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_sb

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  1. La réponse est plus complexe qu'il peut paraître de prime abord. Schématiquement, le cœur stellaire « brûle » de l'hydrogène (principe de fusion thermonucléaire) grâce aux températures atteintes par compressions gravitationnelles (les différentes couches supérieures qui s'écrasent vers le centre). Grâce à cette fusion, le Soleil reste en équilibre hydrostatique. La fusion de l'hydrogène ne fait pas « évaporer » la masse dudit hydrogène puisqu'on a en sortie de réactions (cela se fait par plusieurs étapes en partant de noyaux d'hydrogène, soit un proton, pour former du deutérium (proton+neutron), pour obtenir finalement un noyau d'hélium 4), de l'hélium et diverses particules élémentaires massiques et non massiques (il peut y avoir d'autres types de fusion « secondaires » selon l'étoile considérée). Ce qui est produit ne s'évacue pas instantanément vers la surface, même pour des particules comme les neutrinos. Par les phénomènes d’absorptions / réémissions, radiations / convections, fissions secondaires, le temps de sortie vers l'espace court sur des échelles temporelles très longues. En gros, l'hélium s'accumule dans le noyau du Soleil à la place de l'hydrogène. Seule l'énergie électromagnétique s'échappe au bout de ces longs temps ; elle représente de l'ordre de 0.5% de la masse d'hydrogène « brûlée ». Le différentiel de masse est donc infime. Parallèlement, le volume du Soleil varie. Bref, l'effet purement gravitationnel de la combustion de l'hydrogène est négligeable sur une échelle en milliards d'années. En fait, tant qu'il est dans la « séquence principale » de sa vie. En revanche, en interne, la gravitation joue un rôle. Sa luminosité (éjection électromagnétique) augmente très lentement : cette hausse (calculée à ~ 7% par milliard d'années) signe son besoin d'accroître lentement mais sûrement le nombre de fusions thermonucléaires pour compenser la production d'hélium, plus lourd que l'hydrogène, qui s'accumule en périphérie du noyau ce qui élève la pression gravitationnelle. Oops ! Je m'éloigne de ta question ... Un autre point à considérer est que l'orbite de la Terre n'est ni parfaitement circulaire ni fixe. Bien que le Soleil soit, de très loin, l'élément le plus massif du système solaire, les autres corps, notamment Jupiter (~ 1/1000 de la masse du soleil), agissent aussi gravitationnellement sur le Soleil. Le Soleil n'est donc pas tout à fait au centre du système solaire et les orbites des planètes, dont celle de la Terre, sont des ellipses. Elles ne sont pas fixes non plus car les planètes s'influencent mutuellement et la courbure de chaque orbite évolue en fonction. En résumé, les influences gravitationnelles des corps du système solaire entre eux génèrent des perturbations bien plus grandes que la perte de masse du Soleil par sa radiation électromagnétique. PS : j'écris hydrogène, hélium 3 et 4, deutérium, ... il est entendu qu'il ne s'agit pas d'atomes, impossible à obtenir avec une telle énergie thermique, mais de noyaux atomiques (proton(s) + éventuellement neutron(s)).
  2. On peut avoir des périodes relativement longues de stratus ou de brouillards au printemps avec les premiers flux faibles qui remontent d'Afrique du nord sur une Méditerranée à son minimum de températures, avec des inversions humides rentrant parfois assez loin des côtes. À l'inverse, en saison froide, les situations anticycloniques sur le pays provoquent généralement un minimum relatif en Méditerranée, généralement en mer Tyrrhénienne sinon en mer Adriatique, générant un vent de terre suffisant pour écarter ces phénomènes. Un autre phénomène en situation de calme anticyclonique sont les brises catabatiques que l'on rencontre en hiver où l'air froid et sec des sommets (Cévennes, Alpes du sud, Préalpes et autres massifs secondaires) descend la nuit par gravité vers les plaines. C'est fréquent dans les vallées mais ça s'observe aussi à une échelle plus large.
  3. Le vent, relativement discret jusque là, autour des 40-50 km/h en rafales, s'est ici aussi levé brutalement depuis 2 bonnes heures. Température en baisse forte : 5.1°C sur le balcon. (https://www.openwindmap.org/PP230)
  4. Le temps venteux prévu pour vendredi / samedi a commencé à se décider samedi dernier sur le Pacifique : - une onde tropicale s'est développée au sud d'Hawaï : elle a advecté temporairement une petite masse très chaude et humide en direction du nord. Cette masse a été rapidement aspiré par une cyclogénèse dynamique au large des côtes californiennes le long du front froid de cette dernière. - 24h plus tard, le VP est compact sur le Pacifique nord-ouest et, à l'avant, il a soulevé une vigoureuse pulsion chaude de HG le long des côtes ouest du continent nord-américain, expulsant la dépression précédente. - À partir de là, cette dorsale, sur son flanc est, produit actuellement un déferlement d'air froid sur l'Amérique du nord (on voit bien ci-dessous la marque de ces centres d'actions, avec le bout du VP à l'extrême gauche, la pulsion chaude de la dorsale et le déferlement sur son flanc droit) : Ce déferlement génère un gradient thermique resserré sur le sud/sud-ouest des USA, au moment même où les restes du drain chaud et très humide que j'évoquais circule sur le sud des USA. Celui-ci fournit l'amorce à un cocktail explosif grandement réalimenter par les eaux chaudes du golfe du Mexique. Un puissant flux humide se produit qui se phase idéalement ou presque avec le Jet (carte d'IVT qui matérialise l'intensité du flux humide) : Ci-après, on voit la jeune dépression au sorti du Labrador et le long front froid très marqué qui court le long de la côte est des USA. Ce dernier sert de guide à ce puissant drain humide : Le phasage se sera(it) effectué mercredi entre la dynamique de basses couches et le Jet et devrait se poursuivre, en l'état des modélisations, jusque vers jeudi fin de journée tout en se décalant vers l'Europe, ici avec ARPEGE : L'incertitude demeure encore ce soir sur la poursuite ou non de ce phasage en arrivant sur l'Europe : s'il se maintient, des creusements secondaires sont plus que probables, dont la localisation n'a pas encore lieu d'être. Si l'interaction faiblit, voire se brise, le potentiel tempêtueux sera revu à la baisse dans les terres mais probablement maintenu sur les littoraux. Ne pas oublier le drain fortement humide qui accompagne cette situation, celui continuant sa course avec la dynamique évoquée : de fortes pluies sont probables, le long des Pyrénées, sur les pentes ouest du Massif Central, très bien exposées, puis Vosges, Jura et Alpes du nord dans un second temps. L’éventuelle LPN sera à discuter dans les topics régionaux.
  5. _sb

    Nouveau radar météociel

    Il n'y a pas que les données brutes, il y a les traitements, l'expertise associée, les services etc que possède MF... Meteociel peut fournir gratuitement ces données radar à échelle nationale et fournir commercialement (avec paiements) ces données ciblées et post-traitées spécifiquement à des clients sur une échelle locale. Meteociel peut également fournir ces données radar plus rapidement que depuis leur propre interface (MC a un accès PREMIUM chez MF pour l'accès rapide aux données, beaucoup plus rapide qu'avec l'opendata gratuite) et faire payer cette rapidité à ces clients intéressés. C'est du business, sans que cela soit péjoratif. Il serait naïf de croire que cette interface soit suffisante pour les entreprises citées et plein d'autres. Un vrai marché existe et 150 000€ est un investissement qui a été probablement mûrement réfléchi (enfin j'espère ! ). Il y a les données d'un côté et ce qu'on fait avec de l'autre ! Ce sont ces plus-values qu'on apporte qui peuvent être très rentables !
  6. _sb

    Nouveau radar météociel

    Peut-être la société Meteociel s'est-elle organisée d'une façon similaire à OpenMeteoData pour les modèles de prévisions MF ou appartient-elle déjà à cette alliance pour réduire les coûts ? Bien évidemment, c'est une bonne nouvelle d'apporter ces données à la communauté et je remercie cette société pour cette mise à disposition. Ce sont typiquement des données qui devraient être sous licence ouverte. MF n'est pas pressé puisque l'État lui demande de plus en plus de s'auto-financer et de mutualiser ses ressources tout en demandant un niveau de résultats plus élevé. Dans ce contexte, MF doit vendre des produits ... Quant à IC, offrir quelque chose qui est déjà offert ailleurs ne présente pas beaucoup d'intérêts. De temps en temps, je peste sur l'interface des modèles non à jour ou buguée mais c'est vraiment préférable de se concentrer sur les vraies plus-values qu'apportent IC à la communauté entre les StatIC, les Climato, HistoIC, ElectrIC, ... et, bien sûr, Météo à l'École !
  7. _sb

    Cartes insolites #2

    C'est une question de parité ! Pourquoi la Nouvelle-Zélande ou l'Argentine devrait passer Noël à la plage alors que la France le passerait devant la cheminée ??!! Le Père noël a simplement tranché : le blanc, c'est pour sa barbe, rien que pour sa barbe et tant pis si ça nous barbe ! En revanche, pour que nous ne l'oublions pas, il serait grave vexé, il nous met des cartes bien rouges, comme son habit! 'Manquerait plus qu'il éternue ...
  8. D'après IFS 12Z pour les journées de jeudi et de vendredi, à gauche, en haut, probabilité du vent moyen à 10m > 72 km/h, en bas, à 90 km/h ; à droite, en haut EFI vent moyen 10m, à droite, EFI rafales 10 m. Un puissant flux du Labrador jusqu'à la l'Europe ! Vendredi, les EFI >= 0.9 englobent un bonne partie de notre sud-ouest. La veille, l'EFI est un peu plus faible mais quand même >= 0.8 sur les 2/3 NW du pays... Pas de surcotes importantes modélisées cette nuit et demain mais les fortes vagues et le champ de pression incitent à la prudence. MF, avec une mer « grosse » à « très grosse », a placé une grande partie de la façade ouest en vigilance jaune « vagues - submersion ».
  9. La bienvenue ! Au plaisir de te lire !
  10. Tous les lecteurs ne sont pas des « gars de la côte », c'est bien pour cela que j'ai réagi. Je ne le connais pas (et je ne dois pas être le seul), mais je me suis douté qu'il y avait une question d'échelles de ressenti ou d'expériences, notamment pour l'usage de « couloir venteux XXL ». Ceci dit, je maintiens que le vocabulaire employé est important lorsqu'on est sur un forum public lu par un grand nombre de personnes, expérimentées et néophytes. Fin du HS.
  11. Le vocabulaire est tout de même important. 100 à 110 sur la façade et jusqu'à 100 dans l'intérieur, le seuil de la tempête est bien atteint. Lorsqu'on regarde plus finement, on constate du potentiel encore supérieur, notamment et surtout dans l'intérieur du pays, il ne s'agirait pas de titiller la désinformation. Toute tempête n'est pas similaire à Klaus, et fort heureusement.
  12. (sur le topic précédent) Oui, c'est plutôt la semaine des soldes sur le blanc qui s'annonce ... On a un ralentissement nette de la circulation zonale hémisphérique se traduisant par un vortex polaire bien portant. Aux latitudes tempérées (diagramme ci-dessous d'après GFS 00Z, composante méridienne du Jet), le changement est visible : jusqu'au 13-14, la circulation est dynamique avec un décalage « oblique » conséquent des « bandes colorées » de la gauche vers la droite (d'ouest en est) dans le temps (vertical). Après, ces bandes se redressent de plus en plus, indiquant des centres d'actions peu mobiles. C'est encore plus net pour notre quadrant qui nous influe directement (l'ovale noir en bas à droite, entre 120°W et 0°E, en gros la côte est américaine et l'Atlantique, entre le 13 et au moins le 18). En rouge-orangé, le Jet a dominante sud supérieur, en vert-bleu, le Jet a dominante nord supérieur. Plus la couleur est vive, plus la dominante est forte. L'ovale noir en bas à gauche matérialise l'Europe occidentale : le flux prend une dominante sud de plus en plus forte. Comparativement, on avait une alternance de dominantes nord (bleutée) et sud (orangé) jusque là (colonne au-dessus de cet ovale). Le flux de SW de Sastrugis y trouve donc toute sa place. Pour combien de temps ? Et IFS (00Z), que modélise-t-il ? La même dynamique, à savoir une orientation au SW, ici avec la moyenne de l'ensemble au 20 décembre (moyenne de l'ensemble en noir plein, écart-type en pointillé et épaisseur 1000-500 hPa en couleurs) : Si besoin était, on a confirmation d'une bonne douceur. ;) À l'échéance de fin de l'ensemble, soit le 23 à 0h, à l'extrême fin de ce topic, cela aurait tendance à empirer : Notons que SEA S5 opte sans hésitation pour un mois de décembre à flux de SW sur notre pays. Après une grosse première décade plus dynamique sous flux W à NW, l'orientation durable au SW serait cohérente. Si on se place au niveau du sol, IFS ENS affiche une incertitude ridiculement faible (basse) sur la PMSL (pression au sol) jusqu’au mardi 17 ! Ensuite, l'écart-type explose brutalement sur une cyclogénèse avec un resserrement des gradients. Peut-être une possibilité d'interlude, avec un décrochage arctique de ce VP trop compact ?
  13. Certes nous entamons une période douce, mais à ce point 😱 Rhoo, c'est pas beau de tromper le lecteur en tronquant la ligne ! Un trompe l'œil t'auras ... pas ! ( trompe lectorat ........ -> [] )
  14. Je n'ai pas vraiment compris cette phrase mais je ne pense pas qu'elle conclut sur l'effet Coriolis dans notre échelle quotidienne. Sinon, on a bien un effet différent entre HNord et HSud, c'est que Noël tombe en hiver dans le premier et en été dans le second ! Mais est-ce que le clignotement des guirlandes est inversé ?
  15. C'est pas pour taquiner DoubleKnacki, simplement, je souhaite un printemps aussi tardif qu'il sera possible, j'aimerais avoir le temps avant de manger 6 mois de chaleur (au bas mot) qui deviennent inévitable par ici. Au moins, l'hiver, un relatif suspense persiste, dans un extrême comme dans un autre ! En été, le seul suspense est sur l'extrême haut : 35°C ? 40°C ? et même désormais 45°C ? généralisés la semaine prochaine !
  16. La journée de vendredi et/ou samedi est, pour l'heure, particulièrement à surveiller comme cela a été souligné. UM, IFS, ICON, GEM modélisent une situation « douteuse », de façon différente pour chacun d'eux, c'est un signal (et non une certitude, on est d'accord). Seul GFS est relativement en retrait (tout est dans relatif !). IFS 00Z creuse sur la France, chose qui n'était pas présente sur ces précédentes sorties avec un vent à 250 hPa qui avoisine les 300 km/h près de l'Irlande et les 260 km/h sur l'Aquitaine. Son run de contrôle le suit et la moyenne insiste dans cette optique. L'incertitude demeure davantage sur la position et l'intensité de la dépression principale de surface. UM 00Z voit les choses à sa façon et le potentiel venteux, une modélisation qui évolue vers l'amplification (peu de recul en ce qui le concerne puisqu'on est presque au bout de son échéance publique). C'est cette évolution qui, me semble-t-il, est à considérer : tous les modèles intensifient vendredi et nuit suivante les conditions, notamment le gradient de pression, sur la France, et notamment sur un grand sud-ouest. Associé à l'effet venturi des Cantabriques et des Pyrénées, c'est clairement à surveiller. Voici les probabilités d'IFS ENS pour vendredi de rafales > 120 km/h, à gros maillages à J+5. Là encore, les proba s'élèvent run après run sur le sud-ouest : ICON 12Z est probablement celui qui amplifie le plus avec sa dernière sortie en cours. Je mets le lien (3.5 Mo) vers une animation de la proba de rafales > 90 km/h pour toute la semaine, par pas de 12h lors de la précédente sortie (00Z) : le vent fort à tempétueux est présent un peu partout sur l'Europe. Que ce soit si omniprésent sur une semaine est en soi un signal fort. Autre signal sont des vents forts sur tout le territoire national sur plusieurs jours, atteignant parfois le seuil de la tempête. Le pourtour méditerranéen ne serait d'ailleurs pas en reste. Sebaas parle de la puissance du Jet, j'ajouterai également sa pénétration sur la France. Tout comme son « petit crochet » sud. Il y a nettement une petite indétermination synoptique (mais importante en terme de temps sensible ici) : sa plus ou moins grande rentrée sur le continent conditionnera le placement et l'intensité d'un creusement secondaire. L'écart-type made in ICON 00Z du Jet : J'ai évoqué les signaux moyen terme, il y a aussi des évènements venteux à court terme (cf nombre de messages précédents).
  17. Pas de grands changements : après un week-end plutôt calme, quelques averses éparses sont possibles sur la BVR dimanche soir et nuit suivante à l'avant du flux de nord. Épisode de Mistral et Tramontane fort à localement tempêtueux se confirmant. Le drain froid d'altitude se décalant un peu plus à l'est que prévu, la dépression de surface du golfe de Gênes ne devrait pas être aussi nord qu'initialement envisagée et devrait ainsi se décaler plus rapidement vers le sud. Le Mistral n'atteindrait E83 que temporairement lundi en matinée et laissait la place à un habituel Grécale sur E-PACA et Corse. Le Mistral se maintiendra rhodanien jusqu'à mardi où il mollira rapidement. Les 100 km/h serait atteint sur les côtes exposés du 13 et de l'W83 ainsi que vers Bear, probablement en seconde partie de nuit de lundi à mardi. Lundi après-midi et soirée, à la faveur d'une convergence temporaire et d'un apport humide venu d'Italie, des averses, aidées par le relief de l'île, se manifesteront près des côtes occidentales de la Corse. Mardi soir et mercredi, le temps devrait rester calme et sec en toutes zones. Ensuite, à la faveur d'une nouvelle ondulation et d'un petit thalweg plus à l'est, un nouvel épisode de Mistral et de Tramontane peut être envisagé. On aura le temps de le voir venir. Pour les températures, rien de spécial à attendre, 2-3°C en plus ou moins selon les jours au gré des ondulations et, surtout, en fonction de l'intensité venteuse.
  18. La circulation thermohaline en Atlantique : les boucles nord / sud et sud / nord surface - profondeur des courants.
  19. Suite à des problèmes techniques, l'implémentation a été repoussée au 10 et 11 décembre prochain. Donc pour l'heure, c'est toujours du 1°. Autre chose, est-ce que quelqu'un aurait des infos / liens vers les mises à jour des modèles du Met'Off ? Cela fait plusieurs fois que je leur écris à différentes adresses publiques (je n'ai aucune facilité chez eux) sans jamais avoir reçu la moindre réponse. Ce sont bien les seuls, tous les autres organismes répondent avec intérêt.
  20. Humidité de quoi, d'où, à quelle hauteur ? Moyenne annuelle, mensuelle, ..., maximale, minimale ? ERA5 permet d'avoir certaines données de ce type depuis le Climate Change Service : https://cds.climate.copernicus.eu/cdsapp#!/search?type=dataset En revanche, il faut soi-même les extraire et générer les cartes souhaitées. Pour le vent, températures et précipitations moyennes annuelles : https://cds.climate.copernicus.eu/cdsapp#!/software/app-era5-explorer?tab=app en cliquant sur un lieu, il y a un certain nombre de statistiques sur ces 3 paramètres (courbes, minimas, maximas, mensuelles, etc). Toutefois, c'est au point de grille de la réanalyse qui ne tombe pas forcément pile poil sur le lieu demandé.
  21. Inattendues, oui et non. Petit front du Rhône au golfe de Gênes : sa capacité à aller jusqu'à l'averse était incertaine.
  22. Quelques averses demain et ce week-end vers la Corse, en s'atténuant puis épisode de Mistral et de Tramontane prévisible pour le début de la semaine. Un faible minimum d'altitude remonte du sud-ouest et affectera essentiellement la Corse jusqu'au week-end. À la vue de sa faiblesse, le gradient thermique permettrait les averses en mer et sur le littoral, quelques bourgeonnements sur les reliefs à l'aide des flux de pente mais cela devrait rester marginal. Ailleurs, avec un flux à dominante nord, le temps restera sec. Les températures seront de saison. Dimanche, le soleil prédominerait en se voilant progressivement de nuages d'altitude à l'avant d'un probable décrochage polaire axé sur l'Europe centrale. A contrario, des HG s'inviteront sur le proche Atlantique. Lundi, son arrivée massive plus à l'est créerait certainement un minimum prononcée en surface. Le gradient de pression entre l'est et l'ouest de notre bassin devrait s'accentuer au cours de cette journée de lundi : Tramontane et surtout Mistral seront forts voire violents dans leur domaine respectif. Avec ce type de configuration d'altitude, la dépression de Gênes devrait être assez nord, vers la plaine du Po ; si tel est bien le cas, le Mistral s'étendrait vers l'est, jusqu'à l'E83, voire l'W06. Ce dynamisme d'altitude pourrait être propice à des averses. Côté mercure, la masse d'air, malgré le décrochage polaire à proximité, sera douce et le brassage en très basses couches empêchera toute baisse « intempestive ». En revanche, le ressenti ne sera pas forcément agréable. ARPEGE 12Z pour la mi-journée de lundi, avec l'installation du dynamisme d'altitude : sur l'est des BG, sur l'ouest des HG. Au milieu, un fort flux de NW nous intéresse ; il devrait se renforcer durant l'après-midi et la nuit suivante. La dépression de Gênes se positionnerait nord.
  23. _sb

    Cartes insolites #2

    Et il fait le difficile !!!! À l'allure où ça va, on pourrait arriver à ça et passer Noël avec Magnum, en short et moumoute au soleil !
  24. En même temps, les modélisations hivernales étaient marginales (pour les plaines du moins), je vois mal la déception. Je ne comprends pas l'intérêt de faire de la prévision en cherchant des cartes correspondant à un temps sensible particulier, forcément, on sera déçu. Bon, chacun sa motivation après tout ! ;) Le ZO ondulant était majoritaire. En attendant, la concentration du VP du Groënland à la Scandinavie se confirme de plus en plus, ce qui reste positif sur le LT pour les hivernophiles dont je fais parti. Sur la semaine du topic, les écarts-types restent particulièrement élevés, il est tôt pour enterrer une configuration. L'option pluvieuse reste active, l'option venteuse décline aujourd'hui. On a un Jet qui tend à remonter et à ralentir en fin de semaine. C'était moins le cas ces derniers jours. À voir ces prochains jours, si c'est une tendance de fond ou un artefact de modélisations.
  25. Oui, pris sur une échéance, on trouve un peu toutes les configurations. Je ne reviens pas sur la présentation claire de Lolox. Si on regarde l'évolution de chaque membre des deux ensembles (GEFS (20 membres) et IFS ENS (51 membres)) sur la semaine complète, cette conclusion n'est plus évidente. On a clairement deux groupes qui occupent l'écrasante majorité des membres. - le plus gros bataillon (un peu plus de la moitié) voit un abaissement de la barocline avec une influence grandissante des BG durant les deux tiers de la semaine, apportant un temps humide, venteux et des températures de saison (plus ou moins suivant les thalwegs ou les décrochages secondaires). Ensuite, la fin de semaine verrait l'explosion des bulles de HG avec de nombreuses dorsales tantôt sur l'Atlantique, la France ou l'Europe centrale, dans une configuration à nouveau très méridienne avec une potentielle grande douceur. En résumé, un crescendo de l'ampleur des ondulations, sûrement emportée par l'anomalie de BG potentiellement tempêtueuse modélisée en début de semaine. Celle-ci influencerait le véritable scénario de la semaine. - un gros bataillon (environ un tiers) voit les BG dominés toute la semaine avec une succession de thalwegs et de petites dorsales. Temps humide sans grand excès. Pour le reste très minoritaire, deux ou trois scénarios froids (apportant un froid potentiel sur au moins 3 jours, avec des T850 entre 0 et -6°C et un flux de nord humide). Et autant sont dans une optique de ZO à peu près rectiligne. La moyenne est trompeuse dans ce contexte. En prenant IFS ENS comme exemple et l'échéance de 240h, soit vendredi, on pourrait conclure que l'ensemble suit le déterministe : On retrouve les mêmes centres d'action aux mêmes endroits avec les mêmes courbures. Pourtant, en regardant l'écart-type, on perçoit de suite la complexité des modélisations sous-jacentes sur les secteurs clés :
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