Clement89 Posté(e) 27 juin 2019 Auxerre (89) Partager Posté(e) 27 juin 2019 Près d'un tiers de l'été météorologique étant passé (été qui devrait être, à la surprise générale, au dessus des moyennes en t°) il est temps de s'attaquer à cette nouvelle saison qu'est l'automne, qui apportera avec lui marrons, paysages rouge-orangés somptueux et espérons quelques jolis phénomènes météos telles que des tempêtes et pourquoi pas un hiver précoce ? (Quoi ? On peut plus rêver ? ) D'après les premières tendances que j'ai pu apercevoir sur divers sites, on partirait sur le scénario suivant : septembre doux et normale niveau précipitations ou peut-être légèrement excédentaire, octobre serait plus classique d'un point de vue températures mais relativement pluvieux également. Novembre pourrait être doux et sec. Espérons que cela soit réellement pluvieux, la nature en aura grand besoin après cet été. Mais d'ici là les scénarios auront bien le temps de s'inverser... Bon été à tous en attendant ! 2 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 7 juillet 2019 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 7 juillet 2019 (modifié) Avec la température incroyablement excessive en Méditerranée au premier tiers de l'été, si pas de changement notable (baisse) de cette température, on peut craindre des phénomènes très puissants de précipitations quand on sera en mode configuration cévenole ... Modifié 7 juillet 2019 par jt75 1 1 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 8 juillet 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 8 juillet 2019 Il y a 19 heures, jt75 a dit : Avec la température incroyablement excessive en Méditerranée au premier tiers de l'été, si pas de changement notable (baisse) de cette température, on peut craindre des phénomènes très puissants de précipitations quand on sera en mode configuration cévenole ... Les années passent mais les marottes restent, alors je vais copier / coller mon premier post dans le topic de prévisions de l'automne 2015, à quatre ans presque jours pour jours : Citation J'ai voulu écrire en plaisantant que la seule certitude qu'on pouvait avoir c'est que dans quelques semaines MétéoConsult / La Chaîne Météo nous feront leur article annuel pour annoncer un risque d'épisodes cévenols / méditerranéens dans le sud cet automne ... Mais je ne pensais pas que ce serait toi Sky qui nous ferait le premier la petite répétition annuelle sur la liaison directe entre les températures de surface de la Méditerranée et les occurrences d'épisodes dans les régions concernées. Allez, on va chatouiller un peu certaines légendes urbaines tenaces : saviez-vous que dans le Languedoc-Roussillon, sur ces 45 dernières années, on a observé légèrement plus d'épisodes pluvieux intenses (respectivement, 8.1 jours en moyenne durant l'automne avec au moins 100 mm / 24 heures sur un poste et 2.5 jours avec au moins 200 mm / 24 heures) les années où la Méditerranée occidentale était particulièrement froide en surface en sortie d'été (anomalie d'au moins -0,3°), que les années où elle était particulièrement douce (anomalie d'au moins +0,3°) qui n'ont connu en moyenne que 7,5 et 2,0 jours sur ces mêmes critères ? 11 1 5 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 8 juillet 2019 Partager Posté(e) 8 juillet 2019 Et en PACA c'est vrai aussi? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 8 juillet 2019 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 8 juillet 2019 (modifié) En effet les données que tu donnes ne permettent pas de conclure qu'il y a une incidence de la mer chaude sur les épisodes cévenoles. Et je n'ai pas écrit cela. je n'ai pas dit que la mer chaude privilégiait les configurations à épisodes cévenoles. J'ai dit que s'il y avait une synoptique à épisode cévenole, alors la mer chaude pouvait intensifier les PP associées. Maintenant cette dernière proposition est peut être fausse . Modifié 8 juillet 2019 par jt75 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebinnis Posté(e) 8 juillet 2019 Frontonas (230 m) Partager Posté(e) 8 juillet 2019 (modifié) Pour Guillaume Séchet et son équipe, je cite : septembre : "plutôt sec et chaud selon le scénario européen et sans caractéristiques particulières selon l'américain". D'ailleurs à ce propos en général quel est le plus fiable en matière de tendances saisonnières ? octobre : "rien ne se détache pour le moment..." Modifié 8 juillet 2019 par sebinnis Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sebaas Posté(e) 8 juillet 2019 Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37) Partager Posté(e) 8 juillet 2019 Il y a 20 heures, jt75 a dit : Avec la température incroyablement excessive en Méditerranée au premier tiers de l'été, si pas de changement notable (baisse) de cette température, on peut craindre des phénomènes très puissants de précipitations quand on sera en mode configuration cévenole ... YOU WIN! Poke @Vincent_L 12 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 8 juillet 2019 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 8 juillet 2019 (modifié) il y a 20 minutes, Sebaas a dit : YOU WIN! Poke @Vincent_L YOU LOST! Toi aussi tu as mal lu: je n'ai pas dit que la mer chaude privilégiait les configurations à épisodes cévenoles. J'ai dit que s'il y avait une synoptique à épisode cévenole, alors la mer chaude pouvait intensifier les PP associées. Maintenant cette dernière proposition est peut être fausse . Mais alors il faudra me prouver que la température de l'au de mer n'a pas d'effet sur les PP sachant "qu'une surface de la mer plus chaude entraîne un accroissement de l'évaporation" Modifié 8 juillet 2019 par jt75 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Turquoise_ExNico41 Posté(e) 8 juillet 2019 Partager Posté(e) 8 juillet 2019 Restons prudent...déjà l'eau a déjà été à 30 degrés en Corse en été (mais plutôt en fin juillet début août). On n'est que début Juillet...la profondeur de la méditerranée étant assez importante, ème ne devrait pas chauffer beaucoup plus même si l'eau chaude à tendance à rester en haut (plus légère). Il faut cependant savoir que l'inertie des profondeurs et le risque de remonté d'eau fraîche des profondeurs (upwelling) n'est pas négligeable surtout dans des régions à Mistral et à fortiori à Tramontane (Perpignan par ex). [Edité, toujours ce paragraphe final totalement hors-sujet....] 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 8 juillet 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 8 juillet 2019 Tu joues un peu sur les mots en précisant a postériori ta première affirmation, mais bon peu importe. Le fait est que : A - sur le strict plan théorique, une température de surface plus élevée favorise un apport plus conséquent d'humidité dans les basses couches mais B - les observations des dernières années indiquent qu'on a eu davantage d'épisodes intenses quand la mer était plus fraîche en surface que l'inverse B ne dit nécessairement pas que A est fausse, mais seulement et a minima que la température de surface n'a qu'un rôle secondaire et que c'est loin d'être suffisant pour affirmer « qu'on peut craindre des phénomènes très puissants de précipitations quand on sera en mode configuration cévenole ». 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 8 juillet 2019 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 8 juillet 2019 il y a 1 minute, TreizeVents a dit : Tu joues un peu sur les mots en précisant a postériori ta première affirmation, mais bon peu importe. Le fait est que : A - sur le strict plan théorique, une température de surface plus élevée favorise un apport plus conséquent d'humidité dans les basses couches mais B - les observations des dernières années indiquent qu'on a eu davantage d'épisodes intenses quand la mer était plus fraîche en surface que l'inverse B ne dit nécessairement pas que A est fausse, mais seulement et a minima que la température de surface n'a qu'un rôle secondaire et que c'est loin d'être suffisant pour affirmer « qu'on peut craindre des phénomènes très puissants de précipitations quand on sera en mode configuration cévenole ». Je joue sur les mots a posteriori ??? Ben non, pas de 'peu importe" c'est pourtant clair ce que j'ai écrit: "on peut craindre des phénomènes très puissants de précipitations quand on sera en mode configuration cévenole ..." Toute proportion gardée, c'est comme l'effet des moussons qui est accentué quand la différence de température terre / mer est grande au bénéfice de la terre: plus la terre a un température chaude par rapport à la mer, plus la mousson est forte. Dans cette mesure et compte tenu de la forte chaleur de la Méditerranée, on peut même s'attendre à que la probabilité d'avoir des épisodes cévenoles soit plus faible cette année! MAIS si cependant ils se mettent en place, alors ils risquent d'être plus intenses en PP. Je redis exactement la même chose mais différemment car certains lisent mal ou trop vite tant ils croient déceler toujours les même fausses croyances ou sophismes Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Twister83 Posté(e) 8 juillet 2019 Fréjus - Saint Raphael (83) Partager Posté(e) 8 juillet 2019 (modifié) Il y a 1 heure, jt75 a dit : En effet les données que tu donnes ne permettent pas de conclure qu'il y a une incidence de la mer chaude sur les épisodes cévenoles. Et je n'ai pas écrit cela. je n'ai pas dit que la mer chaude privilégiait les configurations à épisodes cévenoles. J'ai dit que s'il y avait une synoptique à épisode cévenole, alors la mer chaude pouvait intensifier les PP associées. Maintenant cette dernière proposition est peut être fausse . Les épisodes cévenols sont des épisodes essentiellement orographiques, je vois pas trop ce que la température de la mer vient faire la dedans... Modifié 8 juillet 2019 par Twister83 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 8 juillet 2019 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 8 juillet 2019 Ho là là c'est difficile ici... Les épisodes cévenols se produisent principalement en début d'automne, quand la mer Méditerranée est encore suffisamment chaude et "évaporante" et lorsqu'un centre dépressionnaire se trouve sur le proche Atlantique. Un courant de sud s'installe alors (les vents tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour des dépressions) et de grandes masses d'air humide remontent de la mer Méditerranée et rencontrent sur leur chemin les montagnes des Cévennes, plus froides. Il en résulte des phénomènes de condensation et une grande instabilité du fait des différences de température1. Toutes les conditions sont alors réunies pour que de fortes pluies torrentielles se produisent, en particulier sur le relief des Cévennes mais aussi sur le piémont. https://fr.wikipedia.org/wiki/Épisode_cévenol 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
onweer 2 Posté(e) 8 juillet 2019 Lamain (Bel) Partager Posté(e) 8 juillet 2019 et sinon l'automne est vu comment ? ☺️ 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
OnLiNk Posté(e) 8 juillet 2019 Trets (13)/Aix (13) Partager Posté(e) 8 juillet 2019 (modifié) il y a une heure, jt75 a dit : Ho là là c'est difficile ici... Les épisodes cévenols se produisent principalement en début d'automne, quand la mer Méditerranée est encore suffisamment chaude et "évaporante" et lorsqu'un centre dépressionnaire se trouve sur le proche Atlantique. Un courant de sud s'installe alors (les vents tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour des dépressions) et de grandes masses d'air humide remontent de la mer Méditerranée et rencontrent sur leur chemin les montagnes des Cévennes, plus froides. Il en résulte des phénomènes de condensation et une grande instabilité du fait des différences de température1. Toutes les conditions sont alors réunies pour que de fortes pluies torrentielles se produisent, en particulier sur le relief des Cévennes mais aussi sur le piémont. https://fr.wikipedia.org/wiki/Épisode_cévenol Oui mais un coup de mistral et fini la SST au plafond. Limite une fin d’été avec des températures élevées au sol pourrait jouer sur la CAPE pour les orages, mais la température de la mer n’a que peu d’effet sur les cévenols, seul compte l’apport humide par le flux de S. En tout cas, ceci correspond plutôt aux réglages fins d’une synoptique à court terme, cela ne rentre pas dans le cadre d’une prévision saisonnière Modifié 8 juillet 2019 par OnLiNk 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
jt75 Posté(e) 8 juillet 2019 Paris 75105, LagardeFreinet-Var, Pontarlier-Doubs, Fresse/Moselle-Vosges Partager Posté(e) 8 juillet 2019 il y a 35 minutes, OnLiNk a dit : Oui mais un coup de mistral et fini la SST au plafond. Limite une fin d’été avec des températures élevées au sol pourrait jouer sur la CAPE pour les orages, mais la température de la mer n’a que peu d’effet sur les cévenols, seul compte l’apport humide par le flux de S. En tout cas, ceci correspond plutôt aux réglages fins d’une synoptique à court terme, cela ne rentre pas dans le cadre d’une prévision saisonnière oui. et l'apport humide par flux de sud doit être d'autant plus puissant qu' une surface de la mer plus chaude entraîne un accroissement de l'évaporation. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TreizeVents Posté(e) 9 juillet 2019 Dax (40) Partager Posté(e) 9 juillet 2019 Il y a 9 heures, jt75 a dit : Dans cette mesure et compte tenu de la forte chaleur de la Méditerranée, on peut même s'attendre à que la probabilité d'avoir des épisodes cévenoles soit plus faible cette année! MAIS si cependant ils se mettent en place, alors ils risquent d'être plus intenses en PP. Mais c'est justement ce raisonnement que les observations battent en brèche. Si le raisonnement était bon, on aurait dans les observations moins d'épisodes pluvieux mais une intensité moyenne plus élevée de ces épisodes lorsque les températures de surface sont plus élevées. Sauf que ce qu'on a c'est un nombre globalement similaire d'épisodes avec une intensité moyenne légèrement plus faible de ces derniers qu'on a observé ces dernières années. J'avais fait des graphiques à l'époque qui montraient à Montpellier et à l'Aigoual qu'on ne discerne aucune augmentation d'intensité des gros épisodes pluvieux en corrélation avec les SST, je verrais quand j'aurais un peu de temps si je les retrouve. 6 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 9 juillet 2019 Partager Posté(e) 9 juillet 2019 Il y a 2 heures, TreizeVents a dit : Mais c'est justement ce raisonnement que les observations battent en brèche. Si le raisonnement était bon, on aurait dans les observations moins d'épisodes pluvieux mais une intensité moyenne plus élevée de ces épisodes lorsque les températures de surface sont plus élevées. Sauf que ce qu'on a c'est un nombre globalement similaire d'épisodes avec une intensité moyenne légèrement plus faible de ces derniers qu'on a observé ces dernières années. Y a t-il une explication pour un raisonnement qui semblait pourtant cloué de bon sens et que les observations infirment ? Je pense que c'est une question climatologique intéressante... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antonio Posté(e) 9 juillet 2019 Partager Posté(e) 9 juillet 2019 (modifié) Il y a 16 heures, jt75 a dit : Je joue sur les mots a posteriori ??? Ben non, pas de 'peu importe" c'est pourtant clair ce que j'ai écrit: "on peut craindre des phénomènes très puissants de précipitations quand on sera en mode configuration cévenole ..." Toute proportion gardée, c'est comme l'effet des moussons qui est accentué quand la différence de température terre / mer est grande au bénéfice de la terre: plus la terre a un température chaude par rapport à la mer, plus la mousson est forte. Dans cette mesure et compte tenu de la forte chaleur de la Méditerranée, on peut même s'attendre à que la probabilité d'avoir des épisodes cévenoles soit plus faible cette année! MAIS si cependant ils se mettent en place, alors ils risquent d'être plus intenses en PP. Je redis exactement la même chose mais différemment car certains lisent mal ou trop vite tant ils croient déceler toujours les même fausses croyances ou sophismes Sauf que là la température chaude est en surface et que celle ci peut rapidement décroitre de 10 degrés des le mois de septembre avec des episodes de mistral. Tu confonds l’océan (et ses épisodes nino/nina dans le plus grand océan de la planète par exemple) et la mer méditerannée. exemple en 2003 Modifié 9 juillet 2019 par Antonio Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 9 juillet 2019 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 9 juillet 2019 (modifié) du calme, une bonne sequence de mistral d'ici cet automne nous ramenera vite à des t° de l'eau plus conformes à la normale. En type de configuration à mistral l'upwelling peut se propager à partir du golfe du lion relativement loin du moment que la sequence dure un peu. La méditerranée, ce n'est pas l'atlantique, ca peut se rechauffer fort mais se refroidir tout aussi vite Modifié 9 juillet 2019 par serge26 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 9 juillet 2019 Partager Posté(e) 9 juillet 2019 (modifié) De quelle épaisseur d'eau est-il question ? Par exemple, pour les cyclones on parle de 50m je crois quand on étudie les corrélations? On parle même de mémoire océanique de l'hiver précédent, avec une couche d'eau sous jacente qui résulte de l'hiver précédent et capable d'influencer l'automne suivant. A partir de là on a suffisamment d'inconnues pour prendre avec mesure les corrélations constatées par Treize que je trouve intéressantes et non convaincantes par manque de contexte peut-être, tout comme l'inverse. Dire que si la mer dispose de plus d'énergie que la normale, le potentiel est alors plus fort, c' est intuitif, et appuyer physiquement, sans que cela n'apporte quoique ce soit sur l'occurrence des déclencheurs. Et là effectivement, une année où les talwegs plongent bas à répétition sur l'Atlantique, avec des épisodes à la clef, sont aussi souvent des dépressions apportant du mistral en second temps. A l'instar d'une saison plus zonale. Bref à ce stade, on en est uniquement a chercher si le contexte global serait ou pas favorable à une domination méridionale. Modifié 9 juillet 2019 par sebb 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent_L Posté(e) 9 juillet 2019 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Partager Posté(e) 9 juillet 2019 Sebaas avait bien senti venir le truc... De toute façon, statistiquement on a des chances d'avoir un début d'automne plus agité en Languedoc car ça fait 3 ans d'affilé (et surtout les deux dernières années) que septembre est ultra calme. Donc ça n'est pas de la prévision mais la série va forcément se terminer à plus ou moins court terme. C'est statistique, l'enchainement de 4 septembre calmes est plutôt rare. Et rien de dit que d'ici là la Méditerranée ne sera pas encore plus chaude qu'en ce moment donc on a le temps d'en reparler Après les cartes de 2003 postées au dessus ne sont pas un bon exemple car l'automne 2003 a justement été riche en épisodes diluviens, dont le dernier en décembre après que la mer se soit bien refroidi 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 9 juillet 2019 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 9 juillet 2019 (modifié) L'apport d'humidité est évidemment importante mais ce n'est qu'un maillon d'une chaîne. Par un flux à composante sud dominante, l'apport humide sera toujours suffisant pour des épisodes cévenoles / méditerranéens. Une mer plus chaude que la normale pourra apporter un surplus dans le cas d'un flux plein sud Afrique - Europe. Toutefois, un bon GASC avec un flux descendant atlantique pivotant par Gibraltar et remontant via les Baléares n'aura pas besoin d'une mer chaude pour générer un épisode exceptionnel, le long apport humide durant tout ce trajet sera supérieur à celui d'un trajet unique sur une mer chaude. La synoptique atmosphérique est nettement plus influente sur la sévérité de ces évènements. Alors un afflux supplémentaire humide apporte une énergie potentielle supplémentaire. Ça s’arrête là. Comme le signale Sebb, la fréquence et l'intensité des synoptiques à flux méridiens sont déterminantes sur la probabilité de connaître un ou plusieurs épisodes remarquables. EDIT : Citation De quelle épaisseur d'eau est-il question ? Par exemple, pour les cyclones on parle de 50m je crois quand on étudie les corrélations? La température, à l'heure actuelle, descend rapidement, sous les 20°C à 20-30m. Modifié 9 juillet 2019 par _sb 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arkus Posté(e) 9 juillet 2019 Toulouse Partager Posté(e) 9 juillet 2019 il y a 47 minutes, Vincent_L a dit : De toute façon, statistiquement on a des chances d'avoir un début d'automne plus agité en Languedoc car ça fait 3 ans d'affilé (et surtout les deux dernières années) que septembre est ultra calme. Donc ça n'est pas de la prévision mais la série va forcément se terminer à plus ou moins court terme. C'est statistique, l'enchainement de 4 septembre calmes est plutôt rare. Euh ... tu sais Vincent, il n'y a effectivement qu'1 chance sur 16 de tirer 4 fois pile de suite, mais comme il n'y avait déjà qu'1 chance sur 8 de tirer 3 fois pile de suite, une fois qu'on a déjà tiré 3 fois pile, il y toujours 1 chance sur 2 de tirer encore pile. Donc à mois de supposer qu'il y a un lien physique entre les épisodes de deux années consécutives, je crois bien que ce qu'il s'est passé les années précédentes ne nous éclaire pas beaucoup sur l'automne 2019. 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent_L Posté(e) 9 juillet 2019 St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende Partager Posté(e) 9 juillet 2019 il y a 22 minutes, Arkus a dit : Euh ... tu sais Vincent, il n'y a effectivement qu'1 chance sur 16 de tirer 4 fois pile de suite, mais comme il n'y avait déjà qu'1 chance sur 8 de tirer 3 fois pile de suite, une fois qu'on a déjà tiré 3 fois pile, il y toujours 1 chance sur 2 de tirer encore pile. Donc à mois de supposer qu'il y a un lien physique entre les épisodes de deux années consécutives, je crois bien que ce qu'il s'est passé les années précédentes ne nous éclaire pas beaucoup sur l'automne 2019. Oui j'aurais du m'abstenir et non je ne fais pas de lien physique entre les épisodes de deux années consécutives. C'était juste une constatation empirique (donc oui le terme statistique que j'ai employé n'est pas pertinent) et oui ça n'a rien à faire sans ce topic. C'est la faute à Sebaas qui m'a cité et en plus y'a des paramètres métaphysiques qu'on ne maîtrise pas, depuis qu'un certain Vincent D. a débarqué à Montpellier fin 2015 il ne se passe plus rien haha. Je laisse la place aux interventions pertinentes Pour les SST, s'il était encore besoin d'en rajouter, l'été 2002 avait été agité avec une eau de surface pas vraiment chaude, on connaît la suite. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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