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Il y a aussi un BS rédigé conjointement : https://www.infoclimat.fr/bulletin-special-387-tempetes-et-fortes-pluies.html#1 (la frise en haut permet de naviguer au sein des mises à jour ; ce BS n'étant pas clos, d'autres mises à jour s'ajouteront probablement).

Prévisions des risques pour vendredi et samedi par le Met'Off (animations) : https://files.mastodon.social/cache/media_attachments/files/113/862/165/441/826/087/original/35af5f95c1e00600.mp4

Hier soir UKMO montait à 240-250 km/h en valeurs brutes au large de l'Irlande.

Dans ce cas, mea culpa. Où peut-on trouver les anciennes prévisions ?

Humm, j'ai l'impression que tu interprètes de façon erronée le storm motion qui s'applique aux orages et plus spécifiquement aux supercellules dans leur déplacement. Peut-être existe-t-il d'autres usages que j'ignore ? https://www.theweatherprediction.com/habyhints/312/

Je pense qu'il y a une mésinterprétation du message du CPC. Le CPC n'indique pas que La Nina elle-même serait plus forte en seconde moitié d'hiver mais que les influences croisées de la MJO et de La Nina se sont opposées en début d'hiver et convergeraient durant la fin de l'hiver.

Bel enroulement au large de Saint-Pierre et Miquelon : la dépression pointait à 954 hPa à 15h TU et se dirige vers l'archipel. Sa cyclogénèse fut explosive puisqu'elle pointait à 1008 hPa il y a seulement 30h. Vents de 55 à 60 kt, vagues de 10 à 13m.

Dernière analyse du CPC concernant la MJO. Le renforcement des conditions La Nina est évoqué en seconde partie d'hiver. https://www.cpc.ncep.noaa.gov/products/precip/CWlink/MJO/mjoupdate.pdf

En effet, IFS réagit également, les fonctions de distributions cumulatives (CDF) sont explicites sur le risque, ici pris sur deux points dans l'axe des vents les plus forts, le premier un peu plus vers le sud-ouest, le second un peu plus vers le nord-ouest (les coordonnées sont indiquées). Au-dessus de la barre verte sont les membres entrants dans le calcul du SOT et en ocre les deux quantiles 20 et 90, 90 représentant donc les membres pris en compte dans le SOT. Dans les deux cas, les rafales max sont entre 70 et 75 km/h pour le Q20. Le Q90 est à 95-100 km/h Le max est entre 120 et 130 km/h. Des rafales atteignant les 90 km/h sont probables au moins localement. Mais les scénarios violents présents incitent à être vigilant.

Comme tout à l'heure, vous ne parlez pas de la même chose. Il ya confusion entre météorologie et climatologie. Certains parlent de masses d'air quand d'autres parlent de micro-climats. La valeur relevée dans un TAF n'illustre pas la température d'une masse d'air. La température d'une masse d'air ne restitue pas la nature du TAF. Pareil, la température moyenne sur 30 ans d'un TAF ne restitue pas des valeurs extrêmes qu'on peut y trouver en plein hiver. La réponse de CFR me paraissait pertinente : une communication sur un canal grand public s'adresse par défaut au grand public, donc à des non initiés. G Séchet aurait pu ajouter ... une doline, apportant des conditions très spécifiques, .... L'article n'a aucun intérêt. Le journaliste n'a pas réalisé un travail journalistique, on est d'accord, il a simplement pris le tweet sans comprendre et l'a enrobé à sa « sauce » en raccourcissant l'idée de départ « valeur ultra spécifique » à l'idée finale « réseau de stations non fiable ». En précisant les choses au départ, la copie du tweet dans l'article aurait déjà fourni une info au lecteur même si l'article déraillait par ailleurs.

L'article a peut-être été modifié à plusieurs reprises. Entre le moment où je le l'ai lu la première fois et la seconde, seule l'expression « fange grossissante » avait été supprimée de la première phrase de l'article, remplacée par « l'immense masse ». Le reste n'avait pas bougé. En revanche, j'ai beau relire le topic, personne n'a émis l'idée d'occulter les mesures dans les TAF.

L'article a été légèrement modifié depuis tout à l'heure. Il me semble que vous ne parlez pas de la même chose. Les TAF ont leur intérêt lorsque est étudié un contexte aux échelles correspondantes aux TAF, qu'il est possible de généraliser à des ensembles de TAF. La valeur basse d'un TAF sortie de son échelle doit mise en perspective, à mon avis, autrement elle perd du sens (ou elle en acquiert un autre ...). Elle ne correspond pas à une caractéristique d'une échelle plus grande (idem pour les trombes, les sémaphores, etc). À l'inverse, dire que l'ITN d'un jour J est de 13°C est représentatif dans un certain cadre mais pas de la diversité des valeurs à l'échelle locale. Le tweet relate un fait, pas de problème pour ma part, mais en omettant de préciser le contexte. L'article ne creuse pas le sujet et révèle ainsi l'ambiguité primaire résultante de l'absence de contexte.

Pour illustrer le propos de @ninofishing : De façon simple et accessible à tous (*), l'imagerie vapeur d'eau (WV 6.2 µm) fournit une base saine de diagnostic : L'observation des dernières 18h 30 heures montre l'évolution de la poche noire en amont de la dépression. Cette poche : - s'assombrit - s'agrandit - renforce son contraste avec la bordure claire autour. Cela signe une intrusion d'air stratosphérique sec avec tourbillon important (noir). Par conséquent, on a une anomalie négative (= basse) de tropopause qui se creuse davantage. Le renforcement du contraste révèle que le gradient du tourbillon potentiel augmente, donc que le gradient de température, de vents, s'accentuent. Le dynamisme devient plus fort (baroclinie). On a déjà des ingrédients de base pour au moins une poursuite, sinon une intensification de la cyclogénèse sur les 24 à 36 prochaines heures. On arrive peu ou prou à l'échéance de ta carte, sans avoir besoin des simulations numériques. Je soupçonne également un rôle de l'advection humide, relativement forte en aval (gris clair), venant renforcer les ascendances par libération de chaleur latente. PS : La vaste zone sombre entre Mauritanie, Soudan et Cameroun correspond à une masse d'air tropicale très sèche (air saharien), indépendamment d'une anomalie de tropopause/intrusion d'air stratosphérique, contrairement à celle sur l'Algérie qui est une anomalie de tropo. (*) : https://view.eumetsat.int/productviewer?v=default cliquer sur « Add layer » puis choisir « MSG - 0 degree », « Channels » et enfin « High Rate SEVIRI WV6.2 μm Image - MSG - 0 degree » cliquer sur « Add to map » puis faire varier l'heure en bas à gauche.

Peux-tu préciser ? Quel creusement ? Tu parles du 6, du 8 ou du 10 sur tes cartes. Quels modèles ?

Les trajectoires et les timings ne sont pas définies précisément, toutefois, les vitesses simulées sont en hausse, GFS et ICON 12z atteignent les 90 -110 km/h en vent moyen estimés en mer, IFS un peu moins mais en hausse par rapport à la veille (post ci-dessus). EFI GEFS et NAEFS 12z :

Le contexte est favorable à une cyclogénèse sur Sole et Channel. De nombreuses incertitudes demeurent sur l'éventualité d'une cyclogénèse mais vues les échéances, il est possible de se limiter aux risques potentiels et donc de décrire les situations à risques possibles. La zone de prédilection des cyclogénèses est l'ouest de l'Atlantique. Sa partie est est, et surtout nord-est, est habituellement la zone de comblement. La dépression serait déjà présente mais de faible creusement vers les Açores. Dans le cas qui nous intéresse ici, cette cyclogénèse implique pour faire court à des conditions baroclines ordinairement présentes de l'autre côté de l'océan. Le gradient thermique est vu fort associé à de la CVA (advection cyclo. de tourbillon) couplée une forte advection froide. Les ingrédients sont intéressants. Pour fixer un ordre de grandeur, les simulations brutes actuelles tablent entre 10 et 20 hPa en moins en 24h. Dans ce même but, en prenant une différence de pression de 15 hPa entre Plymouth et Bordeaux, soit 650 km, la formule du vent géostrophique fournit une valeur de 70 km/h, une bonne approximation du vent moyen (voir ce topic pour plus d'explications). Cela correspond à un coup de vent (en mer, selon l'échelle de Beaufort). Cette différence de pression entre ces deux lieux est celle d'IFS 0z à H120. Cette simulation n'est ni la plus ni la moins intense ce qui rend possible de la prendre comme référence afin d'y déceler les possibles évolutions. L'éventuel timing est lui aussi variable. Autre point à considérer est l'activité convective, au sein du secteur chaud et lors du front froid, voire en traîne. C'est tôt mais il me semble qu'on peut être vigilent sur la survenue de rafales convective et d'une forte activité venteuse au passage du front froid. Pour illustrer que ce ne sont que des risques pour le moment, quelques EFI selon GEFS 0z (à gauche) et NAEFS 0z (à droite) pour le vent moyen, par pas de 6h : et selon IFS 0z : Neige, pluies et vents (on a bien des valeurs (longueur des flèches) proches de 20 m/s en vent moyen à H120) :

Les lettres du modèles sont indiquées sur les cartes : CFSv2 , c'est plus sûr de regarder par soi-même car c'est parfois très simple de corriger une erreur. Je souhaite également une belle année 2025 à toutes et tous.

Par le Met'Off : https://mastodon.social/@metoffice@techhub.social/113748214903568979

Il s'agit de CFSv2 et non de GFS. Voici les trois décades qui composent CFSv2 (CFSv2 modélise en continue) à 700 hPa. Les deux premiers tiers sont purs NAO+ -> grande douceur sur l'Europe Le dernier tiers, tout en bas, peut s'assimiler à un Moscou-Paris sur le papier (courant de ENE) -> plus froid voire froid (sur le papier encore une fois)

Bulletin hebdomadaire (BIM) publié ce soir. Au sommaire : > Retour sur la semaine 52, du 23 au 29 décembre 2024 -> Violent Mistral à l'arrière d'ENOL, un point sur les rafales et leurs prévisions -> Stratus et brouillards ont recouvert plusieurs régions tout au long de la semaine -> Bref comparatif prévisions vs observations > Prévisions de la semaine du 30 décembre au 5 janvier : -> Temps calme, avec stratus et brouillards sur une partie nord, avec un ciel plus clair au sud -> Temps agité ensuite, avec des pluies, un petit risque neigeux au nord, un peu de vent -> Temps indécis pour le week-end, une grande douceur remontant de Méditerranée est possible bien que l'option froide soit présente et en perte de vitesse... Accès : Encart à droite, depuis la page d'acceuil d'IC : https://www.infoclimat.fr - Semaine 52 et prévisions semaine 01 Directement : https://www.infoclimat.fr/actualites/bim/13785/semaine-52-et-pr-atilde-copyvisions-semaine-01.html

Soyez heureux, finis les longs posts et les piques qui dérangent les habitudes et la routine. Je quitte cette partie LT du forum, mon souhait était de partager d'autres façons de faire, d'échanger autant sur les moyens d'arriver à une prévision que sur la prévision elle-même. Ce n'était ni de déranger ni d'énerver les uns et les autres. Cela fait trop longtemps que c'est tendu, je ne viens pas pour ça. Je dois être particulièrement maladroit pour ne pas parvenir à intéresser davantage des passionnés de météo. Je garde la naïveté de croire que c'est un forum et que d'autres prendront la relève. De jeunes intervenants ont de l'avenir, j'espère qu'ils poursuivront !! En tout cas, je les encourage ! Celles et ceux qui le voudront pourront me suivre sur IC, j'ai repris chaque semaine (ou presque) mes contributions, ainsi que lors de certains évènements/épisodes remarquables/exceptionnels EDIT : Merci @DoubleKnacki. C'est simplement l'effort énergie + temps. Je te remercie @Sebaas pour mon exagération depuis des années. Nous en avons déjà parlé et nous ne sommes pas d'accord sur les objectifs du forum Prévisions.

Ce ne serait pas plutôt une synthèse des interventions sur le topic ? Des phrases entières sont copiées-collées. Tu te présentes comme « Prévisionniste météo | Spécialiste en prévision des risques climatiques », avec une telle expertise, tu ne devrais pas avoir besoin de copier coller les textes des autres intervenants. Tu pourrais écrire franchement que tu réalises une synthèse des interventions du forum. Ce serait d'ailleurs une bonne initiative permettant d'avoir un résumé synthétique. Je t'aime Virgile ! 😍 Probabilités d'avoir les Tn sous les 15% de la climato vendredi, samedi et dimanche, d'après GEFS 0z: les probas seraient plus hautes pour le début du topic suivant.

Je place ici l'analyse du CPC concernant la phase actuelle de la MJO et ses répercussions en fonction des interactions avec l'ENSO, l'IOD ou les ondes de Rossby (en anglais) puisque le sujet est revenu ces derniers temps. Cela peut évidemment être déplacé si la modération l'estime. Le CPC va dans le sens d'une accentuation de la probabilité de creux sur l'est des US, en extrapolant sur une partie de l'Atlantique, tendant alors vers la NAO- début janvier. Le CPC précise que les modèles vont dans le même sens.

La question fondamentale est le contexte et la définition. Dans la discussion qui nous a amené à ce point, il ne s'agissait pas, sauf erreur de ma part, d'un échange sur la classification des climats présents et futurs et donc sur la définition de ceux-ci. Il s'agissait pour certains d'exporter des valeurs d'un paramètre d'une série climatologique désignée comme climat vers des nouvelles valeurs pour un autre lieu. Ces intervenants prenaient en considération les spécificités du temps moyen entre Perpignan, Menton et Montélimar en gros et les transposer tels quels ailleurs pour généralisation tout en omettant les autres spécificités. Dans leurs propos sur les forums, il n'a jamais été question de climat au sens de la science des climats mais simplement de généralités sur la chaleur et le beau temps fréquent et régulier sur cette région (et qui n'est en effet pas une caractéristique fondamentale de ce climat).