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  1. Ah, les ronéos !! Je les sniffais autant que les bâtons de colle UHU ! 😛 Les applis ne sentent rien, quelle tristesse la vie scolaire aujourd'hui !
  2. En continuant à tenter la qualité. Ça n'enrayera pas le machin mais ça permettra à celles et ceux ayant encore quelques neurones d'avoir un site qualitatif à disposition.
  3. @Nico 14, et ceux intéressés naturellement, voici les moyennes d'ensembles Z500 et MSLP (pression réduite au niveau de la mer) d'IFS 49r1 pour jeudi 0h UTC : La valeur mini de la moyenne de l'ensemble est à 977.1 hPa avec un écart-type proche de 10 hPa...
  4. Bien est mieux que pas bien bien que ce soit bien de dire ce qui est bien ou pas bien pour bien répondre au bien fondé de la question. C'est bien difficile et pas sûr que ce soit bien pour l'esprit ! Plus sérieusement, quelques cartes d'ARPEGE 12z depuis le site données publiques de MF : La PV 500 (Tourbillon potentiel à 500 hPa) jeudi à minuit UTC. La tropopause correspond conventionnellement aux valeurs 1.5. Au-dessus de 1.5 (ou 2), on passe du côté de la stratosphère. On remarque donc deux intrusions d'air stratosphérique à seulement 500 hPa : une au nord-ouest de la dépression, l'autre, allongée, sur son flanc sud-est. Le point de rosée à 500 hPa (il n'est pas qu'utilisé à 2m ). On y retrouve nos deux intrusions d'air stratosphérique particulièrement sec, avec un gradient très resserré à l'arrière du cœur chaud et très humide humide. L'influence sur le développement n'est pas négligeable et tous les modèles voient ce gradient. À voir ce qu'il en adviendra... La MSLP entre mercredi et jeudi, vu le « retard » pris par rapport aux anciennes simulations : La TKE 925 (l'énergie cinétique de turbulence, fondamentale pour le calcul des rafales). Le relief perturbe indéniablement le champ à ce niveau. Toutefois, les valeurs restent élevées, principalement au niveau du gradient suscité. ARPEGE 12z simule ainsi des rafales possiblement supérieures à 70 nœuds sur le centre-ouest, 50 nœuds dans les terres. S'il y a des phénomènes convectifs se rajoutant, d'intenses valeurs sont possibles (risques...)
  5. Non, ECMWF les diffusera normalement un mois avant la date prévue du changement opérationnel. Déjà là, la diffusion est aléatoire : le 0z du jour a été dispo en milieu d'après-midi alors qu'avant-hier, c'était presque 36h après. J'ai les moyennes et écarts-types de l'ensemble depuis déjà plus d'un mois mais je ne les ai pas automatisé encore. Si je peux, j'essaierais de faire une génération manuelle ce soir.
  6. Ce n'est pas parce que la transition extra-tropicale s'initie seulement ? Ce processus influe fatalement sur le reste et celui-ci reste délicat à modéliser. Les simulations résultantes sont donc imparfaites/incomplètes.
  7. On a tous été jeune et on peut le rester ! 🙂 Bon moi, à vos âges, je commençais à fréquenter le CDM de Toulon-La Mitre et j'admirais les sorties télétex ou sur des imprimantes à aiguilles !
  8. Peut-être un personnel de MF peut avoir une info. Le site MedLab est totalement en carafe depuis un an. Auparavant, certaines zones étaient encore mises à jour. J'avais contacté MF à l'époque avec une réponse évasive sur le fait que les données n'étaient pas gratuites et que c'était donc embêtant de les fournir par ce site. Désormais, tant du côté de MF et que de ECMWF, les données bases RR sont publiques, excepté AROME forcé par IFS. Est-ce que les algos utilisés sont devenus obsolètes ? Est-ce que le site peut être remis à jour automatiquement ? C'était bien utile dans la prévision d'épisodes méditerranéens et ça tombait bien puisque c'était le but de ce portail.
  9. En retard également sur IFS 49r1 0z par rapport au cycle précédent et une trajectoire un peu plus nordique avec un gradient toujours très serré. La trajectoire de Kirk calculée par IFS 49r1 0z s'infléchit vers le nord-est plus tôt que lors du cycle précédent (cf mon message de ce matin, page précédente). Cela peux expliquer ce décalage...
  10. En attendant Kirk, il conviendrait aussi de s'attarder sur les pluies orageuses demain et après-demain. Une dépression mature nommée Gerda et son anomalie d'altitude sont synchronisés au large de l'Irlande. Des hauts géopotentiels sont présents sur le Groenland et des bas géopotentiels sont installés sur le nord de la Scandinavie et le nord-ouest russe. Une faible crête transite sur la France à l'avant d'un front chaud qui aborde la façade atlantique (coude des isobares). Un front froid s'étire jusqu'à l'est immédiat des Açores (coude...). On remarque un thalweg à l'ouest de Gerda pointant vers Terre-Neuve. On déduit que de l'air chaud s'élève de la Méditerranée vers le nord-est de l'Atlantique. La maturité de Gerda suggère que l'air chaud a probablement atteint le flanc nord de la dépression. Ces deux points se vérifie avec la carte des advections thermiques à 850 hPa, à gauche. Le quadrant nord-ouest de Gerda est déjà sous des advections positives. Les advections de tourbillon (vorticité) à 300 hPa montre une advection positive (cyclonique) et négative (anticyclonique) marquée et cohérente au niveau des fronts, respectivement à l'avant et à l'arrière. Dans cette configuration, le front chaud se déplace vers le nord-est et le front froid continuera de s'étire du nord au sud. Au niveau du thalweg sur le flanc ouest, les advections de températures et de tourbillon se renforcent nettement. L'advection de tourbillon, en haute altitude (300 hPa), reste en amont de l'advection de température en basses altitude (850 hPa). Celui-ci devrait donc poursuite sa route autour de Gerda, peut-être en se renforçant. Sur le plan de l'humidité (non montrée), les quantités d'eau disponibles demeurent conséquentes, principalement sur le secteur chaud de Gerda, ce qui est logique. On peut ainsi tabler sur des pluies modérées à localement fortes demain sur une grande partie du pays, entre le front chaud qui s'évacue par l'Allemagne et le front froid venu de l'Atlantique. La rotation du thalweg vers le sud devrait logiquement advecter de la chaleur et de l'humidité en aval. Cela déstabiliserait l'air postérieur au front froid : les basses couches se réchaufferait tandis que les hautes couches resteraient froides. Cela suggère un renforcement progressif des pluies en prenant un caractère orageux lors du décalage vers l'est du front. Cette orientation méridienne permet aussi à l'humidité méditerranéenne d'être advectée outre sur le domaine méditerranéen vers le nord-est du pays via la vallée du Rhône, le Massif central et les Alpes faisant office de forçage convergent. On peut alors émettre le risque de fortes pluies orageuses sur le quart nord-est plus ou moins élargi, avec double advection thermique et humide atlantique et méditerranéenne couplée à une convergence de basses couches et aux reliefs. Près de la Méditerranée, le forçage orographique permettra aux pluies de se renforcer sur les Cévennes, de façon très classique : le marin, forcé par les reliefs maralpins, provençaux et corses, converge avec le vent de sud sur le golfe du Lion au large du delta jusque sur l'Hérault et le Gard. Dans le courant de sud, ces pluies déborderont vers l'Ardèche et le sud-est de la Lozère. Des décalages de la convergence et de l'intensité des vents peut permettre aux plaines littorales de subir des averses, voire des orages. Ascendances (rouges) à 500 hPa selon GFS et caractéristiques de la masse d'air + convergences selon le modèle de Kachelman (qui est « suisse » car l'entreprise mère est suisse mais qui n'a rien à voir avec Météo-Suisse) forcé par IFS : Pour la nuit de lundi à mardi et mardi, le thalweg de très courte longueur d'onde s'enfonce vers le sud, en direction de l'Espagne. L'écoulement se redresse au secteur S à SWW sur le pays. Le forçage animé par l'anomalie de hautes altitudes, couplé à de fortes divergences, boostent les ascendances, principalement sur la façade est du pays. L'humidité d'origine méditerranéenne reste omniprésente sur ces secteurs, la PWAT oscillerait entre 30 et 45 mm, surtout pressente en basses couches. Plus haut, le taux d'humidité baisse ce qui peut s'avérer intéressant en cas de convection. Les lapse rate sont prévus haut, notamment en couche intermédiaire, pouvant booster une convection initiée plus bas par forçage (convergence, orographie). Les orages pourront donc être forts et particulièrement pluvieux de l'est du golfe du Lion au golfe de Gênes jusqu'aux frontières allemandes. Même si, selon les endroits, des orages ne se déclenchent pas, les pluies seraient fortes avec une composante convective. Des rafales sont possibles, en plaines comme en montagnes. Ascendances à 500 hPa et Jet + divergences à 300 hPa (lignes plaines et « + »), par GFS : Quelques cumuls en 24h par différents modèles : L'approche de l'ex-Kirk se ferait déjà sentir en fin de journée avec le renforcement des pluies sur la façade atlantique. Les prévisions devront être affinées pour mieux cerner les risques pluvieux et venteux mais ceux-ci s'avèrent élevés bien qu'aucune certitude ne soit permise.
  11. Sur le nord-est, des valeurs > 130 km/h sont simulées sur des mailles relativement larges. Certes, ce sont possiblement des crêtes, Morvan, Vosges ou Jura par exemple, m'enfin, je reste pour ma part méfiant. Peut-être l'observation sera d'une grande banalité, n'empêche que le risque demeure présent. Mieux vaut avertir d'un risque t s'y préparer même si rien ne se produit que d'être surpris par un évènement intense. Oui, l'observation reste la donnée la plus fiable quoi qu'on puisse dire. @Pan l'a bien montré hier qu'avec la seule observation les grandes lignes du futur de Kirk étaient déjà tracées sans avoir besoin des modèles. Ça demande des connaissances, c'est vrai, pas grand monde les ont ici surtout dans le temps dont nous disposons. Mais est-ce utile de s'étriper sur les modèles ? Sans connaissances particulières, ne serait-il pas plus fiable de considérer les simulations entre H0 et H24 afin de comparer avec les observations ? Les spécialistes l'affirment, la transition extra-tropicale demeure un phénomène complexe, source d'inconnues. Les grandes lignes sont quant à elles connues, la France sera impactée, entre nord-ouest, centre-ouest ou sud-ouest, avec des vents encore imprécis mais possiblement tempétueux (voire +) et des fortes pluies. L'épisode s'évacuera par le BéNéLux et l'Allemagne. Les détails seront à préciser vers H-24. Le plus sain me paraît de parler des risques. Si rien ne se passe, ma foi, tant mieux, excepté la frustration des passionnés. S'il y a du grabuge, la prévention aura été faite, du moins sur IC. Tous les modèles ont leur intérêt. Toujours facile après coup de dire qu'untel ou untel a été meilleur (sur quels critères ?? Chaque modèle aura été bon sur certains paramètres). Le but d'une prévision est aussi de prévenir même si la réalité se révèle finalement plus faible. La culture du risque en France est certainement moins fiable que les modèles ... 😉
  12. Excuse-moi, ICON, ICON-EU et ICON-D2 sont tous des modèles du DWD. IFS 49r1, 12z d'hier soir (dispo que ce matin) : IFS opérationnel 0z : On remarque une puissante intrusion sèche à l'arrière du front froid, jusqu'à des altitudes basses. Les gradients thermique et humide se resserrent fortement et le front s'active en progressant vers le nord-est et l'Allemagne/Pays-Bas. Ce fort contraste est un facteur d'accélération du vent. ICON et ICON-EU amplifient ce contraste déjà modélisé par les autres modèles à des degrés divers. La présence d'un pli de tropopause (tropopause folder, son altitude perd entre 4 et 5000 mètres en une centaine de km) en approche, le tourbillon s'accroît. À mon humble avis non expert, les ingrédients sont les mêmes sur toutes les simulations mais avec des dosages et des timings qui diffèrent. L'intensité qui sera atteinte me paraît déterminée par le dosage final : quel sera le gradient humide notamment ? L'advection de tourbillon ? L'impact des reliefs, selon la trajectoire, notamment l'arc alpin et le débouché de la vallée du Rhône venant faire convergence ? Le centre-ouest et le nord-est ne me semblent pas être soumis aux mêmes configurations. Le centre-ouest, l'intensité n'est pas encore définie mais il n'y a pas vraiment d'indétermination sauf si la trajectoire venait à être revue. C'est au nord-est que les inconnues me semblent les plus fortes avec des risques intenses (et non des certitudes !). Les pluies sont également à considérer bien que ce ne soit pas l'objet du topic. Gerda, Kirk, Leslie
  13. Plutôt des parages du golfe de Guinée que des Caraïbes, pour le reste je suis d'accord. Notons les propositions d'IFS 49r1, la prochaine version opérationnelle (fin novembre), 12z hier, 0z d'aujourd'hui (le 12z n'est pas encore accessible) : des vents violents sur le nord-est. EDIT : la trajectoire de Kirk d'après IFS 49r1 0z : EDIT 2 : @Nico14, HAFS-B 12z abaisse la trajectoire vers le sud d'environ 200 km, diminue l'intensité sur le centre-ouest et la hausse sur le nord-est où plusieurs simulations recreusent temporairement la dépression entre le nord de la France et le nord de l'Allemagne. Évolutions 0, 6 et 12z du jour : OFCL = scénario officiel du NHC AVNO : scénario GFS Les autres correspondent au nom des modèles.
  14. Joyce ? Kirk userait-il de la téléportation de l'Enterprise pour la réanimer du monde défunt des Klingons ?
  15. Très schématiquement, vu la trajectoire et le train dépressionnaire qui s'ensuit, les cumuls d'eau sont logiquement anticipés comme élevés : H0 -> H24 -> H48 -> H72 Cumuls simulés pour la semaine (avec cette demie-journée de dimanche qui ne pèse pas bien lourd dans ces totaux) : IFS, GFS, GEM et ACCESS-G dans leur cycle 12z d'aujourd'hui. Peu de régions européennes seront épargnées, principalement par effets de foehn. Pour le week-end, on peut noter la distinction entre GFS et IFS. On aurait le temps d'y revenir !
  16. La vigilance en application brute d'ARPEGE 12z à J+3 et J+4 :
  17. Le DWD publie dans son analyse cette grande incertitude concernant l'évolution de Kirk après sa transition extra-tropicale : « sur l'Atlantique, une dépression tempêtueuse née de l'ouragan majeur Kirk s'approche. Sa transformation en cyclone extratropical comporte des incertitudes prévisionnelles considérables, ces incertitudes ensuite deviennent elles-mêmes importantes pour [le temps sur notre pays]. » [ EDIT : de plus, le DWD note la mise à mal et les incohérences des modèles, dont IFS, lors de l'entrée de Kirk dans la circulation d'ouest et sa transition extra-tropicale ultérieure ] Par ailleurs, l'analyse évoque également une dépression de type Shapiro Keyser (distinct du modèle norvégien classique), ce que pourrait confirmer, entre autres, la présence d'un cœur encore chaud en basse troposphère dans sa cyclogénèse (peut-on encore parler de cyclogénèse à ce moment-là ?), la fracture front froid / front chaud et sa forme en T, sans occlusion. IFS 0z à 700 hPa :
  18. Le mieux serait d'ouvrir un topic dans la rubrique Questions-Réponses. Rapidement : GFS est le nom du modèle : Global Forecasting System, calculé par le NCEP IFS est le nom du modèle : Integrated Forecasting System, calculé par ECMWF. CEP est juste le début de l'acronyme ECMWF en français : CEPMMT. UKMO n'est pas le nom du modèle, c'est simplement United Kingdom Meteorological Office (le MF britannique, souvent abrégé en Met'Office). Le nom du modèle est en fait UM : Unified Model. ICON est un modèle global, il se suffit à lui-même (comme IFS, GFS, ARPEGE ou UM par exemple). Il est calculé par le DWD (le MF outre-Rhin) en association avec d'autres instituts allemands. ICON-EU est un modèle régional à maille plus fine. Il est forcé par ICON, c'est-à-dire qu'il va intégrer les conditions initiales fournies par ICON et que les conditions aux limites de son domaine (schématiquement, comment il considère les données aux frontières de son extension géographique et temporelle) sont également fournies par ICON. Mais il a ses propres calculs, physiques et schémas d'implémentation. ICON-D2 est lui forcé par ICON-EU et donc, indirectement, par ICON. Un peu comme des poupées russes. Tu as le même lien entre AROME, modèle régional, et ARPEGE, modèle global. Il existe aussi une version d'AROME forcée par IFS.
  19. 900 hPa est de l'ordre de quelques dizaines de mètres au vu de la pression au centre d'un cyclone tropical. L'onde de tempête ou les vagues (selon la topographie) permettent donc un transfert d'énergie cinétique ? Tu as raison d'avoir peur J'ai squizzé l'aspect barotrope du système, pourtant fondamental. L'énergie apportée par l'océan s'équilibre donc avec l'évaporation et c'est la chaleur latente (donc potentielle) qui devient le principal moteur du système. C'est une brique que je n'avais pas saisie et qui s'emboîte parfaitement avec le cycle convectif. D'où cette idée d'une advection chaude de l'environnement. Comment peut être suggérée l'advection chaude ici ? Le non parallélisme des T et Z 925 en périphérie du cyclone est suffisant ? Évident !! Des réflexes de base qui me manquent... Merci pour les corrections apportées
  20. [ Parenthèse ] Ce sont surtout nos analyses qui manquent de fiabilité. Ça me laisse toujours pensif des personnes isolées sans connaissances approfondies (ce n'est pas péjoratif, c'est un simple fait, et je m'y inclus) osant défier des équipes internationales de chercheurs pluri-disciplinaires. Non pas que les modèles qui découlent de leurs travaux soient parfaits, loin s'en faut et leurs erreurs sont nombreuses, mais ne faudrait-il pas commencer à rechercher la cause de ces prévisions « aléatoires ou volatiles » dans notre méconnaissance du fonctionnement des modèles, de leur points forts et faibles, de leurs limites techniques et conceptuelles, etc. ICON par exemple a des caractéristiques spécifiques, notamment sur le non-hydrostatisme, d'où son nom (ICOsahedral Non-hydrostatic model). Il peut ainsi dans certaines configurations, montrer des potentiels moins perceptibles chez d'autres modèles globaux ou les amplifier, apportant ainsi un signal. Et notre méconnaissance de la météo (la science météorologique). Certains penseront que je suis donneur de leçons, tant mieux si ça les rassure en leur évitant de se pencher sur leurs propres faiblesses en météo. Ne pas savoir n'est pas un drame. J'ai d'énormes lacunes en météo. Soyons humbles et arrêtons à tout bout de champ de tancer les modèles dès que nos prévisions ne sont pas ou plus conformes. Parfois, c'est dû aux modèles, souvent ce sont nos erreurs. [ /Parenthèse ] Ce matin, 2 groupes de simulations. On retrouve d'ailleurs une appétence avec la conception sous-jacente des modèles concernés. Groupe 1 : GFS et ICON ainsi que les modèles basés soit sur les données initiales soit sur leur cœur conceptuel. La trajectoire est plus nordique et la dépression est plus creuse. Groupe 2 : IFS, UKMO (et ACCESS-G dont le cœur est similaire) et GEM qui ont une trajectoire plus méridionale et un creusement moins profond. Entre eux, on note aussi quelques différences de timing, UKMO et ACCESS-G prenant 12 bonnes heures de retard par rapport à IFS.
  21. IFS 0z version 49r1 (prochaine version opérationnelle d'IFS), en test depuis fin juillet : Pour info, on observe aussi un creusement explosif le 12 octobre sur le cap Finisterre, par le même modèle , en sortie gauche d'une « branche » du Jet en orientation méridienne :
  22. C'est un peu le but quand même 🤔 Les précédents intervenants signalent le risque, en augmentation. Aucune certitude n'a été émise. Le risque d'un temps simplement agité existe mais est-il nécessaire de l'évoquer systématiquement ? La transition extra-tropicale de Kirk va être un élément déterminant pour connaître la suite de l'histoire. C'est un processus hautement chaotique, entre échelle synoptique, relativement bien caractérisée par les modèles et échelle quasi aérologique avec de nombreux évènements sous maille pouvant être assez bien représentés individuellement par les modèles globaux mais leurs interactions réciproques le sont beaucoup moins. Les incertitudes subsistent sur l’intensité du phénomène (si celui-ci parvient jusqu'à la France). Évolution simulée entre les cycles 6 et 12z par HAFS-B (NCEP/NOAA) : La version HAFS-A (maille plus large, 6km au lieu de 2 km) est un peu moins intense dans sa proposition. Cependant, les deux modèles suggèrent une trajectoire s'inscrivant plus au sud et une accentuation du vent et des précipitations entre les deux cycles. PS : précipitations en pouces (x 25.4 pour des mm) et un nœud (kt) vaut 1.852 km/h Juste pour constater la spirale convective (tourbillon cyclonique à 850 hPa, analyse HASF-B)
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