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Suivi de la secheresse


Wilfried63

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En Meuse, sécheresse estivale exceptionnelle, inédite depuis 70 ans sur certaines stations.

 

Par exemple Erneville-aux-bois (données deps 1949), 19,4mm précipités sur 2 mois glissant entre le 20 juin et le 20 août.

 

La moyenne des pluies sur cette période calculée depuis 1949 est de 154mm sachant que le record bas date de 2018, 52,6mm.

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Vu les discussions du topic long terme, je pense qu'il est intéressant de faire un point un peu plus détaillé et avec un peu de recul sur la situation pluviométrique à l'échelle du pays.   S

Bonsoir   Voilà, comme promis, j'ai pris un peu de temps cet après-midi pour photographier la basse vallée de l'Agly. Je suis resté proche de mon domicile, mais ça donne une idée de la gravi

Bonjour,   Reprenons un peu le cours de ce topic dédié au suivi de la sécheresse, avec un petit point photo réalisé le week-end dernier et cette semaine sur le secteur des Vosges et du piémo

Images postées

Posté(e)
St-Etienne (Bellevue), SMH (38), Seythenex (74, 780m)
il y a 14 minutes, thib91 a dit :

 

En Meuse, sécheresse estivale exceptionnelle, inédite depuis 70 ans sur certaines stations.

 

Par exemple Erneville-aux-bois (données deps 1949), 19,4mm précipités sur 2 mois glissant entre le 20 juin et le 20 août.

 

La moyenne des pluies sur cette période calculée depuis 1949 est de 154mm sachant que le record bas date de 2018, 52,6mm.

 

11.4mm sur 2 mois glissant à St-Dizier, c'est hallucinant ! 

 

En ayant fait le trajet Lyon-Strasbourg fin juillet, le pire était du côté de Dijon avec des prés entiers cramés on se croyait en pleine savane, et j'imagine que ça doit être encore pire en remontant vers la Champagne... 

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Posté(e)
Troche - Altitude 410m / Lagrand - Altitude 600m

Ce qui me tue avec la sécheresse actuelle, c'est que ça arrose plein pot les ronds points dont tout le monde ce fou alors qu'on manque d'eau .... L'herbe est bien jaune en Corrèze et même s'il reste de l'eau avec tout ce qui est tombé l'hiver dernier et au printemps, il ne faudrait pas que cela dure encore quelques semaines!

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Il y a 5 heures, Discolulu a dit :

Côte d'Or.. idem..

seuil de crise : Biètre, Serein-Romanée, Armançon-Brenne, Arroux, Seine, Ource-Aube, Vingeanne et Saône

5edf9144b9aa5_vigilance_secheresse_6_septembre_cote_dor-4409611.jpg

Crise : Arrêt des prélèvements non prioritaires y compris des prélèvements à des fins agricoles. Seuls les prélèvements permettant d'assurer l'exercice des usages prioritaires sont autorisés (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité).

 

Est-ce que les agriculteurs arretent vraiment d'arroser dans les faits?

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Posté(e)
Valence centre (26) - Altitude 125 mètres

Bonjour,

 

Ici à valence il est très probable que les 200 mm depuis le début de l’année ne soient pas atteints avant septembre.

 

Ce n’est pas loin d’être catastrophique pour la végétation.

Et aux cumuls de pluie il faut aussi prendre en compte les très fortes chaleurs et le mistral qui assèchent considérablement.

 

En espérant qu’on ne se prenne pas des pluies diluviennes et tout aussi catastrophiques en octobre...

 

Bonne fin de journée 

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Posté(e)
Chateauneuf du Rhône (26)
Il y a 4 heures, gotman42 a dit :

Bonjour,

 

Ici à valence il est très probable que les 200 mm depuis le début de l’année ne soient pas atteints avant septembre.

 

Ce n’est pas loin d’être catastrophique pour la végétation.

Et aux cumuls de pluie il faut aussi prendre en compte les très fortes chaleurs et le mistral qui assèchent considérablement.

 

En espérant qu’on ne se prenne pas des pluies diluviennes et tout aussi catastrophiques en octobre...

 

Bonne fin de journée 

A Montélimar c'était pire l'an dernier et il y a 2 ans.

Pour autant la situation est tout sauf normale la faute surtout à des maxis bien trop élevés.

Les orages assez fréquents cet été limitent la sécheresse dans certains endroits ce qui n'était pas le cas l'an dernier. Par exemple Privas et le Coiron ont encore des pelouses presques vertes à certains endroits de même que le piémont du Tanargue alors que la haute vallée de l'Eyrieux est particulièrement sèche (arbres en grande souffrance)...

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Changement de décor à quelques kilomètres de là, sur les contreforts du Haut-Koenigsbourg.

Zone un peu plus arrosée que  l'endroit précédent, sous-sols certes toujours rocheux, mais affleurements moins fréquents, et sols par endroits sensiblement plus profonds. On retrouve du coup beaucoup de hêtres, quasi totalement absents du lieu précédent, qui forment même de belles hêtraies mixtes ( hormis versants plein sud ou crêtes), hêtraies agrémentées de quelques sapins communs.

Sinon, présence de bouleaux dans les endroits plus exposés,  clairs, pas mal de charmes également, châtaigniers en pagaille évidemment, et, sur les versants chauds, prépondérance du duo chêne sessile/pin sylvestre.

Si visiblement la nature un peu moins ingrate des sols ici permet à ce duo de bien encaisser la chaleur et la sécheresse ( à l'inverse des coins de l'Ortenbourg, où pas mal de chênes sessiles étaient déshydratés ou déjà desséchés), c'est clairement le hêtre qui paie ici le plus lourd tribut à la folie des derniers étés

Les versants exposés  nord-ouest à nord-est, voire est,  s'en sortent naturellement bien mieux, et cette première photo masque totalement le carnage qui se joue dès que l'on quitte ces oasis de fraîcheur et d'humidité supplémentaires.

 

20082211302919982.jpg

 

Avec même une petit voile de brume, après les quelques pluies totalement inefficaces de la nuit ( terre poussiéreuse après avoir simplement déplacé la fine couche de feuilles mortes en surface).

 

Suffit cependant de faire parfois à peine 100 mètres linéaires, de changer de nature de sol, de passer la crête et de changer d'exposition, ou pire, de versant, et on se rend compte de suite de l'ampleur des dégâts qu'entraînent ces sécheresses consécutives. Bien évidemment, on ne retrouvera pas exactement le même cortège d'essences dès lors que l'on change de lieu, il n'empêche, le hêtre restera le ligneux prépondérant, hormis versants inclinés plein sud.

Et là, y'a pas photo. Au sol, matelas de feuilles, qui  ont soit eu le temps ces dernières semaines de brunir avant de tomber, soit sont en train de tomber vertes, car desséchées directement sur l'arbre. Phénomène autrement plus dommageable pour l'arbre, car signe d'une inadaptation totale à la rapidité de dégradation des conditions en matière de consommation de l'eau.

 

200822113014495992.jpg

 

200822113020779724.jpg

 

Suffit de lever la tête pour prendre réellement la mesure de ce qui est en train de se passer, les étés 2015 à 2019 ayant déjà bien préparé le terrain: les hêtres, adultes, plus ou moins vieux, sont en train  de se déplumer totalement des parties supérieures. Soit des feuilles, soit des branches carrément, quand la stratégie défoliation ne suffit plus.

 

20082211300843012.jpg   200822113017892446.jpg

 

200822113018144305.jpg

 

20082211302442336.jpg

 

200822113023323336.jpg

 

200822113026888333.jpg

 

200822113030272816.jpg

 

Comme dit, c'est quasiment toute la hêtraie, hormis versants nord-ouest à nord-est ou vallons encaissés et protégés, qui a un aspect similaire.

Une photo de loin, de mauvaise qualité téléphone, pour s'en rendre compte:

 

20082201032836758.jpg

 

Les bouleaux à l'agonie, comme un peu partout où les précipitations ne suffisent plus, ou quand les racines ne peuvent plus aller chercher l'eau souterraine.

 

 

200822113014734656.jpg

 

Entre les bouleaux, les hêtres, les châtaigners, parfois même quelques érables, certains charmes, de plus en plus de zones à bois mort par endroits .

 

200822113009757581.jpg

 

200822113012233431.jpg

 

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Posté(e)
NE de l'agglo / Vieille ville de Nancy
Le 21/08/2020 à 11:53, thib91 a dit :

 

En Meuse, sécheresse estivale exceptionnelle, inédite depuis 70 ans sur certaines stations.

 

Par exemple Erneville-aux-bois (données deps 1949), 19,4mm précipités sur 2 mois glissant entre le 20 juin et le 20 août.

 

La moyenne des pluies sur cette période calculée depuis 1949 est de 154mm sachant que le record bas date de 2018, 52,6mm.

https://www.estrepublicain.fr/environnement/2020/08/22/navigation-le-tres-bas-niveau-de-la-meuse-rend-le-canal-de-l-est-en-partie-inutilisable

 avec nombreuses photos

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Posté(e)
Marseille 4éme (80m)

La partie SE des Bouches du Rhône n’échappe évidemment pas  à la sécheresse du moment,exacerbée qu’elle est par les épisodes de Mistral fréquents depuis le début de l’été, peu d’eau dans cette zone depuis le 13/06 date des dernières précipitations significatives quasiment uniquement  par rosée → inf à 3 mm  ,  quelques stations  se démarquent par l’absence de ce phénomène  , comme Marignane et Marseille Observatoire qui passent le cap des  70 jours  à 0 mm  , pour le moment le record, très ancien ,de l’une comme de l’autre n’est  pas encore à l’ordre du jour mais !

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Posté(e)
La Rosière Montvalezan(1850m d'altitude ), St Bonnet Le Château(870m) et Fréjus(0m)

Bonjour, 

 

Un 0 pointé pour ce mois d'Aout à Fréjus, 0,2mm pour Juillet, et un 35mm en Juin ?

C'est très très peu, mais est ce normal @Twister83 , 0,2mm depuis le 13 Juin ! 

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel
Il y a 22 heures, Fil67 a dit :

 

 

Changement de décor à quelques kilomètres de là, sur les contreforts du Haut-Koenigsbourg.

Zone un peu plus arrosée que  l'endroit précédent, sous-sols certes toujours rocheux, mais affleurements moins fréquents, et sols par endroits sensiblement plus profonds. On retrouve du coup beaucoup de hêtres, quasi totalement absents du lieu précédent, qui forment même de belles hêtraies mixtes ( hormis versants plein sud ou crêtes), hêtraies agrémentées de quelques sapins communs.

Sinon, présence de bouleaux dans les endroits plus exposés,  clairs, pas mal de charmes également, châtaigniers en pagaille évidemment, et, sur les versants chauds, prépondérance du duo chêne sessile/pin sylvestre.

 

Slt , les hetres ,les bouleaux,les charmes sont trés sensibles à la secheresse du sol ,mais aussi de l'air . Ils ne sont pas biologiquement adapté à subir regulièrement ce genre de climat . Car ils perdent toutes les  feuilles d'une partie de l'arbre ,normalement l'année suivante cette partie sera morte ou trés affaiblit . Le chataignier  est une essence non indigène comme le noyer ,elles supportent  les chaleurs  mais pas les secheresses prononcées qui se repetent sur plusieurs années . le probleme  c'est qu'il n'y a pas beaucoup d'essence d'arbres qui peuvent supporter secheresse,chaleur,froid (le chene pubescent sera surement un colonisateur dans les années à venir)

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Posté(e)
Sainte-Croix-aux-Mines (68) - 340 m
Le 22/08/2020 à 13:03, Fil67 a dit :

Changement de décor à quelques kilomètres de là, sur les contreforts du Haut-Koenigsbourg.

Zone un peu plus arrosée que  l'endroit précédent, sous-sols certes toujours rocheux, mais affleurements moins fréquents, et sols par endroits sensiblement plus profonds. On retrouve du coup beaucoup de hêtres, quasi totalement absents du lieu précédent, qui forment même de belles hêtraies mixtes ( hormis versants plein sud ou crêtes), hêtraies agrémentées de quelques sapins communs.

Sinon, présence de bouleaux dans les endroits plus exposés,  clairs, pas mal de charmes également, châtaigniers en pagaille évidemment, et, sur les versants chauds, prépondérance du duo chêne sessile/pin sylvestre.

Si visiblement la nature un peu moins ingrate des sols ici permet à ce duo de bien encaisser la chaleur et la sécheresse ( à l'inverse des coins de l'Ortenbourg, où pas mal de chênes sessiles étaient déshydratés ou déjà desséchés), c'est clairement le hêtre qui paie ici le plus lourd tribut à la folie des derniers étés

Les versants exposés  nord-ouest à nord-est, voire est,  s'en sortent naturellement bien mieux, et cette première photo masque totalement le carnage qui se joue dès que l'on quitte ces oasis de fraîcheur et d'humidité supplémentaires.

 

Entre les bouleaux, les hêtres, les châtaigners, parfois même quelques érables, certains charmes, de plus en plus de zones à bois mort par endroits .

 

 

Tu devrais venir plus en altitude encore, dans les vallées entre 400 et 800 m, c'est une destruction généralisée des résineux (épicéas notamment). Des parcelles entières sont roussies et ont grillé sur place depuis 3 ans, des centaines, des milliers de m3, les dégâts seront équivalents à ceux de la tempête de 99 voire plus.  Les arbres fragilisés sont attaqués par les scolytes.

Une image de Libération mais qui illustre exactement comment se trouve la forêt près de chez moi ! 

 

0fe32e057f06d4c43720a8325c4e157d.jpg.ea55f6ab410673dd3d06a55bdd35f822.jpg

 

http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2020/08/22/quand-les-vosges-flamberont-comme-une-torche-australienne/

 

Le paysage forestier vosgien change à une vitesse extraordinaire depuis 2015, c'est du jamais vu.

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Posté(e)
Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m)
Le 23/08/2020 à 10:04, supeu a dit :

La partie SE des Bouches du Rhône n’échappe évidemment pas  à la sécheresse du moment,exacerbée qu’elle est par les épisodes de Mistral fréquents depuis le début de l’été, peu d’eau dans cette zone depuis le 13/06 date des dernières précipitations significatives quasiment uniquement  par rosée → inf à 3 mm  ,  quelques stations  se démarquent par l’absence de ce phénomène  , comme Marignane et Marseille Observatoire qui passent le cap des  70 jours  à 0 mm  , pour le moment le record, très ancien ,de l’une comme de l’autre n’est  pas encore à l’ordre du jour mais !

 

Capture.PNG

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Posté(e)
Marseille 4éme (80m)

Pour Marignane   , la dégradation potentielle de seconde partie de semaine semble en effet trop tardive pour empêcher ce record de tomber.

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Le 21/08/2020 à 11:53, thib91 a dit :

 

En Meuse, sécheresse estivale exceptionnelle, inédite depuis 70 ans sur certaines stations.

 

Par exemple Erneville-aux-bois (données deps 1949), 19,4mm précipités sur 2 mois glissant entre le 20 juin et le 20 août.

 

La moyenne des pluies sur cette période calculée depuis 1949 est de 154mm sachant que le record bas date de 2018, 52,6mm.

 

Carte de l'état de sécheresse de la végétation illustrant la sécheresse très sévère sur le rebord est du bassin parisien, arc allant de la Champagne humide (nord de l’Yonne, Aube, Haute-Marne) aux confins des Ardennes en passant par les reliefs du Barrois et de l'Argonne (Meuse).

 

Sur ces secteurs environ 10 à 30mm précipités sur 2 mois glissants pour un cumul habituel sur la même période de 120 à 160mm.

 

image.png.2b0e5c98046e437af89c58b7c392b24d.png

Source : https://twitter.com/sergetab/status/1297571259723677697

 

 

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Le 17/08/2020 à 14:07, Fil67 a dit :

Situation désastreuse sur le piémont vosgien côté alsacien, après des semaines sans pluie significative et les fortes chaleurs de ce mois d'août. C'est donc depuis 2015 au moins le 5ème été qui voit l'automne littéralement frapper à la porte dès début août pour certains des secteurs les plus endommagés.

Les versants est/sud et ouest, sur des sols granitiques pauvres, sont littéralement desséchés par endroits. Le coin n'est certes pas réputé pour sa pluviométrie abondante, guère plus de 600 mm par an, ni pour la luxuriance de sa végétation, mais fortes anomalies thermiques, persistance de vents desséchants, ensoleillement excédentaire et pluviométrie souvent très largement déficitaire en saisons chaudes poursuivent l'oeuvre entamé en 2015 et transforment peu à peu le paysage en "savane".

Sur quelques décennies, ce serait là un terrain de jeu idéal pour la sélection naturelle. Cependant, en l'espace de 5 ans à peine, c'est juste une destruction en règle.

Du côté de l'Ortenbourg, à proximité de Sélestat.

 

 

 

Le 23/08/2020 à 23:52, chris68 a dit :

 

Tu devrais venir plus en altitude encore, dans les vallées entre 400 et 800 m, c'est une destruction généralisée des résineux (épicéas notamment). Des parcelles entières sont roussies et ont grillé sur place depuis 3 ans, des centaines, des milliers de m3, les dégâts seront équivalents à ceux de la tempête de 99 voire plus.  Les arbres fragilisés sont attaqués par les scolytes.

Une image de Libération mais qui illustre exactement comment se trouve la forêt près de chez moi ! 

 

0fe32e057f06d4c43720a8325c4e157d.jpg.ea55f6ab410673dd3d06a55bdd35f822.jpg

 

http://geographiesenmouvement.blogs.liberation.fr/2020/08/22/quand-les-vosges-flamberont-comme-une-torche-australienne/

 

Le paysage forestier vosgien change à une vitesse extraordinaire depuis 2015, c'est du jamais vu.

 

Au delà des niveaux de  températures et  de précipitations des derniers étés bien apréhendés par tous, je me suis penché sur le paramètre Humidité Relative de l'air qui joue également son rôle sur la végétation et ce pour l'ensemble des saisons estivales à Nancy depuis 1949.

 

Il faut cependant être prudent avec ces chiffres, la mesure de l'humidité étant sensible à l'évolution des conditions du site, l'urbanisation à proximité de la station au basculement des années 1980 et 1990 a forcément joué sur la mesure des taux d'humidité (probablement à la baisse). D'autre part il n'y a pas eu d'étalonnage de l'hygromètre durant plusieurs mois entre 2011 et 2013.

 

image.png.7718fff0bc6618c8497f07d339d6872a.png

 

 

On peut malgré tout identifier une tendance générale et cette dernière est bien à la baisse.

 

                                                                                                   Nancy-Essey

image.png.be2c0c19dc84605ed34058646cc8da01.png

 

Cette baisse a même débuter avant la modification des conditions de mesure du site, à savoir après les étés humide et très frais du début des années 1980. L'été 1983 marque ainsi une vraie rupture, avant cet été la moyenne des HR estivales était d'environ 76 %, après 68%. En établissant une moyenne mobile sur 5 ans, c'est bien évidemment la période 2015-2020 qui présente une HR moyenne la plus basse.

On constate également que l'été 1976 fut tout à fait exceptionnel par la sécheresse de l'air, il aura fallu attendre 2019 pour trouver trace d'un été à l'HR + bas et ce dans un environnement désormais plus urbanisé!

 

Tendance à mettre en parallèle avec l'évolution de la température moyenne des étés, les 5 derniers étés ont étés en moyenne 3° plus chaud que la moyenne des étés entre 1950 et 1990 et de presque 4° de plus pour 2018 e t 2019.

 

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Modifié par thib91
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Posté(e)
La Ravoire (280m, en savoie)

A la loterie, il arrive parfois  qu'on gagne. Les deux séquences orageuses d'août dans l'agglo chambérienne ont très nettement amélioré la situation(75mm en moyenne sur la première quinzaine  avec deux copieux arrosages  et parfois des cumuls  de 100-150mm sur le nord chartreuse et ouest bauges). Les prés sont  revenus au vert, couleur habituelle  ici !

 

On tient le bon bout avec les pluies assez abondantes prévues en fin de semaine.

 

Mais ce n'est qu'un ilôt de verdure dans un océan de sécheresse, 20 à 50 km plus à l'ouest (avant pays savoyard et surtout bugey) il n'en est pas de même.  Le paysage est digne d'un mois d'octobre, feuillus rouge-orangés qui perdent leurs feuilles, prairies grillées... Vivement vendredi samedi pour la recharge salvatrice   qui devrait concerner aussi ces secteurs!!!

 

 

Modifié par pg73
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Posté(e)
Nice (06, colline de Cimiez, 95m) ; parfois Allos (04, Haut-Verdon, 1400m) ou Roccasparvera (Italie, Piémont, 800m)
Il y a 3 heures, alsavosges a dit :

Capture.PNG

On atteint les 100 jours sans précipitations significatives du côté des îles d'Hyères (Levant et Port-Cros) ou vers Cargèse en Corse... 😯

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Pertuis (84) / Gréasque (13) / Clairvaux d’Aveyron (12)
Le 24/08/2020 à 17:50, alsavosges a dit :

 

Capture.PNG

Belle reconnaissance d’ailleurs pour mes 2 stations (Gréasque et Pertuis) 😎 même si il s’agit d’un triste record.....

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Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)
Le 25/08/2020 à 21:42, ToNy06 a dit :

On atteint les 100 jours sans précipitations significatives du côté des îles d'Hyères (Levant et Port-Cros) ou vers Cargèse en Corse... 😯

 

Pour y être passé aujourd'hui le paysage fait peur à voir... Digne du Sud du Portugal.

Même certains palmiers sont morts sur pied.

En revanche, le Cactus se porte bien !


Tout est sec de partout...  Vivement la pluie ! 

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Posté(e)
Donzère (Tricastin sud 26) alt. 65m
il y a 35 minutes, Iefan a dit :

 

Pour y être passé aujourd'hui le paysage fait peur à voir... Digne du Sud du Portugal.

Même certains palmiers sont morts sur pied.

En revanche, le Cactus se porte bien !


Tout est sec de partout...  Vivement la pluie ! 

 

Pareil, je suis passé à Porquerolles dimanche et avec le mistral qu'il y avait ça n'a rien arrangé.

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Posté(e)
st yrieix le déjalat (19) 750 m / 1800 mm annuel
Il y a 8 heures, Iefan a dit :

 

Pour y être passé aujourd'hui le paysage fait peur à voir... Digne du Sud du Portugal.

Même certains palmiers sont morts sur pied.

En revanche, le Cactus se porte bien !


Tout est sec de partout...  Vivement la pluie ! 

Les palmiers , il y a aussi les vers qui les font mourir

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Posté(e)
Nice (06, colline de Cimiez, 95m) ; parfois Allos (04, Haut-Verdon, 1400m) ou Roccasparvera (Italie, Piémont, 800m)
il y a 6 minutes, sylver19 a dit :

Les palmiers , il y a aussi les vers qui les font mourir

 

Oui, les fameux charançons rouges, qui déciment les palmiers de type Phoenix depuis des années :(

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