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Suivi de la secheresse


Wilfried63

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Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

Saint-dizier c'est dingue ouais. On est vraiment dans un été de récurrences, avec les zones les plus sèches qui sont de plus en plus sèches et les zones qui s'en sortent qui continuent à s'en sortir. 

Ça signe je pense des synoptiques qui se répètent un peu à l'identique, et le jeu du hasard. 

Et surtout le fait que les dégradations ne sont jamais généralisées. C'est bien ça qui signe nos 2 derniers étés...

Quel est le déficit sur août ? Il doit pas être si énorme à l'échelle nationale ? 

 

 

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Vu les discussions du topic long terme, je pense qu'il est intéressant de faire un point un peu plus détaillé et avec un peu de recul sur la situation pluviométrique à l'échelle du pays.   S

Bonsoir   Voilà, comme promis, j'ai pris un peu de temps cet après-midi pour photographier la basse vallée de l'Agly. Je suis resté proche de mon domicile, mais ça donne une idée de la gravi

Bonjour,   Reprenons un peu le cours de ce topic dédié au suivi de la sécheresse, avec un petit point photo réalisé le week-end dernier et cette semaine sur le secteur des Vosges et du piémo

Images postées

3ème été de suite avec des jours de pluie plus rares qu'en moyenne à Paris, alors forcément c'est un record sur les 3 derniers étés cumulés. (pas en cumul de RR, mais en cumul de nombre de jours à plus de 1 mm !)

 

Je sais, c'est un marché de niche, qui n'intéresse pas grand monde, les quelques rares jardiniers sur Paris...

 

Il y a une tendance sur plus de 140 ans (-3 jours de pluie par été ... mais c'est sur 140 ans) je sais pas ce que ça vaut. Juste pour illustrer les 3 derniers étés !

 

étéparis.png

Modifié par fran39
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Un écart-type plus faible qu'au début du siècle dernier et une légère tendance à la baisse, c'est ce que j'observe. Ce n'est pas très surprenant d'ailleurs. Je me demande si c'est aussi le cas pour d'autres stations représentatives.

Modifié par A.M.
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Il y a 17 heures, edd a dit :

Saint-dizier c'est dingue ouais. On est vraiment dans un été de récurrences, avec les zones les plus sèches qui sont de plus en plus sèches et les zones qui s'en sortent qui continuent à s'en sortir. 

Ça signe je pense des synoptiques qui se répètent un peu à l'identique, et le jeu du hasard. 

Et surtout le fait que les dégradations ne sont jamais généralisées. C'est bien ça qui signe nos 2 derniers étés...

Quel est le déficit sur août ? Il doit pas être si énorme à l'échelle nationale ? 

 

 

à l'échelle nationale, déficit de "seulement" 11% sur août.

 

Après, juillet était tellement sec (le plus sec depuis au moins 1958), que sur le bimestre juillet-août, on est à la deuxième place en national des + secs depuis 1958

 

PS : pour St Dizier, 10 mm en 2 mois d'été, également jamais vu toute période de 60 jours confondues hiver printemps été automne...

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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)
Il y a 8 heures, fran39 a dit :

à l'échelle nationale, déficit de "seulement" 11% sur août.

 

Après, juillet était tellement sec (le plus sec depuis au moins 1958), que sur le bimestre juillet-août, on est à la deuxième place en national des + secs depuis 1958

 

PS : pour St Dizier, 10 mm en 2 mois d'été, également jamais vu toute période de 60 jours confondues hiver printemps été automne...

Merci François! 

La où on voit que ça débloque pas mal c'est d'avoir avec un mois à-10% à l'échelle nationale un déficit de 90% dans un secteur traditionnellement un des plus arrosé de plaine en août (70 à 80mm moyen en haute-Marne).. 

Le cas de l'est de la champagne est certes isolé dans son extrême mais ça fait réfléchir... 

La forêt doit être mise à très rude épreuve. 

 

 

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Le 03/09/2020 à 12:38, A.M. a dit :

Un écart-type plus faible qu'au début du siècle dernier et une légère tendance à la baisse, c'est ce que j'observe. Ce n'est pas très surprenant d'ailleurs. Je me demande si c'est aussi le cas pour d'autres stations représentatives.

CQFD, petite nouvelle qui rassure cependant : la courbe ne commence pas à zéro et la baisse est donc en vérité moins importante que l'on peut voir sur le graphe. Mais tout de même on peut s'interroger sur ce changement qui à long terme peut avoir des répercutions importantes. Sur la courbe de François Jobard, on peut s'apercevoir (et comme il le dit) que les deux dernières années sont les plus sèches et que cette année il y a même + de 4 fois - de pluie pour la période juillet et août. En revanche la tendance générale ne montre pas  vraiment de  diminution de précipitations. On voit  deux variations cycliques dont une plus nette vers les années 2000. D'ailleurs après 2000 il y a eu des années consécutives assez pluvieuses et en moyenne plus qu'avant, avant nos toutes dernières années.

On peut donc espérer une anomalie dû probablement au hasard statistique.

 

Sinon j'en connais qui ont mis : olivier, laurier-rose, palmier en IDF ; des essences assez résistantes à la secheresse.

Modifié par Turquoise_ExNico41
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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

On continue à défier les statistiques avec une première quinzaine de septembre qui pourrait avoir un record de pluviométrie basse nationale. On ne s'en sort pas. 

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Le 05/09/2020 à 17:02, bill07 a dit :

 

Les grands médias nationaux commencent à se saisir du sujet, je pense que nous n'avons pas fini d'en entendre parler tant les dommages s'annoncent immenses. Les forêts du grand est semblent en première ligne, rien de surprenant vue la succession d'été exceptionnellement secs et chauds depuis 2015 sur nos secteurs où les essences d'arbres sont plutôt habitués à des été habituellement bien arrosés.

 

https://www.lefigaro.fr/sciences/apres-un-ete-tres-sec-les-forets-souffrent-20200903

https://www.leparisien.fr/environnement/secheresse-nos-forets-sont-a-l-agonie-03-09-2020-8377575.php

https://www.liberation.fr/depeches/2020/08/20/dans-les-vosges-secheresses-et-autres-calamites-successives-menacent-la-foret_1797584

 

L’interview est  intéressante et rejoint ce que l'on observe climatologique sur Nancy, notamment ce que dit Florence Habets ici :

 

Citation

Ces sécheresses sont-elles plus graves que celles qui ont déjà eu lieu dans le passé ?

Dans le passé, iI y a eu aussi des sécheresses et des déficits en pluie comme ça, récurrents, qui ont déjà affecté notre pays. Dans les années 1940 par exemple, post-guerre, on a eu des sécheresses très importantes. La particularité, c'est que maintenant ça se passe aussi avec des températures beaucoup plus chaudes, une atmosphère plus sèche et parfois plus de vent, et tout ça fait que l'efficacité des pluies pour ressourcer les sols, les nappes, les rivières est moindre et donc on a plus de pertes par évaporation et moins d'eau disponible.

 

C'est à peu près ce qui ressort de l'analyse des données climatologique pour Nancy postées en Avril : Nous vivons actuellement un cycle sec probablement de grande amplitude ayant des similitudes avec les années 20 et 30 mais la différence c'est qu'il fait désormais en moyenne au moins 2° de + en  été.

Le 18/04/2020 à 17:22, thib91 a dit :

 

On est dans une période où la fréquence des séries d'épisodes de + de 20 jours successifs sans précipitations est plus élevée, notamment depuis 2014.

 

Ceci dit difficile d'interpréter cette hausse, on voit que par le passé, il y a eu des périodes où la fréquence de ce type d'épisode était aussi élevée (années 50 et en particulier la fameuse année sèche de 1953). La caractéristique de la période actuelle (depuis 2014) par rapport aux années 1950, est que cela se produit tous les ans avec 1 année sur 2 au moins 3 épisodes de + de 20 jours sans pluie.

 

image.png.623d9ffb2da6b504a3921bf805d5dc62.png

 

 

 

On peut atténuer ce biais en regardant pour la saison chaude élargie (d'avril à octobre) l'évolution des cumuls de précipitations, du nombre de jours avec pluie avec les seuils 1mm, 5mm et 10mm. Cela permet d'avoir un aperçu sur les périodes humides situées "entre" ces épisodes secs.

 

Concernant le cumul total de précipitations

On a un asséchement des étés sur la dernière période trentenaire. Entre 10 et 20mm de moins sur 3 mois, mais on retrouve les cumuls moyen d'avant guerre (1921-1939), le niveau de précipitations de la saison chaude élargie n'a donc rien de très inhabituel dans le sens ou il a déjà été enregistré il y a quasiment un siècle (cycle très long?). 

 

En revanche ces 10 à 20mm de moins se font désormais sous une température moyenne qui a bcp progressé (+2° par rapport à 61-90 et +3° sur la dernière décennie), avec les effets bien visibles par tous sur les milieux.

 

image.thumb.png.2067e8548e30aae6e0ad203c8aba32a0.png

 

Concernant le nombre de jours avec pluie (>1mm/>5mm/>10mm)

 

Pour la fréquence du nombre de jours de pluie(RR>1mm), on perçoit une baisse de la fréquence ces dernières années surtout en fin de printemps et en été mais ce n'est pas significatif (en moyenne quelques jours). On constate là aussi que la période des années 1950 était assez proche de l'actuelle avec des saisons chaudes où la pluie était moins fréquente. Sur une moyenne glissante de 10 ans, 2019 atteint le seuil bas de la décennie 1946-1956 mais tjrs avec 2° de +.

 

image.thumb.png.30682e043f629a656e0c402be356613a.png

 

Pour la fréquence des pluies >5mm, là aussi on retrouve cette tendance à la diminution de la fréquence de ces pluies en fin de printemps et en été mais cela reste assez peu significatif de l'ordre d'une journée en moyenne voir moins. Difficile à interpréter de mon point de vue

 

image.thumb.png.9a34f2b095d3d5fcd4c7faa6ccc7c388.png

 

Idem pour la fréquence des pluies >10mm, je pense que c'est difficilement interprétable.

image.thumb.png.0b2ba2061c28e9751cab10c2e1c5dba2.png

 

 

 

Je continue donc de penser que le facteur déterminant dans le stress hydrique inédit et répété des écosystèmes ces dernières années est lié à la température. Si l'existence d'un cycle sec en saison chaude élargie semble se confirmer (fréquence accrue des périodes significatives sans pluies, diminution de la moyenne et la fréquence des précipitations), il n'est pas inédit au regard de la climatologie. On retrouve ainsi des fréquences proches lors des périodes "sèches" du passée (années 50, années 20/30). En revanche le niveau de température atteint est lui bel et bien inédit, sa superposition à un cycle climatique "sec" engendre ces épisodes récurrents de stress hydrique vraisemblablement inédit pour les milieux naturels.


 

Un dernier mot sur le temps à venir, probablement pas une goutte d'ici mi-septembre sur de nombreux secteurs fortement touchés par le sécheresse, ici le diagramme de St-Dizier épicentre de la sécheresse actuelle (10mm depuis le 1er juillet).

 

image.png.6a4481d7e97c76ab871ae3a9271edba7.png

 

 

Modifié par thib91
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Posté(e)
Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois)

Pour revenir à Saint dizier, sur la période estivale 15 juin-15 septembre (arrondis assez larges) :

 

63mm en 2018 déficit de 70%

Quasi +3 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic à 38) + 30% d'ensoleillement. 

 

56mm en 2019 déficit de 75%

+2 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic historique à 41), +30% d'ensoleillement. 

 

32mm en 2020 déficit de 85%

+2,5 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic remarquable à 40), +20% d'ensoleillement. 

 

Bref c'est sans appel, la ville vit depuis 3 ans un climat estival digne du Midi. C'est quelque chose d'assez énorme en termes climato j'imagine. 

 

L'ovni 2018 à précédé celui de 2019 et maintenant celui 2020. C'est exactement le même schéma, en gros un copier coller. 2020 fait peut-être même encore plus fort en termes d'etp et de sec. 

 

C'était statistiquement quasiment impossible d'aligner 3 étés comme cela, même en contexte RC, et pourtant on l'a fait. 

 

Alors on se pose évidemment la question d'un forçage global qui aurait définitivement modifié qqc pour notre Europe de l'ouest. 

2021 et 2022 y répondront sans doute, en espérant qu'on casse cette dynamique assez infernale et si bien rodée depuis 3 ans. 

 

Concernant les impacts sur la biodiversité c'est sans doute très important et sous-évalué. 

 

 

 

 

Modifié par edd
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Il y a 2 heures, edd a dit :

Pour revenir à Saint dizier, sur la période estivale 15 juin-15 septembre (arrondis assez larges) :

 

63mm en 2018 déficit de 70%

Quasi +3 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic à 38) + 30% d'ensoleillement. 

 

56mm en 2019 déficit de 75%

+2 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic historique à 41), +30% d'ensoleillement. 

 

32mm en 2020 déficit de 85%

+2,5 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic remarquable à 40), +20% d'ensoleillement. 

 

Bref c'est sans appel, la ville vit depuis 3 ans un climat estival digne du Midi. C'est quelque chose d'assez énorme en termes climato j'imagine. 

 

L'ovni 2018 à précédé celui de 2019 et maintenant celui 2020. C'est exactement le même schéma, en gros un copier coller. 2020 fait peut-être même encore plus fort en termes d'etp et de sec. 

 

C'était statistiquement quasiment impossible d'aligner 3 étés comme cela, même en contexte RC, et pourtant on l'a fait. 

 

Alors on se pose évidemment la question d'un forçage global qui aurait définitivement modifié qqc pour notre Europe de l'ouest. 

2021 et 2022 y répondront sans doute, en espérant qu'on casse cette dynamique assez infernale et si bien rodée depuis 3 ans. 

 

Concernant les impacts sur la biodiversité c'est sans doute très important et sous-évalué. 

 

 

 

 

 

Tu peux ajouter l'été 2015, très chaud dans le NE, le second plus chaud à l'époque après 2003 (dépassé depuis par 2018 et 2019...).

 

Un petit graphique 100 km plus à l'est pour Nancy qui illustre parfaitement la succession depuis 2015 d'étés exceptionnellement chauds et secs qui, comme tu le souligne, est tout à fait inhabituel et statistiquement peu probable dans un climat "stable".

 

Depuis l'été 2015 (6 étés) :

- 4 étés semi-arides (au sens de Martonne) pour Nancy, probablement arides pour St-Dizier.

- 2 étés "semi-humide" cad proche de la norme pluviométrique des étés habituels.

- 3 étés très chauds par rapport à la normale cad sortant nettement de l'écart-type habituel

- 2 étés chauds limite très chaud.

 

Pour résumer à Nancy et probablement encore plus à St-Dizier, les étés  depuis 2015 sont en moyenne  + chauds que les étés les + chauds jusqu'ici recensés (hors 2003) cad 1947, 1983, 1994, 2006).

image.png.0dec803850dc2dd07e8a19aac2937ead.png

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Le même graphique que pour Nancy mais pour St-Dizier, constat encore plus impressionnant 2 étés de suites que l'on peut considérer comme aride + un été 2018 semi-aride.

 

image.png.f6ce017405d884494e438dd8f948ba04.png

 

 

 

La température moyenne des étés sur 5 années glissante...sans commentaire.

 

image.png.221d34aa399a4c08ed9d68ad90430c63.png

 

 

 

La moyenne des cumuls pluviométrique des étés sur 5 années glissantes, la tendance à l'asséchement pour St-Dizier est ici plus marqué que pour Nancy.

 

image.thumb.png.1108e3aa5340823b3bc9eac7bcaa8983.png

Modifié par thib91
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il y a 31 minutes, alsavosges a dit :

Capture.PNG

 

Méthodologie LCM : 

Tout département ayant au moins un secteur en état de crise est considéré comme entièrement en crise. 

Excessif et malhonnête.

 

propluviaSouSup-2020-09-08-19.png.bd60ae70e84de6ab5c44b3bd95d1315e.png

 

Méthodologie propluvia : 

Un secteur est considéré comme étant en crise si le piézometre référence affiche un niveau en dessous du seuil de crise.

Insuffisamment précis.

 

Dans les 2 cas on s'éloigne de la réalité du terrain,mais pas pour les même raisons.

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Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m)
il y a 48 minutes, Babarskaja a dit :

 

Méthodologie LCM : 

Tout département ayant au moins un secteur en état de crise est considéré comme entièrement en crise. 

Excessif et malhonnête.

 

propluviaSouSup-2020-09-08-19.png.bd60ae70e84de6ab5c44b3bd95d1315e.png

 

Méthodologie propluvia : 

Un secteur est considéré comme étant en crise si le piézometre référence affiche un niveau en dessous du seuil de crise.

Insuffisamment précis.

 

Dans les 2 cas on s'éloigne de la réalité du terrain,mais pas pour les même raisons.


LCM, le rouge qui devient tout rouge :D 

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Aubenas en Ardèche méridionale

ici on a eu un été bien arrosé mais à présent, on est sur 15 jours de chaleur sans nuage.

et l'on constate que les conditions de l'année n'ont finalement que peu d'impact, la forêt étant encore en train de digérer ce qu'elle a subi les années précédentes. 

ainsi, sur le piémont cévenol, les châtaigniers qui ont pourtant reçu de bons orages cet été, commencent malgré tout à jaunir et leurs fruits ne grossissent presque pas.

de même pour de nombreuses autres essences comme les frênes ou les robiniers faux-acacia qui semblent aussi touchés par une sécheresse. 

à l'échelle de temps des arbres, qui n'est pas la notre, ce sont les périodes de plusieurs années qui causes des dégats, une saison arrosée durant cette période ne change pas grand chose, de leur point de vue à eux, ils sont encore dans la soif et la faiblesse... leur état dépend du ratio chaleur/pluie sur de nombreuses années. désormais il est trop tard pour beaucoup d'entre eux.  

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Posté(e)
Saint-Saturnin-Lès-Avignon, Vaucluse
Il y a 14 heures, Babarskaja a dit :

 

Méthodologie LCM : 

Tout département ayant au moins un secteur en état de crise est considéré comme entièrement en crise. 

Excessif et malhonnête.

 

Méthodologie propluvia : 

Un secteur est considéré comme étant en crise si le piézometre référence affiche un niveau en dessous du seuil de crise.

Insuffisamment précis.

 

Dans les 2 cas on s'éloigne de la réalité du terrain,mais pas pour les même raisons.

 

Pour une fois je ne trouve pas ça particulièrement choquant, les 3/4 des médias relaient avec les départements entier, et d’ailleurs sur le site de propluvia ça ne fait pas longtemps que l'on ne peut plus voir une image de ce type.

Dans le cas de LCM je pense que c'est parce qu’ils veulent mettre leur infographie, et que représenter la totalité des zones serait bien trop complexe, surtout sur une image qui n'est pas assez précise pour y faire un zoom.

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Posté(e)
Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE

Impressionné par la sécheresse aux Lacs de l'Eau d'Heure (botte du Hainaut à cheval entre les provinces de Hainaut et Namur).

Les cumuls depuis le début de la canicule d'août ne dépassent généralement pas les 35 mm. La première décade de septembre se termine elle avec 2-3 mm max.

Pas encore cette année que septembre ressemble à un mois de septembre classique...mais qu'est-ce que le classique finalement ? ...

 

200910053149560519.jpg

 

200910053150170005.jpg

 

A noter que si les plages sont normales en fin d'été là-bas, on voit quand même bien que le niveau est un peu plus bas que la normale (pour les connaisseurs). Ici c'est une avancée dans l'eau, normalement l'eau touche la terre.

20091005315291626.jpg

 

A noter en plus de cela qu'il fait encore assez chaud...

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Saint André de Corcy (01- Ain) 310m d'altitude au cœur des étangs de la Dombes

Bonjour,

 

Ici nous avons finalement eu la chance de voir tomber 23mm le 27 août offrant un petit répis à la végétation mais de courte durée. Depuis, le soleil, le vent et la chaleur on rapidement rendus la situation identique à celle du mois d'août. L'herbe n'a même pas pu reverdir.

Cependant, avec cette pluie de fin août, le cumul annuel franchis enfin les 300mm avec 303,4mm exactement au compteur.

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Bonjour,

 

pas de souci de sécheresse pour le moment sur le département en terme de réserve. Le niveau des barrages est d'ailleurs le plus élevé depuis le début des relevés graphiques affichés sur le site Vendée eau, soit une douzaine d'années.

 

En revanche, souci de sécheresse en surface qui gagne en profondeur sur 1/3 est du département, avec des perturbations instables qui ont remonté vers la Loire Atlantique sans s'étendre vers l'est courant août.

On constate donc des arbres qui roussissent de plus en plus, aux endroits habituels en cas de sécheresse, rien de bien méchant à ce stade, donc sont concernées les zones en pentes et rocailleuse, ailleurs là où il y a du sol pas de souci pour le moment, les zones où les arbres sont parfois séculaires ne sont pas touchées. On a donc par zone, des frênes, des tilleuls, des châtaigniers, des peupliers, rares chênes qui fatiguent. Evolution à suivre donc.

 

L'herbe qui avait reverdi est de nouveau bien grillé d'ailleurs.

On verra si l'option orageuse se concrétise à partir du milieu de semaine prochaine, peu marquée sur nombres de sorties, et si elle arrive à gagner vers l'est ,ou bien si comme en août elle remonte surtout le long du trait côtier sur les 50 premiers km de large en gros.

 

Capture_jpy4.PNG

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Bonjour, 

 

Sécheresse estivale bien marquée sur la Baie des Anges avec un total de 10,8mm de precipitation sur les 3 derniers mois glissants (15 juin au 15 septembre - station Nice Aéro).

 

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