Kyrion

Oui, ou plus proche de nous novembre 2015 (en fin de 2ème décade c'est vrai) où on a également connu un coup d'hiver précoce avec des flocons jusqu'en plaine. Épisode qu'on a tendance à oublier tant la suite fut d'une platitude affligeante : Il était alors tombé plus d'une trentaine de mm à Nancy-Essey. Synoptiquement similaire, la situation de ces prochains jours semble tout de même un peu moins incisive. Concernant le risque neigeux en plaine, je mettrais bien une pièce sur la journée de mardi avec la présence d'un ciel de traîne coïncidant à la bascule en flux de N/NE à tous les étages. GFS modélise quelques noyaux précipitants en provenance de Mer du Nord. Si le ciel est suffisamment dégagé lundi soir et permet à la température de baisser, cela pourrait être suffisant en l'absence de brassage en basse couche pour observer des flocons aux premières heures du jour mardi malgré seulement un petit -5° à 850 hPa. A long terme, on est sur du 50/50 avec 2 clusters bien identifiés sur le diagramme de De Bilt à partir de mercredi prochain avec un déterministe parmi les scénarios froids et secs alors qu'une autre moitié des scénarios s'oriente vers des conditions douces et humides :

Chaque méthode peut être bonne mais l'idée d'une norme c'est d'une part de pouvoir comparer l'évolution de la T° à un même endroit dans le temps (là effectivement pas de problème si continuité dans la méthode) mais aussi de pouvoir comparer des stations entre elles. Imaginons que l'on souhaite étudier l'impact d'un relief (modification du flux dominant par ex), d'une topographie particulière entre 2 stations : cette comparaison sera impossible ou en tout cas biaisée par des relevés différents. Tu n'y vois peut-être pas d'intérêt dans l'immédiat, mais tu souhaiteras peut-être dans quelques années valoriser tes données en les mettant en relief avec ce qui se passe aux alentours. Regarde rien que dans un rayon de 20km le nombre de stations MF/bénévoles avec lesquelles une comparaison serait possible : Enfin, 0,2° à notre échelle ça peut paraître ridicule, mais à titre d'exemple chaque dixième de degré de différence c'est ce qui fait reculer la Mer de glaces de plusieurs dizaines de mètres chaque décennie. En tant que consommateur de données climatiques je trouve ça dommage de limiter ainsi leur valeur, a fortiori lorsque des personnes comme toi envisagent de faire des relevés sur des dizaines d'années. Fin du HS ;). Tn de -1,3° à Kalhausen, 1ère "vraie" gelée de la saison.

Le Knmi vient de passer à l'heure d'hiver, regardez qui vient de remplacer le diagramme consacré jusqu'à présent à la Cape :

Ce topic me fait toujours "sourire", il est probablement plus simple d'obtenir la localisation des sous-marins nucléaires que des infos sur les travaux menés sur ces fameux TAF... . Probablement que les données de ces TAF ont un enjeu géopolitico-stratégique qu'on ignore...

Le topic du massif phagocyte les interventions (neige oblige) mais la plaine va connaître aussi une semaine intéressante en terme d’agitation. Tout d’abord la situation actuelle ; goutte froide Ibérique, advection douce en provenance des Açores avec un brassage qui a été jusqu’à présent suffisant pour éviter les phénomènes de basse couche : Brassage moins évident ce mardi, journée qui marque le début de transition d’un flux méridional à nordique (dans un 1er temps). Ceci grâce au double mouvement de l’anticyclone sur le proche Atlantique ainsi que la dépression actuellement en train de se creuser sur la Baltique : Mercredi et jeudi seront donc 2 journées plutôt mornes, marquées par un fléchissement des températures et une nébulosité importante, influence maritime oblige. Vendredi sera un peu différent car on risque de connaître, à la faveur d’une légère continentalisation de cette masse d’air d’origine polaire, le 1er risque de gelée généralisée : Samedi, une puissante anomalie froide d’altitude va glisser sur la face orientale de la dorsale du sud de l’Islande jusqu’en Bretagne. Le coeur de notre thalweg va alors se dédoubler et une dépression se creuser à proximité de notre région : Dans le même mouvement une partie des anomalies basses va rejoindre les reliquats de notre dépression Ibérique et offrir un relai à notre dépression principale en l’alimentant en air doux et humide directement des Açores : On retrouve la trace de cette alimentation sur la carte d’eau précipitable avec un axe Canaries-Copenhague particulièrement dynamique : Bref, samedi sera une journée pluvieuse et même bien pluvieuse. Il est encore un peu tôt pour déterminer les quantitées, mais une fourchette de 20mm généralisée me paraît être un bon début. Pour une fois je vais m’arrêter là avec les prévisions car la suite semble assez difficile à cerner : - Glissement d’une nouvelle anomalie basse sur le flanc de la dorsale (nouvelle perturbation) ? - Creusement sur la Péninsule Ibérique/Méditerranée (favorable à l'isolement du cut-off sur la France) ? - - Trajectoire de notre thalweg Scandinave ? Cela influera sur le temps sensible mais également la durée de l’épisode. Une seule « certitude », le flux devrait se continentaliser à un moment ou à un autre entre dimanche et mardi. Reste à déterminer son dynamisme et le facteur nébulosité.

Je comprends pas le débat ^^. Y a aucun modèle qui voit du froid durable mais plutôt de l'humide durable avec des températures oscillant autour des 0° à 850hPa, tantôt au-dessous tantôt au-dessus au gré des thalwegs. Bref de la neige, de la pluie, de la... Qu'on s'inquiète avec un AS et un flux d'est sec je veux bien, mais d'un polaire martime voire nordique début novembre ?? Sauf à avoir du zonal pur et dur on peut pas rêver mieux pour recharger les nappes. Edit : Exception faite du GFS matinal qui était plutôt froid c'est vrai.

1037,2 à 13h ;). Je pensais le record plus élevé.

Bref et concis (webcam de Fabien) : Tact: 4,4° et tn de 4,2°.

Prévisions qui iraient donc plutôt à l'encontre des indices -brillamment- exposés en début de topic ; indices qui tendaient davantage vers un schéma global propice à une circulation zonale (cf : lag 4 yr). Dommage qu'on ne sache pas ce qui a poussé MF à prendre position de cette manière. Il va être intéressant d'observer si le schéma qui va se mettre en place la semaine prochaine est effectivement le prélude à une récurrence ou si au contraire il ne s'agit que d'un intermède qui aura conduit à induire en erreur les modèles saisonniers prompts à servir un scénario souvent proche de ce qui se passe à l'instant t.

Première fois depuis longtemps qu'un brouillard aussi dense persiste toute la journée. Ambiance pas forcément déplaisante quand on va courir.

De l'autre côté, il ne peut pas être dans le faux tout le temps . Sinon pour prendre un peu position par rapport aux modélisations actuelles, je pense qu'effectivement GFS surestime le dynamisme du thalweg Atlantique et son interaction avec le cut-off Ibérique. Dans le même temps, je pense aussi que le décalage "structurel" à l'ouest des dorsales par rapport au début du mois n'est pas forcément propice à une propagation de celles-ci vers la Scandinavie et donc à une circulation continentale (un blocage Scandinave nécessitant souvent une 1ère puissante advection douce au niveau de l'Europe occidentale). Je verrais bien une sorte de compromis : ni douceur humide, ni froid sec mais plutôt une France en marge tant du thalweg européen (coulée froide) que du cut-off Ibérique (advection douce). Plutôt une dominante O/NO donc. En temps sensible, ça donnerait quelque chose de gris, plutôt dans les normes de saison avec quelques faibles passages pluvieux. C'est un peu comme ça que je vois la 1ère décade de novembre.

Quand on met du Navgem, du Gem et JMA dans le même post c'est que ça sent le sapin ^^. Plus sérieusement, pour regarder souvent GEM quand les situations sont limites il ne vaut pas grand chose par rapport à notre trio de tête. Avec lui c'est toujours un temps d'avance... latence, et ce n'est pas qu'une impression car les stats confirment qu'il est même dépassé par... CFS sur la prévision à j+8, c'est dire. Image temporaire : Pour revenir brièvement à la prévision, on joue quand même de malchance avec cette goutte froide Ibérique quasi statique qui advecte une certaine douceur repoussant la coulée froide aux limites de nos frontières (au moins dans un premier temps). On notera la belle répartition des anomalies de température de part et d'autre de la France qui préfère faire les yeux doux aux pays latins qu'à la rigueur orientale. Pour revenir à la prévision, quelques commentaires par rapport au diagramme matinale de GFS : Tout d'abord la baisse progressive des température est toujours d'actualité début novembre (flux de N/NO en lien avec un thalweg qui va tangenter le nord de nos frontières entre le 2 et 4 novembre), reste à savoir si cette baisse sera durable ou simplement temporaire. On peut observer sur le panel grosso modo 2 clusters : - 1er groupe de scénario : maintien d'un certain dynamisme au niveau de la goutte froide Ibérique. Interaction/réalimentation par décrochage d'une anomalie basse qui cisaille également la crête de notre dorsale Atlantique => coulée froide sur l'Europe orientale, flux de S/SO sur la France, humidité possible. Vision du déterministe, soutenue par une grosse moitié des scénarios : - 2nd groupe : Pas d'interaction et un thalweg Atlantique beaucoup moins dynamique qui glisse sur la partie orientale de la dorsale Atlantique => passage progressif en flux de N, migration possible de la dorsale Atlantique vers les latitudes nordiques, continentalisation du flux. Scénario minoritaire mais je crois qu'on peut y rajouter CEP dans une version soft (sortie à 144h au moment où je rédige ce message) Bref, 2 grosses incertitudes à suivre avec attention ces prochaines sorties : - Intensité et localisation du décrochage Atlantique : particulièrement dynamique sur GFS il coupe la chique de notre dorsale et réalimente le cut-off Ibérique - La propagation de nos hauts géopotentiels vers la Scandinavie qui pourrait favoriser une continentalisation du flux et le glissement d'anomalies basses de l'Europe centrale vers la France

Nos 2 irréconciliables :

Je ne sais pas, juste un sentiment que les modélisations et le temps sensible des dernières semaines ne sont pas inintéressants (globalement). Mais comme tout sentiment, celui-ci est personnel et nécessairement subjectif. Il doit aussi y avoir une certaine forme de relativisation de ma part par rapport aux cartes de l'année dernière à pareille époque :

Que de pessimisme Fil. Quand la synoptique ne laisse rien entrevoir comme en septembre avec un flux de SO indéboulonnable on râle et quand les cartes laissent entrevoir du changement, on râle à nouveau... Octobre va connaitre des T° sous les normes et a permis de connaître plusieurs jours en flux d'est sec, tantôt nébuleux tantôt ensoleillé et souvent venteux. Il y a eu des passages pluvieux, parfois orageux (demain ?) et même quelques flocons sur les sommets. On a eu de la goutte froide, du drain continental, du flux de sud et dans quelques jours un temporaire AF. Bref, ni de l'estival ni de l'hivernal mais un temps de saison, il manque un peu de zonal et du nordique mais on ne peut pas tout avoir non plus hin ;). Idem pour la synoptique LT, est-ce vraiment une surprise de voir la carte parfaite d'hier matin avec un puissant AG remise en question ? Est-ce la faute à une loi immuable d'évolution vers la synoptique la plus défavorable ? Outre le fait qu'on était alors à h+200 ; en s'approchant de l'échéance on a toujours des anomalies secondaires qui complexifient la prévision. Ca a toujours été comme ça. Cette image du panel, moi je l'aime bien : Non pas parce qu'elle nous garantit un flux de N mais parce que c'est tellement le bordel sur l'Atlantique qu'on peut connaître un peu de tout du doux humide au froid sec. J'aime bien cette image parce qu'il y a de l'incertitude, qu'elle est atypique et que même si elle ne nous est pas favorable dans un premier temps, elles laissent des portes ouvertes. Par rapport à ces derniers mois, c'est déjà une satisfaction pour moi.

Et finalement pas de gelée avec une Tn de 0,6°, décidément. Pour mémoire, ces dernières années il avait fallu attendre le : 23 novembre 2015 : -0,8° 7 novembre 2014 : -0,9° 31 octobre 2013 : -0,2° 28 octobre 2012 : 0° 21 octobre 2012 : -1,2° En supplément quelques graphiques avec tout d'abord le nombre de Tn < 0° en automne : Et en hiver (2015/2016 étant un ovni à l'échelle des 90 dernières années) : Difficile de tirer des conclusions de ces graphiques mais on constate tout de même un semblant de cycle de 8/10 ans en général interrompu par 1 à 2 années peu "gélifères" (30 gelées) même si ces dernières années les cycles froid semblent plus faibles. Ca fait longtemps également qu'on n'a plus atteint la barre des 60 gelées pourtant assez fréquente avant les années 1990.

Oui, même s'il ne fallait pas s'attendre à autre chose en terme de communication officielle de la part d'EDF, je trouve ce passage particulièrement optimiste : Je me demande bien lesquelles. A priori, dans l'hypothèse la plus favorable c'est minimum 4 tranches qui seront indisponibles au 1er trimestre 2017 et dans l'hypothèse pessimiste on est plus proche de la dizaine. Or quand on sait qu'en février 2012 on était à flux tendu (même avec les importations) avec seulement 3 tranches en maintenance y a de quoi s'interroger. Alors évidemment, la vague de froid de 2012 a un taux de retour de l'ordre de 10/20 ans (5ème la plus froide depuis 1947) et que la probabilité d'en connaître à nouveau une de la même intensité est marginale elle n'est pas pour autant nulle. J'ai bien l'impression que c'est la 1ère année depuis bien longtemps que le risque est réel. Le REX de cette vague de froid est particulièrement éclairant notamment lorsqu'on le met en relief avec les articles de ces derniers jours : https://eco2mix.rte-france.com/uploads/media/pdf_zip/alaune/Rex_Vague_froid-2012.pdf Un passage de cette synthèse avec donc à l'époque seulement 3 tranches HS : Alors peut-être que les capacités d'importations sont plus importantes depuis 2012 (?)... mais on peut supposer que la consommation l'est également, notamment dans le domaine industriel ("reprise" économique oblige). Quid également des réserves hydrauliques avec la sécheresse de ces derniers mois ? A l'époque celles-ci étaient dans la moyenne et avaient permis de jouer le rôle de variable d'ajustement. Le timing de ces révisions de sécurité n'est pas idéal et on peut supposer que les pressions vont être fortes sur l'ASN pour autoriser le redémarrage... A suivre.

Effectivement, plus l'échéance approche plus le flux d'est se fait résistant. C'est une constante depuis maintenant 3-4 semaines la faute à cette piscine de basse pression constamment réalimentée au niveau de l'Europe centrale/bassin Méditerranéen. On est en train de remonter la moyenne annuelle de nos flux continentaux. 2 cartes pour montrer cette inversion de circulation atmosphérique en basse couche (ici à 850 hPa). La 1ère représente l'écart par rapport à moyenne des vents zonaux de juillet à mi-septembre ; en dessous la même carte mais de mi-septembre à mi-octobre cette fois-ci. Une valeur > 0 signifiant un vent d'ouest plus présent que la moyenne et vice versa : Pour le court terme, on notera plusieurs faibles passages pluvieux sur les frontières nord notamment cette nuit et jeudi soir en lien avec une petite goutte froide actuellement sur les Pays-Bas. Le vent sera également présent dans ces mêmes secteurs avec des rafales comprises entre 40 et 50 km/h.

Je me permets de remonter ce message avant qu'il ne soit oublié, si d'aventure quelqu'un a le temps de modifier la climato de septembre.

Un simple copier/coller (sans passer par la citation) du 1er post de Lolox sur ce topic suffit à faire apparaitre les webcams : Ex : LA BRESSE - HOHNECK : Front de neige (900 mètres) : Vue sur les "Hauts de Vologne" (1170 mètres d'altitude) : LA BRESSE (Grand Artimont) (1220 m). Avec vue sur le Hohneck et le Kastelberg en arrière plan : Le Col de la Schlucht (1139m) : LE HOHNECK : -> Webcam du sommet du Hohneck, 1366 mètres :

Une idée de la fréquence de retour d'un tel épisode ? En tout cas, pour l'instant au moins 4 stations avec un cumul > 300mm depuis le début de l'épisode, ça commence à causer : Saint-Gervais : 364mm Castanet-le-Haut : 357mm Col de la Rossatière : 347mm Octon : 318mm Et toute une flopée entre 100 et 200mm. L'impression que j'ai à la lecture de ce fil (peut-être à tort) c'est que les cumuls sont importants mais qu'en terme de conséquences cela reste "banal" (tant mieux) en raison notamment de précipitations relativement étendues temporellement. Merci pour le suivi ;).

Ah ok, non mais dans ce cas là on est d'accord ^^. C'est juste que là où toi tu vois redistribution des cartes moi je vois plutôt une certaine continuité avec un thalweg moribond en flux de NO qui aurait tendance à s'isoler en goutte froide vu les 2 mastodontes de part et d'autre de notre pays (et donc du coup une synop proche de la mi-septembre, début octobre). Pour moi le changement ce serait de voir une circulation plus zonale se mettre en place avec des latitudes nordiques plus dépressionnaires qu'elles ne le sont actuellement. Or rien de tout ça à l'horizon -même à des échéances farfelues-. J'ai l'impression qu'on va rester globalement dans du sec et de l'anticyclonique pendant un moment encore (ce qui n'exclut pas quelques passages pluvieux ici ou là) : Pour l'anecdote, petit événement vendredi car ça ce sera la 1ère fois depuis le 16 juin (!) qu'on descendra sous les 1008 hPa.

Franchement, moi je ne comprends pas vraiment où vous voyez (enfin surtout Pablo ) un changement, même simplement potentiel sur les cartes de ce matin . Ca c'est ce que l'on a connu à la mi-septembre. Dorsale Atlantique, anti-européen et entre les 2 un bref couloir à goutte froide favorable à la France : La situation que l'on connait actuellement, je ne reviendrai pas dessus tout le monde la connait. AS, circulation sous blocage et interaction avec anomalies basses atlantiques. Et ce qui est pour l'instant modélisé à LT à échéance raisonnable c'est ça : courbure dépressionnaire sur le Groenland, AA sur l'Atlantique, redressement du flux et régions Scandinaves toujours en anomalies positives Idem d'ailleurs pour la moyenne qu'on peut supposer lissée vu l'échéance : La différence par rapport à ce que l'on connait actuellement est quand même ténue. Et la diagramme est trompeur parce que le tube bas à 850 et 500 hPa qu'occupe GFS c'est du froid issu de la goutte froide qui s'isole et se continentalise. Et quand on regarde le panel, très sincèrement y a beaucoup plus de chances que ça bascule à nouveau en flux d'est qu'en flux d'O/NO/N (pas un seul scénario de ce type ce matin) avec un courant jet toujours à des latitudes bien élevées pour la saison : En fait, j'ai l'impression de voir tout le contraire de toi Pablo je tape peut-être à côté avec mon analyse et dans ce cas je veux bien qu'on m'explique parce qu'avec le matériel dont on dispose sur les modèles ce matin je ne vois pas de redistributions (et à vrai dire ni de signes avant-coureurs même en extrapolant).

Pas mal tout de même, près de 20 ans ça commence à causer. Pour la D1 d'octobre 1936 ça confirme une nouvelle fois, je trouve, que l'intensité du blocage (au sens de puissance de l'advection de haut géopotentiels initiale) est rarement corrélée par chez nous à l'ampleur de la vague de froid. En bref, vaut mieux avoir un "petit" blocage bien placé qu'un mastodonte qui a tendance naturellement à "retomber" et retrouver ses racines. C'est particulièrement parlant sur cette carte je trouve (à comparer notamment aux grandes vagues de froid, dont 1936) : En plus, pour le coup c'est vrai qu'il n y avait pas grand chose à drainer. Désolé pour le HS ;).

Pour le coup, je ne trouve pas cela si étonnant ;). On a été constamment dans le rebord entre guillemets doux et nébuleux de ce flux d'est qui a très rapidement été coupé de ses racines continentales. A cette période de l'année, avec un continent encore relativement doux, je me demande si à température égale en altitude il n'est pas préférable d'avoir plutôt un flux de N, souvent moins venteux et plus favorable au gel lors des éclaircies nocturnes.