edd Posté(e) 2 septembre 2020 Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois) Partager Posté(e) 2 septembre 2020 Saint-dizier c'est dingue ouais. On est vraiment dans un été de récurrences, avec les zones les plus sèches qui sont de plus en plus sèches et les zones qui s'en sortent qui continuent à s'en sortir. Ça signe je pense des synoptiques qui se répètent un peu à l'identique, et le jeu du hasard. Et surtout le fait que les dégradations ne sont jamais généralisées. C'est bien ça qui signe nos 2 derniers étés... Quel est le déficit sur août ? Il doit pas être si énorme à l'échelle nationale ? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
fran39 Posté(e) 3 septembre 2020 Charenton-le-Pont Partager Posté(e) 3 septembre 2020 (modifié) 3ème été de suite avec des jours de pluie plus rares qu'en moyenne à Paris, alors forcément c'est un record sur les 3 derniers étés cumulés. (pas en cumul de RR, mais en cumul de nombre de jours à plus de 1 mm !) Je sais, c'est un marché de niche, qui n'intéresse pas grand monde, les quelques rares jardiniers sur Paris... Il y a une tendance sur plus de 140 ans (-3 jours de pluie par été ... mais c'est sur 140 ans) je sais pas ce que ça vaut. Juste pour illustrer les 3 derniers étés ! Modifié 3 septembre 2020 par fran39 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
A.M. Posté(e) 3 septembre 2020 Aube (10) Partager Posté(e) 3 septembre 2020 (modifié) Un écart-type plus faible qu'au début du siècle dernier et une légère tendance à la baisse, c'est ce que j'observe. Ce n'est pas très surprenant d'ailleurs. Je me demande si c'est aussi le cas pour d'autres stations représentatives. Modifié 3 septembre 2020 par A.M. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
fran39 Posté(e) 3 septembre 2020 Charenton-le-Pont Partager Posté(e) 3 septembre 2020 Il y a 17 heures, edd a dit : Saint-dizier c'est dingue ouais. On est vraiment dans un été de récurrences, avec les zones les plus sèches qui sont de plus en plus sèches et les zones qui s'en sortent qui continuent à s'en sortir. Ça signe je pense des synoptiques qui se répètent un peu à l'identique, et le jeu du hasard. Et surtout le fait que les dégradations ne sont jamais généralisées. C'est bien ça qui signe nos 2 derniers étés... Quel est le déficit sur août ? Il doit pas être si énorme à l'échelle nationale ? à l'échelle nationale, déficit de "seulement" 11% sur août. Après, juillet était tellement sec (le plus sec depuis au moins 1958), que sur le bimestre juillet-août, on est à la deuxième place en national des + secs depuis 1958 PS : pour St Dizier, 10 mm en 2 mois d'été, également jamais vu toute période de 60 jours confondues hiver printemps été automne... 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
edd Posté(e) 3 septembre 2020 Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois) Partager Posté(e) 3 septembre 2020 Il y a 8 heures, fran39 a dit : à l'échelle nationale, déficit de "seulement" 11% sur août. Après, juillet était tellement sec (le plus sec depuis au moins 1958), que sur le bimestre juillet-août, on est à la deuxième place en national des + secs depuis 1958 PS : pour St Dizier, 10 mm en 2 mois d'été, également jamais vu toute période de 60 jours confondues hiver printemps été automne... Merci François! La où on voit que ça débloque pas mal c'est d'avoir avec un mois à-10% à l'échelle nationale un déficit de 90% dans un secteur traditionnellement un des plus arrosé de plaine en août (70 à 80mm moyen en haute-Marne).. Le cas de l'est de la champagne est certes isolé dans son extrême mais ça fait réfléchir... La forêt doit être mise à très rude épreuve. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chartres28000 Posté(e) 5 septembre 2020 Partager Posté(e) 5 septembre 2020 Bonjour, Ici en Beauce nous en sommes à 280 mm depuis le 1er janvier soit en déficit de l'ordre de 50%. Dans les quelques bois du coin les arbres dépérissent visiblement et ce n'est que le début... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bill43 Posté(e) 5 septembre 2020 Laussonne 43150 (930m) Partager Posté(e) 5 septembre 2020 Forêts, régions viticoles.....et c'est pas fini malheureusement https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/sécheresse-des-forêts-commencent-à-mourir-en-france-alerte-une-hydroclimatologue/ar-BB18JK1n?ocid=msedgntp 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Turquoise_ExNico41 Posté(e) 6 septembre 2020 Partager Posté(e) 6 septembre 2020 (modifié) Le 03/09/2020 à 12:38, A.M. a dit : Un écart-type plus faible qu'au début du siècle dernier et une légère tendance à la baisse, c'est ce que j'observe. Ce n'est pas très surprenant d'ailleurs. Je me demande si c'est aussi le cas pour d'autres stations représentatives. CQFD, petite nouvelle qui rassure cependant : la courbe ne commence pas à zéro et la baisse est donc en vérité moins importante que l'on peut voir sur le graphe. Mais tout de même on peut s'interroger sur ce changement qui à long terme peut avoir des répercutions importantes. Sur la courbe de François Jobard, on peut s'apercevoir (et comme il le dit) que les deux dernières années sont les plus sèches et que cette année il y a même + de 4 fois - de pluie pour la période juillet et août. En revanche la tendance générale ne montre pas vraiment de diminution de précipitations. On voit deux variations cycliques dont une plus nette vers les années 2000. D'ailleurs après 2000 il y a eu des années consécutives assez pluvieuses et en moyenne plus qu'avant, avant nos toutes dernières années. On peut donc espérer une anomalie dû probablement au hasard statistique. Sinon j'en connais qui ont mis : olivier, laurier-rose, palmier en IDF ; des essences assez résistantes à la secheresse. Modifié 6 septembre 2020 par Turquoise_ExNico41 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
edd Posté(e) 6 septembre 2020 Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois) Partager Posté(e) 6 septembre 2020 On continue à défier les statistiques avec une première quinzaine de septembre qui pourrait avoir un record de pluviométrie basse nationale. On ne s'en sort pas. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 7 septembre 2020 Nancy Partager Posté(e) 7 septembre 2020 (modifié) Le 05/09/2020 à 17:02, bill07 a dit : Forêts, régions viticoles.....et c'est pas fini malheureusement https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/sécheresse-des-forêts-commencent-à-mourir-en-france-alerte-une-hydroclimatologue/ar-BB18JK1n?ocid=msedgntp Les grands médias nationaux commencent à se saisir du sujet, je pense que nous n'avons pas fini d'en entendre parler tant les dommages s'annoncent immenses. Les forêts du grand est semblent en première ligne, rien de surprenant vue la succession d'été exceptionnellement secs et chauds depuis 2015 sur nos secteurs où les essences d'arbres sont plutôt habitués à des été habituellement bien arrosés. https://www.lefigaro.fr/sciences/apres-un-ete-tres-sec-les-forets-souffrent-20200903 https://www.leparisien.fr/environnement/secheresse-nos-forets-sont-a-l-agonie-03-09-2020-8377575.php https://www.liberation.fr/depeches/2020/08/20/dans-les-vosges-secheresses-et-autres-calamites-successives-menacent-la-foret_1797584 L’interview est intéressante et rejoint ce que l'on observe climatologique sur Nancy, notamment ce que dit Florence Habets ici : Citation Ces sécheresses sont-elles plus graves que celles qui ont déjà eu lieu dans le passé ? Dans le passé, iI y a eu aussi des sécheresses et des déficits en pluie comme ça, récurrents, qui ont déjà affecté notre pays. Dans les années 1940 par exemple, post-guerre, on a eu des sécheresses très importantes. La particularité, c'est que maintenant ça se passe aussi avec des températures beaucoup plus chaudes, une atmosphère plus sèche et parfois plus de vent, et tout ça fait que l'efficacité des pluies pour ressourcer les sols, les nappes, les rivières est moindre et donc on a plus de pertes par évaporation et moins d'eau disponible. C'est à peu près ce qui ressort de l'analyse des données climatologique pour Nancy postées en Avril : Nous vivons actuellement un cycle sec probablement de grande amplitude ayant des similitudes avec les années 20 et 30 mais la différence c'est qu'il fait désormais en moyenne au moins 2° de + en été. Le 18/04/2020 à 17:22, thib91 a dit : On est dans une période où la fréquence des séries d'épisodes de + de 20 jours successifs sans précipitations est plus élevée, notamment depuis 2014. Ceci dit difficile d'interpréter cette hausse, on voit que par le passé, il y a eu des périodes où la fréquence de ce type d'épisode était aussi élevée (années 50 et en particulier la fameuse année sèche de 1953). La caractéristique de la période actuelle (depuis 2014) par rapport aux années 1950, est que cela se produit tous les ans avec 1 année sur 2 au moins 3 épisodes de + de 20 jours sans pluie. On peut atténuer ce biais en regardant pour la saison chaude élargie (d'avril à octobre) l'évolution des cumuls de précipitations, du nombre de jours avec pluie avec les seuils 1mm, 5mm et 10mm. Cela permet d'avoir un aperçu sur les périodes humides situées "entre" ces épisodes secs. Concernant le cumul total de précipitations On a un asséchement des étés sur la dernière période trentenaire. Entre 10 et 20mm de moins sur 3 mois, mais on retrouve les cumuls moyen d'avant guerre (1921-1939), le niveau de précipitations de la saison chaude élargie n'a donc rien de très inhabituel dans le sens ou il a déjà été enregistré il y a quasiment un siècle (cycle très long?). En revanche ces 10 à 20mm de moins se font désormais sous une température moyenne qui a bcp progressé (+2° par rapport à 61-90 et +3° sur la dernière décennie), avec les effets bien visibles par tous sur les milieux. Concernant le nombre de jours avec pluie (>1mm/>5mm/>10mm) Pour la fréquence du nombre de jours de pluie(RR>1mm), on perçoit une baisse de la fréquence ces dernières années surtout en fin de printemps et en été mais ce n'est pas significatif (en moyenne quelques jours). On constate là aussi que la période des années 1950 était assez proche de l'actuelle avec des saisons chaudes où la pluie était moins fréquente. Sur une moyenne glissante de 10 ans, 2019 atteint le seuil bas de la décennie 1946-1956 mais tjrs avec 2° de +. Pour la fréquence des pluies >5mm, là aussi on retrouve cette tendance à la diminution de la fréquence de ces pluies en fin de printemps et en été mais cela reste assez peu significatif de l'ordre d'une journée en moyenne voir moins. Difficile à interpréter de mon point de vue Idem pour la fréquence des pluies >10mm, je pense que c'est difficilement interprétable. Je continue donc de penser que le facteur déterminant dans le stress hydrique inédit et répété des écosystèmes ces dernières années est lié à la température. Si l'existence d'un cycle sec en saison chaude élargie semble se confirmer (fréquence accrue des périodes significatives sans pluies, diminution de la moyenne et la fréquence des précipitations), il n'est pas inédit au regard de la climatologie. On retrouve ainsi des fréquences proches lors des périodes "sèches" du passée (années 50, années 20/30). En revanche le niveau de température atteint est lui bel et bien inédit, sa superposition à un cycle climatique "sec" engendre ces épisodes récurrents de stress hydrique vraisemblablement inédit pour les milieux naturels. Un dernier mot sur le temps à venir, probablement pas une goutte d'ici mi-septembre sur de nombreux secteurs fortement touchés par le sécheresse, ici le diagramme de St-Dizier épicentre de la sécheresse actuelle (10mm depuis le 1er juillet). Modifié 7 septembre 2020 par thib91 6 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
edd Posté(e) 8 septembre 2020 Melun (surtout), montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77 (parfois) Partager Posté(e) 8 septembre 2020 (modifié) Pour revenir à Saint dizier, sur la période estivale 15 juin-15 septembre (arrondis assez larges) : 63mm en 2018 déficit de 70% Quasi +3 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic à 38) + 30% d'ensoleillement. 56mm en 2019 déficit de 75% +2 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic historique à 41), +30% d'ensoleillement. 32mm en 2020 déficit de 85% +2,5 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic remarquable à 40), +20% d'ensoleillement. Bref c'est sans appel, la ville vit depuis 3 ans un climat estival digne du Midi. C'est quelque chose d'assez énorme en termes climato j'imagine. L'ovni 2018 à précédé celui de 2019 et maintenant celui 2020. C'est exactement le même schéma, en gros un copier coller. 2020 fait peut-être même encore plus fort en termes d'etp et de sec. C'était statistiquement quasiment impossible d'aligner 3 étés comme cela, même en contexte RC, et pourtant on l'a fait. Alors on se pose évidemment la question d'un forçage global qui aurait définitivement modifié qqc pour notre Europe de l'ouest. 2021 et 2022 y répondront sans doute, en espérant qu'on casse cette dynamique assez infernale et si bien rodée depuis 3 ans. Concernant les impacts sur la biodiversité c'est sans doute très important et sous-évalué. Modifié 8 septembre 2020 par edd 8 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 8 septembre 2020 Nancy Partager Posté(e) 8 septembre 2020 Il y a 2 heures, edd a dit : Pour revenir à Saint dizier, sur la période estivale 15 juin-15 septembre (arrondis assez larges) : 63mm en 2018 déficit de 70% Quasi +3 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic à 38) + 30% d'ensoleillement. 56mm en 2019 déficit de 75% +2 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic historique à 41), +30% d'ensoleillement. 32mm en 2020 déficit de 85% +2,5 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic remarquable à 40), +20% d'ensoleillement. Bref c'est sans appel, la ville vit depuis 3 ans un climat estival digne du Midi. C'est quelque chose d'assez énorme en termes climato j'imagine. L'ovni 2018 à précédé celui de 2019 et maintenant celui 2020. C'est exactement le même schéma, en gros un copier coller. 2020 fait peut-être même encore plus fort en termes d'etp et de sec. C'était statistiquement quasiment impossible d'aligner 3 étés comme cela, même en contexte RC, et pourtant on l'a fait. Alors on se pose évidemment la question d'un forçage global qui aurait définitivement modifié qqc pour notre Europe de l'ouest. 2021 et 2022 y répondront sans doute, en espérant qu'on casse cette dynamique assez infernale et si bien rodée depuis 3 ans. Concernant les impacts sur la biodiversité c'est sans doute très important et sous-évalué. Tu peux ajouter l'été 2015, très chaud dans le NE, le second plus chaud à l'époque après 2003 (dépassé depuis par 2018 et 2019...). Un petit graphique 100 km plus à l'est pour Nancy qui illustre parfaitement la succession depuis 2015 d'étés exceptionnellement chauds et secs qui, comme tu le souligne, est tout à fait inhabituel et statistiquement peu probable dans un climat "stable". Depuis l'été 2015 (6 étés) : - 4 étés semi-arides (au sens de Martonne) pour Nancy, probablement arides pour St-Dizier. - 2 étés "semi-humide" cad proche de la norme pluviométrique des étés habituels. - 3 étés très chauds par rapport à la normale cad sortant nettement de l'écart-type habituel - 2 étés chauds limite très chaud. Pour résumer à Nancy et probablement encore plus à St-Dizier, les étés depuis 2015 sont en moyenne + chauds que les étés les + chauds jusqu'ici recensés (hors 2003) cad 1947, 1983, 1994, 2006). 10 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 8 septembre 2020 Nancy Partager Posté(e) 8 septembre 2020 (modifié) Le même graphique que pour Nancy mais pour St-Dizier, constat encore plus impressionnant 2 étés de suites que l'on peut considérer comme aride + un été 2018 semi-aride. La température moyenne des étés sur 5 années glissante...sans commentaire. La moyenne des cumuls pluviométrique des étés sur 5 années glissantes, la tendance à l'asséchement pour St-Dizier est ici plus marqué que pour Nancy. Modifié 8 septembre 2020 par thib91 7 5 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
alsavosges Posté(e) 8 septembre 2020 Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m) Partager Posté(e) 8 septembre 2020 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Babarskaja Posté(e) 8 septembre 2020 Amiens Partager Posté(e) 8 septembre 2020 il y a 31 minutes, alsavosges a dit : Méthodologie LCM : Tout département ayant au moins un secteur en état de crise est considéré comme entièrement en crise. Excessif et malhonnête. Méthodologie propluvia : Un secteur est considéré comme étant en crise si le piézometre référence affiche un niveau en dessous du seuil de crise. Insuffisamment précis. Dans les 2 cas on s'éloigne de la réalité du terrain,mais pas pour les même raisons. 1 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paul1305 Posté(e) 8 septembre 2020 Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m) Partager Posté(e) 8 septembre 2020 il y a 48 minutes, Babarskaja a dit : Méthodologie LCM : Tout département ayant au moins un secteur en état de crise est considéré comme entièrement en crise. Excessif et malhonnête. Méthodologie propluvia : Un secteur est considéré comme étant en crise si le piézometre référence affiche un niveau en dessous du seuil de crise. Insuffisamment précis. Dans les 2 cas on s'éloigne de la réalité du terrain,mais pas pour les même raisons. LCM, le rouge qui devient tout rouge Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 9 septembre 2020 Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 9 septembre 2020 ici on a eu un été bien arrosé mais à présent, on est sur 15 jours de chaleur sans nuage. et l'on constate que les conditions de l'année n'ont finalement que peu d'impact, la forêt étant encore en train de digérer ce qu'elle a subi les années précédentes. ainsi, sur le piémont cévenol, les châtaigniers qui ont pourtant reçu de bons orages cet été, commencent malgré tout à jaunir et leurs fruits ne grossissent presque pas. de même pour de nombreuses autres essences comme les frênes ou les robiniers faux-acacia qui semblent aussi touchés par une sécheresse. à l'échelle de temps des arbres, qui n'est pas la notre, ce sont les périodes de plusieurs années qui causes des dégats, une saison arrosée durant cette période ne change pas grand chose, de leur point de vue à eux, ils sont encore dans la soif et la faiblesse... leur état dépend du ratio chaleur/pluie sur de nombreuses années. désormais il est trop tard pour beaucoup d'entre eux. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Romain84 Posté(e) 9 septembre 2020 Saint-Saturnin-Lès-Avignon, Vaucluse Partager Posté(e) 9 septembre 2020 Il y a 14 heures, Babarskaja a dit : Méthodologie LCM : Tout département ayant au moins un secteur en état de crise est considéré comme entièrement en crise. Excessif et malhonnête. Méthodologie propluvia : Un secteur est considéré comme étant en crise si le piézometre référence affiche un niveau en dessous du seuil de crise. Insuffisamment précis. Dans les 2 cas on s'éloigne de la réalité du terrain,mais pas pour les même raisons. Pour une fois je ne trouve pas ça particulièrement choquant, les 3/4 des médias relaient avec les départements entier, et d’ailleurs sur le site de propluvia ça ne fait pas longtemps que l'on ne peut plus voir une image de ce type. Dans le cas de LCM je pense que c'est parce qu’ils veulent mettre leur infographie, et que représenter la totalité des zones serait bien trop complexe, surtout sur une image qui n'est pas assez précise pour y faire un zoom. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
alsavosges Posté(e) 9 septembre 2020 Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m) Partager Posté(e) 9 septembre 2020 5 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Juju4795 Posté(e) 10 septembre 2020 Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE Partager Posté(e) 10 septembre 2020 Impressionné par la sécheresse aux Lacs de l'Eau d'Heure (botte du Hainaut à cheval entre les provinces de Hainaut et Namur). Les cumuls depuis le début de la canicule d'août ne dépassent généralement pas les 35 mm. La première décade de septembre se termine elle avec 2-3 mm max. Pas encore cette année que septembre ressemble à un mois de septembre classique...mais qu'est-ce que le classique finalement ? ... A noter que si les plages sont normales en fin d'été là-bas, on voit quand même bien que le niveau est un peu plus bas que la normale (pour les connaisseurs). Ici c'est une avancée dans l'eau, normalement l'eau touche la terre. A noter en plus de cela qu'il fait encore assez chaud... 5 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
alsavosges Posté(e) 10 septembre 2020 Goldbach-Altenbach (68) 705 m Versant Sud du Grand Ballon (1424 m) Partager Posté(e) 10 septembre 2020 5 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
meteo 01390 Posté(e) 11 septembre 2020 Saint André de Corcy (01- Ain) 310m d'altitude au cœur des étangs de la Dombes Partager Posté(e) 11 septembre 2020 Bonjour, Ici nous avons finalement eu la chance de voir tomber 23mm le 27 août offrant un petit répis à la végétation mais de courte durée. Depuis, le soleil, le vent et la chaleur on rapidement rendus la situation identique à celle du mois d'août. L'herbe n'a même pas pu reverdir. Cependant, avec cette pluie de fin août, le cumul annuel franchis enfin les 300mm avec 303,4mm exactement au compteur. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebb Posté(e) 12 septembre 2020 Partager Posté(e) 12 septembre 2020 Bonjour, pas de souci de sécheresse pour le moment sur le département en terme de réserve. Le niveau des barrages est d'ailleurs le plus élevé depuis le début des relevés graphiques affichés sur le site Vendée eau, soit une douzaine d'années. En revanche, souci de sécheresse en surface qui gagne en profondeur sur 1/3 est du département, avec des perturbations instables qui ont remonté vers la Loire Atlantique sans s'étendre vers l'est courant août. On constate donc des arbres qui roussissent de plus en plus, aux endroits habituels en cas de sécheresse, rien de bien méchant à ce stade, donc sont concernées les zones en pentes et rocailleuse, ailleurs là où il y a du sol pas de souci pour le moment, les zones où les arbres sont parfois séculaires ne sont pas touchées. On a donc par zone, des frênes, des tilleuls, des châtaigniers, des peupliers, rares chênes qui fatiguent. Evolution à suivre donc. L'herbe qui avait reverdi est de nouveau bien grillé d'ailleurs. On verra si l'option orageuse se concrétise à partir du milieu de semaine prochaine, peu marquée sur nombres de sorties, et si elle arrive à gagner vers l'est ,ou bien si comme en août elle remonte surtout le long du trait côtier sur les 50 premiers km de large en gros. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
fabio Posté(e) 15 septembre 2020 Antibes Partager Posté(e) 15 septembre 2020 Bonjour, Sécheresse estivale bien marquée sur la Baie des Anges avec un total de 10,8mm de precipitation sur les 3 derniers mois glissants (15 juin au 15 septembre - station Nice Aéro). 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 16 septembre 2020 56800 Taupont Partager Posté(e) 16 septembre 2020 1 3 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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