti quand on discute avec les anciens ou les records de l'époque en terme de sécheresse des cours d'eau qui tiennent encore...

 

Je pense qu'il y a aussi un autre facteur à prendre en compte : 1976, comme d'autres étés plutôt chauds et secs, paraissait hors-norme par rapport aux étés "normaux" de l'époque (frais et humides comparativement à l'époque récente). Il est resté dans les mémoires parce qu'il constituait une anomalie.

Aujourd'hui on est tous habitués au RC, qu'on l'apprécie ou non. Même des étés récents qui ont paru "pourris" à beaucoup de gens (le dernier en date étant 2014) étaient déjà au-dessus des normes d'il y a 40 ans. Donc +0,5°C ou +1,0°C par rapport à une moyenne déjà haute ça fait très chaud dans les statistiques, mais pas forcément aux yeux de tout le monde en termes de ressenti, par habitude du déjà chaud...

Modifié par acrid vintaquatre
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il y a 16 minutes, acrid vintaquatre a dit :

 

Je pense qu'il y a aussi un autre facteur à prendre en compte : 1976, comme d'autres étés plutôt chauds et secs, paraissait hors-norme par rapport aux étés "normaux" de l'époque (frais et humides comparativement à l'époque récente). Il est resté dans les mémoires parce qu'il constituait une anomalie.

Aujourd'hui on est tous habitués au RC, qu'on l'apprécie ou non. Même des étés récents qui ont paru "pourris" à beaucoup de gens (le dernier en date étant 2014) étaient déjà au-dessus des normes d'il y a 40 ans. Donc +0,5°C ou +1,0°C par rapport à une moyenne déjà haute ça fait très chaud dans les statistiques, mais pas forcément aux yeux de tout le monde en terme de ressenti, par habitude du déjà chaud...

 

Je pense qu'il s'agit surtout d'un effet lié à la période de référence, comme expliqué par arkus, qui "minimise" 1976.

 

L'épisode de 1976 même en 2020 ce serait du costaud, les records de température maximale de 1976 peuvent paraître assez commun au regard des dernières années, mais sur de nombreux critères 1976 reste classé tout en haut.

 

Pour Nancy et je pense bcp de stations de la moitié nord, de mémoire c'est encore une référence (dans le top 3) sur des périodes de 5/10 jours et même 1 mois au niveau des températures moyennes (moy. journalières avec 24 relevés) et de la moyenne des températures maximales Il y a également eu des records d'HR bas qui tiennent encore, probablement d'ensoleillement et bien sur d'absence de précipitations.

 

 

Modifié par thib91
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Saint-André-Allas (225 m) à 5 km à l'ouest de Sarlat (Périgord Noir), Condat-sur-Vézère (88 m) pour le travail
il y a 37 minutes, thib91 a dit :

 

Je pense qu'il s'agit surtout d'un effet lié à la période de référence, comme expliqué par arkus, qui "minimise" 1976.

 

L'épisode de 1976 même en 2020 ce serait du costaud, les records de température maximale de 1976 peuvent paraître assez commun au regard des dernières années, mais sur de nombreux critères 1979 reste classé tout en haut.

 

Pour Nancy et je pense bcp de stations de la moitié nord, de mémoire c'est encore une référence (dans le top 3) sur des périodes de 5/10 jours et même 1 mois au niveau des températures moyennes (moy. journalières avec 24 relevés) et de la moyenne des températures maximales Il y a également eu des records d'HR bas qui tiennent encore, probablement d'ensoleillement et bien sur d'absence de précipitations.

 

 

 

En effet là je parlais de l'été météorologique au sens strict, car je m'étais "amusée" il y a 3 semaines de ça à faire le comparatif de 1976 par rapport à 2003 (référence chaude s'il en est) et 2020 (j'aurais pu prendre 2018 ou 2019 du même acabit) pour chez nous (j'ai pris Bdx car suffisamment de recul de données). Et je m'étais fait alors la même réflexion que aircraft. J'avais en effet observé que 1976 ne ressortait pas tant que ça en comparaison des étés chauds d'aujourd'hui.

En fait 1976 avait été un poil plus chaud que 2020 sur son ensemble, mais du même niveau que 2019 ou 2018. Mais 1976 avait enregistré beaucoup moins d'extrêmes chauds avec une Txx de 36,8°C sur tout l'été, ce qui est peu en comparaison des derniers étés clairement...Mais dans le contexte de l'époque c'était assez énorme, d'autant plus qu'elles s'étaient répétées.

Pour l'aspect sécheresse, là ça avait surtout concerné la moitié Nord. Chez nous seul juin avait été sec, tandis que juillet et août avaient enregistré plus de 100 mm chacun pour reprendre l'exemple de Bordeaux ^^

Et pourtant par chez nous aussi certains parlent de 1976 comme référence, et c'est d'ailleurs pour ça que je m'étais plongée dans ce comparatif, histoire de tordre le cou aux idées reçues...

 

La séquence la plus chaude de 1976, qui s'est produite fin juin (les 35°C n'avaient même pas été atteints en août) :

 

image.png.ac320f85e8cb2be7b1831f5f24344da5.png

 

Et pour comparer la séquence la plus chaude de 2018 (début août), la plus "light" des 3 dernières années :

 

image.png.27d26fc33f9e3af5bd192cc4a260c952.png

 

La plus chaude de 2019 (fin juillet) :

 

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Et la plus chaude de 2020 (début août) :

 

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Qu'on réfléchisse en termes de Tmm ou de valeurs extrêmes les 3 dernières années gagnent sur les 2 tableaux...

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La Ravoire (280m, en savoie)

En savoie, le bout du tunnel est proche !

 

Juin très arrosé et les orages d'août auront permis de contrecarrer (un peu) la canicule et le printemps très sec.

 

150 mm en août dans mon secteur (agglo de chambéry), essentiellement grâce à 2 gros orages qui ont changé le marron jaune en vert en quelques jours.

 

De bonnes pluies bien pénétrantes se sont invitées à la fin août, donc le mois de septembre très chaud et archi sec n'a pas trop changé les couleurs, le vert reste  dominant à Chambéry et avec le gros flux de NO qui arrive en fin de semaine on devrait être tiré d'affaire pour de bon (au moins pour 2020)...

 

La recharge de NO sera salvatrice pour les secteurs du 73 qui n'ont pas aussi bien profité que nous des orages  cet été !

 

 

 

 

 

 

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Il y a 15 heures, acrid vintaquatre a dit :

 

En effet là je parlais de l'été météorologique au sens strict, car je m'étais "amusée" il y a 3 semaines de ça à faire le comparatif de 1976 par rapport à 2003 (référence chaude s'il en est) et 2020 (j'aurais pu prendre 2018 ou 2019 du même acabit) pour chez nous (j'ai pris Bdx car suffisamment de recul de données). Et je m'étais fait alors la même réflexion que aircraft. J'avais en effet observé que 1976 ne ressortait pas tant que ça en comparaison des étés chauds d'aujourd'hui.

En fait 1976 avait été un poil plus chaud que 2020 sur son ensemble, mais du même niveau que 2019 ou 2018. Mais 1976 avait enregistré beaucoup moins d'extrêmes chauds avec une Txx de 36,8°C sur tout l'été, ce qui est peu en comparaison des derniers étés clairement...Mais dans le contexte de l'époque c'était assez énorme, d'autant plus qu'elles s'étaient répétées.

Pour l'aspect sécheresse, là ça avait surtout concerné la moitié Nord. Chez nous seul juin avait été sec, tandis que juillet et août avaient enregistré plus de 100 mm chacun pour reprendre l'exemple de Bordeaux ^^

Et pourtant par chez nous aussi certains parlent de 1976 comme référence, et c'est d'ailleurs pour ça que je m'étais plongée dans ce comparatif, histoire de tordre le cou aux idées reçues...

 

La séquence la plus chaude de 1976, qui s'est produite fin juin (les 35°C n'avaient même pas été atteints en août) :

 

 

 

Et pour comparer la séquence la plus chaude de 2018 (début août), la plus "light" des 3 dernières années :

 

 

 

La plus chaude de 2019 (fin juillet) :

 

 

 

Et la plus chaude de 2020 (début août) :

 

 

 

Qu'on réfléchisse en termes de Tmm ou de valeurs extrêmes les 3 dernières années gagnent sur les 2 tableaux...

 

Mon propos était surtout de ne pas vouloir minimiser 1976 qui fut dans le nord du pays une séquence exceptionnelle et ne dépareillerait pas avec les canicules des dernières années.

 

Bordeaux n'est absolument pas une bonne référence pour comparer les dernières années à 1976, globalement pour le sud du pays ce fut un épisode assez banal, qui n'entre d'ailleurs même pas dans le recensement des vagues de chaleur effectué par MF sur l'Aquitaine.

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En revanche pour le nord du pays c'est toujours un épisode référence. Il faut regarder plus globalement que des séquences de quelques jours et se focaliser uniquement sur les maximales. Si les txx de 1976 sont moins marquante que nos canicules de 2015, 2018 et 2019 mais  sur la longueur c'est encore un épisode exceptionnel .  Par exemple pour Nancy (mais c'est encore plus marqué du Pas de Calais aux Pays de Loire) si l'on prend les températures maximales moyennes sur 30 jours, 2003 est l'épisode tout en haut mais il est suivie de la période du 20 juin au 19 juillet 1976 qui se situe encore devant 2018, 2015 et 2020.
 
D'ailleurs dans le classement MF des vagues de chaleurs en combinant durée intensité, 1976 est encore, pour les régions du NO au bassin parisien jusqu'au nord, devant 2015 2018 ou 2019.
 
                                                            Pays de Loire                                                                                          Picardie
 
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Modifié par thib91
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