Storm41 Posted August 29, 2020 Tour-en-Sologne (41) Share Posted August 29, 2020 Bonjour, Conséquence de la sécheresse, le canal d’Orléans est quasiment à sec. L’association fédération de pêche du Loiret vient d’effectuer cette semaine un sauvetage d’urgence de tous les poissons dans le canal (carpes, sandres, brochets). Ces poissons ont été remis dans la Loire par la suite. La conséquence de cette sécheresse sur le canal d’Orléans est la même que pour celui du canal du Berry en 2019 avec de nombreuses fuites à cause de certaines fissures qui se sont créées avec la sécheresse. Autre conséquence de la sécheresse, c’est les moissons qui sont mauvaises avec un rendement faible que ce soit en Beauce ou ailleurs. https://centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr/chambre-dagriculture-de-loir-et-cher/pages-hors-menu/bilan-des-moissons-2020/ 2 2 Link to post Share on other sites
JOJO_KERMIT Posted August 31, 2020 15 km à l'est de Dijon Share Posted August 31, 2020 j'ai posté la carte d'humidité des sols à la demande des chercheurs de champignons après prise en compte des fortes précipitations du week-end la voici Précipitations du week-end en Rhône-Alpes. 5 3 Link to post Share on other sites
edd Posted August 31, 2020 montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77, paris 7 parfois Share Posted August 31, 2020 (edited) Le 25/08/2020 à 17:47, alsavosges a dit : Je me pose toujours une question quand on parle de sécheresse exceptionnelle en Méditerannée en été (J&A). Car en gros- cf stations du littoral citées- on a 0mm au lieu de 20 à 30 en moyenne sur deux mois (voire moins à Bastia par exemple). Mais ces mêmes 20 à 30 sont je pense très rapidement expédiés en etp le lendemain des pluies, n'en parlons même pas si tram ou mistral... Du coup est-ce vraiment problématique d'avoir certes un déficit de 95%, très impressionnant au premier regard, mais sur des cumuls de toute façon en moyenne très faibles (le pourcentage ne veut du coup rien dire). Ça change quelque chose pour les écosystèmes ? Le risque d'incendie ? (hors considération du vent et des T). J'imagine que 60% de déficit pluvio dans les Vosges en été (cad un fort cumul pluvio manquant) est infiniment plus délétère que 95% à Cavalaire sur mer ou porticcio.. Edited August 31, 2020 by edd 4 Link to post Share on other sites
Arkus Posted August 31, 2020 Toulouse Share Posted August 31, 2020 Il y a 3 heures, edd a dit : Du coup est-ce vraiment problématique d'avoir certes un déficit de 95%, très impressionnant au premier regard, mais sur des cumuls de toute façon en moyenne très faibles (le pourcentage ne veut du coup rien dire). J'imagine que 60% de déficit pluvio dans les Vosges en été (cad un fort cumul pluvio manquant) est infiniment plus délétère que 95% à Cavalaire sur mer ou porticcio.. Je suis assez d'accord, pour moi le raisonnement en pourcentage a ses limites car 0% en Provence n'a pas du tout le même poids que 0% dans le nord de la France. Si on compare Marignane et Orly par exemple, les cumuls pluviométriques mensuels se ressemblaient pas mal jusqu'en milieu d'été cette année, et pourtant on était beaucoup plus loin de la normale à Orly. En valeur absolue à gauche, et anomalie normalisée à droite : Si on regarde l'ETP, le constat est semblable : ETP plus forte dans l'absolu à Marignane, mais plus loin au dessus de la moyenne à Orly. Du coup, en la retirant des précipitations, le bilan hydrique et forcément plus faible à Marignane, mais plus déficitaire (en écart à la moyenne) à Orly. Bref, sécheresse plus forte dans l'absolu en Provence, mais plus habituelle. C'est bien dans le Nord que la végétation a le plus souffert. 6 5 Link to post Share on other sites
JOJO_KERMIT Posted September 1, 2020 15 km à l'est de Dijon Share Posted September 1, 2020 Grâce au suivi des cours d'eau par les services de l'état vous pouvez consulter le site de l’observatoire national des étiageshttp://onde.eaufrance.fr/acces-aux-donnees/france/2020-08 que vous pouvez consulter dont j'ai tiré quelques extraits pour la Côte d'Or pour exemple. Les points de relevés correspondent généralement à des affluents en tête de bassin. c'est édifiant quant à l'évolution depuis 2012 ! Situation fin août depuis 2012 3 2 Link to post Share on other sites
gotman42 Posted September 2, 2020 Valence centre (26) - Altitude 125 mètres Share Posted September 2, 2020 (edited) Bonjour, En Vallée du Rhône, la sécheresse est toujours aussi sévère. Depuis le début de l'année, on note les cumuls suivants : - Tulette (26) : 180,4 mm - Orange Centre (84) : 184,9 mm - Bourg-lès-Valence (26) : 196,6 mm - Tournon-sur-Rhône (07) : 229,4 mm - Granges-lès-Beaumont (26) : 245,4 mm - Rochegude (26) : 249,6 mm - Saint-Paul-Trois-Château (26) : 251 mm - Orange-Caritat (84) : 251,2 mm - Thorrenc (07) : 254 mm Est-ce qu'on est certain de la fiabilité des stations de Tulette et d'Orange-Centre ? Pas de pluie à attendre ces 10 prochains jours (pour les stations citées les plus au nord). Bonne journée, Edited September 2, 2020 by gotman42 Link to post Share on other sites
thib91 Posted September 2, 2020 Nancy Share Posted September 2, 2020 Sécheresse estivale (juillet/août) la plus sévère depuis 1958 sur le Champagne, l'ouest Lorrain et une partie de la Bourgogne. Déficit du même ordre que pour St-Dizier (-90%) à Erneville-aux-bois située en Meuse à quelques km à l'est mais 200m + haute : - 19 mm sur les 2 mois d'été pour une moyenne à 155mm, - nouveau record battant celui de 1983, - 3 années successives avec un duo juillet-août remarquablement sec et chaud. 2 5 3 Link to post Share on other sites
fran39 Posted September 2, 2020 Paris (Jourdain) Share Posted September 2, 2020 Il y a un an j'écrivais ceci, en partie grâce à des témoignages recueillis sur ce topic (merci à tous). Cette année, quelle sera ma complainte ? 8 1 Link to post Share on other sites
edd Posted September 2, 2020 montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77, paris 7 parfois Share Posted September 2, 2020 Saint-dizier c'est dingue ouais. On est vraiment dans un été de récurrences, avec les zones les plus sèches qui sont de plus en plus sèches et les zones qui s'en sortent qui continuent à s'en sortir. Ça signe je pense des synoptiques qui se répètent un peu à l'identique, et le jeu du hasard. Et surtout le fait que les dégradations ne sont jamais généralisées. C'est bien ça qui signe nos 2 derniers étés... Quel est le déficit sur août ? Il doit pas être si énorme à l'échelle nationale ? Link to post Share on other sites
fran39 Posted September 3, 2020 Paris (Jourdain) Share Posted September 3, 2020 (edited) 3ème été de suite avec des jours de pluie plus rares qu'en moyenne à Paris, alors forcément c'est un record sur les 3 derniers étés cumulés. (pas en cumul de RR, mais en cumul de nombre de jours à plus de 1 mm !) Je sais, c'est un marché de niche, qui n'intéresse pas grand monde, les quelques rares jardiniers sur Paris... Il y a une tendance sur plus de 140 ans (-3 jours de pluie par été ... mais c'est sur 140 ans) je sais pas ce que ça vaut. Juste pour illustrer les 3 derniers étés ! Edited September 3, 2020 by fran39 1 Link to post Share on other sites
A.M. Posted September 3, 2020 Aube (10) Share Posted September 3, 2020 (edited) Un écart-type plus faible qu'au début du siècle dernier et une légère tendance à la baisse, c'est ce que j'observe. Ce n'est pas très surprenant d'ailleurs. Je me demande si c'est aussi le cas pour d'autres stations représentatives. Edited September 3, 2020 by A.M. Link to post Share on other sites
fran39 Posted September 3, 2020 Paris (Jourdain) Share Posted September 3, 2020 Il y a 17 heures, edd a dit : Saint-dizier c'est dingue ouais. On est vraiment dans un été de récurrences, avec les zones les plus sèches qui sont de plus en plus sèches et les zones qui s'en sortent qui continuent à s'en sortir. Ça signe je pense des synoptiques qui se répètent un peu à l'identique, et le jeu du hasard. Et surtout le fait que les dégradations ne sont jamais généralisées. C'est bien ça qui signe nos 2 derniers étés... Quel est le déficit sur août ? Il doit pas être si énorme à l'échelle nationale ? à l'échelle nationale, déficit de "seulement" 11% sur août. Après, juillet était tellement sec (le plus sec depuis au moins 1958), que sur le bimestre juillet-août, on est à la deuxième place en national des + secs depuis 1958 PS : pour St Dizier, 10 mm en 2 mois d'été, également jamais vu toute période de 60 jours confondues hiver printemps été automne... 3 Link to post Share on other sites
edd Posted September 3, 2020 montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77, paris 7 parfois Share Posted September 3, 2020 Il y a 8 heures, fran39 a dit : à l'échelle nationale, déficit de "seulement" 11% sur août. Après, juillet était tellement sec (le plus sec depuis au moins 1958), que sur le bimestre juillet-août, on est à la deuxième place en national des + secs depuis 1958 PS : pour St Dizier, 10 mm en 2 mois d'été, également jamais vu toute période de 60 jours confondues hiver printemps été automne... Merci François! La où on voit que ça débloque pas mal c'est d'avoir avec un mois à-10% à l'échelle nationale un déficit de 90% dans un secteur traditionnellement un des plus arrosé de plaine en août (70 à 80mm moyen en haute-Marne).. Le cas de l'est de la champagne est certes isolé dans son extrême mais ça fait réfléchir... La forêt doit être mise à très rude épreuve. Link to post Share on other sites
Chartres28000 Posted September 5, 2020 Share Posted September 5, 2020 Bonjour, Ici en Beauce nous en sommes à 280 mm depuis le 1er janvier soit en déficit de l'ordre de 50%. Dans les quelques bois du coin les arbres dépérissent visiblement et ce n'est que le début... Link to post Share on other sites
bill07 Posted September 5, 2020 Brison 07110 (565m) et Laussonne 43150 (930m) Share Posted September 5, 2020 Forêts, régions viticoles.....et c'est pas fini malheureusement https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/sécheresse-des-forêts-commencent-à-mourir-en-france-alerte-une-hydroclimatologue/ar-BB18JK1n?ocid=msedgntp 3 Link to post Share on other sites
Turquoise_ExNico41 Posted September 6, 2020 Share Posted September 6, 2020 (edited) Le 03/09/2020 à 12:38, A.M. a dit : Un écart-type plus faible qu'au début du siècle dernier et une légère tendance à la baisse, c'est ce que j'observe. Ce n'est pas très surprenant d'ailleurs. Je me demande si c'est aussi le cas pour d'autres stations représentatives. CQFD, petite nouvelle qui rassure cependant : la courbe ne commence pas à zéro et la baisse est donc en vérité moins importante que l'on peut voir sur le graphe. Mais tout de même on peut s'interroger sur ce changement qui à long terme peut avoir des répercutions importantes. Sur la courbe de François Jobard, on peut s'apercevoir (et comme il le dit) que les deux dernières années sont les plus sèches et que cette année il y a même + de 4 fois - de pluie pour la période juillet et août. En revanche la tendance générale ne montre pas vraiment de diminution de précipitations. On voit deux variations cycliques dont une plus nette vers les années 2000. D'ailleurs après 2000 il y a eu des années consécutives assez pluvieuses et en moyenne plus qu'avant, avant nos toutes dernières années. On peut donc espérer une anomalie dû probablement au hasard statistique. Sinon j'en connais qui ont mis : olivier, laurier-rose, palmier en IDF ; des essences assez résistantes à la secheresse. Edited September 6, 2020 by Turquoise_ExNico41 Link to post Share on other sites
edd Posted September 6, 2020 montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77, paris 7 parfois Share Posted September 6, 2020 On continue à défier les statistiques avec une première quinzaine de septembre qui pourrait avoir un record de pluviométrie basse nationale. On ne s'en sort pas. 2 Link to post Share on other sites
thib91 Posted September 7, 2020 Nancy Share Posted September 7, 2020 (edited) Le 05/09/2020 à 17:02, bill07 a dit : Forêts, régions viticoles.....et c'est pas fini malheureusement https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/sécheresse-des-forêts-commencent-à-mourir-en-france-alerte-une-hydroclimatologue/ar-BB18JK1n?ocid=msedgntp Les grands médias nationaux commencent à se saisir du sujet, je pense que nous n'avons pas fini d'en entendre parler tant les dommages s'annoncent immenses. Les forêts du grand est semblent en première ligne, rien de surprenant vue la succession d'été exceptionnellement secs et chauds depuis 2015 sur nos secteurs où les essences d'arbres sont plutôt habitués à des été habituellement bien arrosés. https://www.lefigaro.fr/sciences/apres-un-ete-tres-sec-les-forets-souffrent-20200903 https://www.leparisien.fr/environnement/secheresse-nos-forets-sont-a-l-agonie-03-09-2020-8377575.php https://www.liberation.fr/depeches/2020/08/20/dans-les-vosges-secheresses-et-autres-calamites-successives-menacent-la-foret_1797584 L’interview est intéressante et rejoint ce que l'on observe climatologique sur Nancy, notamment ce que dit Florence Habets ici : Citation Ces sécheresses sont-elles plus graves que celles qui ont déjà eu lieu dans le passé ? Dans le passé, iI y a eu aussi des sécheresses et des déficits en pluie comme ça, récurrents, qui ont déjà affecté notre pays. Dans les années 1940 par exemple, post-guerre, on a eu des sécheresses très importantes. La particularité, c'est que maintenant ça se passe aussi avec des températures beaucoup plus chaudes, une atmosphère plus sèche et parfois plus de vent, et tout ça fait que l'efficacité des pluies pour ressourcer les sols, les nappes, les rivières est moindre et donc on a plus de pertes par évaporation et moins d'eau disponible. C'est à peu près ce qui ressort de l'analyse des données climatologique pour Nancy postées en Avril : Nous vivons actuellement un cycle sec probablement de grande amplitude ayant des similitudes avec les années 20 et 30 mais la différence c'est qu'il fait désormais en moyenne au moins 2° de + en été. Le 18/04/2020 à 17:22, thib91 a dit : On est dans une période où la fréquence des séries d'épisodes de + de 20 jours successifs sans précipitations est plus élevée, notamment depuis 2014. Ceci dit difficile d'interpréter cette hausse, on voit que par le passé, il y a eu des périodes où la fréquence de ce type d'épisode était aussi élevée (années 50 et en particulier la fameuse année sèche de 1953). La caractéristique de la période actuelle (depuis 2014) par rapport aux années 1950, est que cela se produit tous les ans avec 1 année sur 2 au moins 3 épisodes de + de 20 jours sans pluie. On peut atténuer ce biais en regardant pour la saison chaude élargie (d'avril à octobre) l'évolution des cumuls de précipitations, du nombre de jours avec pluie avec les seuils 1mm, 5mm et 10mm. Cela permet d'avoir un aperçu sur les périodes humides situées "entre" ces épisodes secs. Concernant le cumul total de précipitations On a un asséchement des étés sur la dernière période trentenaire. Entre 10 et 20mm de moins sur 3 mois, mais on retrouve les cumuls moyen d'avant guerre (1921-1939), le niveau de précipitations de la saison chaude élargie n'a donc rien de très inhabituel dans le sens ou il a déjà été enregistré il y a quasiment un siècle (cycle très long?). En revanche ces 10 à 20mm de moins se font désormais sous une température moyenne qui a bcp progressé (+2° par rapport à 61-90 et +3° sur la dernière décennie), avec les effets bien visibles par tous sur les milieux. Concernant le nombre de jours avec pluie (>1mm/>5mm/>10mm) Pour la fréquence du nombre de jours de pluie(RR>1mm), on perçoit une baisse de la fréquence ces dernières années surtout en fin de printemps et en été mais ce n'est pas significatif (en moyenne quelques jours). On constate là aussi que la période des années 1950 était assez proche de l'actuelle avec des saisons chaudes où la pluie était moins fréquente. Sur une moyenne glissante de 10 ans, 2019 atteint le seuil bas de la décennie 1946-1956 mais tjrs avec 2° de +. Pour la fréquence des pluies >5mm, là aussi on retrouve cette tendance à la diminution de la fréquence de ces pluies en fin de printemps et en été mais cela reste assez peu significatif de l'ordre d'une journée en moyenne voir moins. Difficile à interpréter de mon point de vue Idem pour la fréquence des pluies >10mm, je pense que c'est difficilement interprétable. Je continue donc de penser que le facteur déterminant dans le stress hydrique inédit et répété des écosystèmes ces dernières années est lié à la température. Si l'existence d'un cycle sec en saison chaude élargie semble se confirmer (fréquence accrue des périodes significatives sans pluies, diminution de la moyenne et la fréquence des précipitations), il n'est pas inédit au regard de la climatologie. On retrouve ainsi des fréquences proches lors des périodes "sèches" du passée (années 50, années 20/30). En revanche le niveau de température atteint est lui bel et bien inédit, sa superposition à un cycle climatique "sec" engendre ces épisodes récurrents de stress hydrique vraisemblablement inédit pour les milieux naturels. Un dernier mot sur le temps à venir, probablement pas une goutte d'ici mi-septembre sur de nombreux secteurs fortement touchés par le sécheresse, ici le diagramme de St-Dizier épicentre de la sécheresse actuelle (10mm depuis le 1er juillet). Edited September 7, 2020 by thib91 6 1 Link to post Share on other sites
edd Posted September 8, 2020 montois (Donnemarie-dontilly) dans l'Est 77, paris 7 parfois Share Posted September 8, 2020 (edited) Pour revenir à Saint dizier, sur la période estivale 15 juin-15 septembre (arrondis assez larges) : 63mm en 2018 déficit de 70% Quasi +3 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic à 38) + 30% d'ensoleillement. 56mm en 2019 déficit de 75% +2 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic historique à 41), +30% d'ensoleillement. 32mm en 2020 déficit de 85% +2,5 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic remarquable à 40), +20% d'ensoleillement. Bref c'est sans appel, la ville vit depuis 3 ans un climat estival digne du Midi. C'est quelque chose d'assez énorme en termes climato j'imagine. L'ovni 2018 à précédé celui de 2019 et maintenant celui 2020. C'est exactement le même schéma, en gros un copier coller. 2020 fait peut-être même encore plus fort en termes d'etp et de sec. C'était statistiquement quasiment impossible d'aligner 3 étés comme cela, même en contexte RC, et pourtant on l'a fait. Alors on se pose évidemment la question d'un forçage global qui aurait définitivement modifié qqc pour notre Europe de l'ouest. 2021 et 2022 y répondront sans doute, en espérant qu'on casse cette dynamique assez infernale et si bien rodée depuis 3 ans. Concernant les impacts sur la biodiversité c'est sans doute très important et sous-évalué. Edited September 8, 2020 by edd 8 1 Link to post Share on other sites
thib91 Posted September 8, 2020 Nancy Share Posted September 8, 2020 Il y a 2 heures, edd a dit : Pour revenir à Saint dizier, sur la période estivale 15 juin-15 septembre (arrondis assez larges) : 63mm en 2018 déficit de 70% Quasi +3 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic à 38) + 30% d'ensoleillement. 56mm en 2019 déficit de 75% +2 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic historique à 41), +30% d'ensoleillement. 32mm en 2020 déficit de 85% +2,5 degrés d'écart à la norme (dont plusieurs canicules et pic remarquable à 40), +20% d'ensoleillement. Bref c'est sans appel, la ville vit depuis 3 ans un climat estival digne du Midi. C'est quelque chose d'assez énorme en termes climato j'imagine. L'ovni 2018 à précédé celui de 2019 et maintenant celui 2020. C'est exactement le même schéma, en gros un copier coller. 2020 fait peut-être même encore plus fort en termes d'etp et de sec. C'était statistiquement quasiment impossible d'aligner 3 étés comme cela, même en contexte RC, et pourtant on l'a fait. Alors on se pose évidemment la question d'un forçage global qui aurait définitivement modifié qqc pour notre Europe de l'ouest. 2021 et 2022 y répondront sans doute, en espérant qu'on casse cette dynamique assez infernale et si bien rodée depuis 3 ans. Concernant les impacts sur la biodiversité c'est sans doute très important et sous-évalué. Tu peux ajouter l'été 2015, très chaud dans le NE, le second plus chaud à l'époque après 2003 (dépassé depuis par 2018 et 2019...). Un petit graphique 100 km plus à l'est pour Nancy qui illustre parfaitement la succession depuis 2015 d'étés exceptionnellement chauds et secs qui, comme tu le souligne, est tout à fait inhabituel et statistiquement peu probable dans un climat "stable". Depuis l'été 2015 (6 étés) : - 4 étés semi-arides (au sens de Martonne) pour Nancy, probablement arides pour St-Dizier. - 2 étés "semi-humide" cad proche de la norme pluviométrique des étés habituels. - 3 étés très chauds par rapport à la normale cad sortant nettement de l'écart-type habituel - 2 étés chauds limite très chaud. Pour résumer à Nancy et probablement encore plus à St-Dizier, les étés depuis 2015 sont en moyenne + chauds que les étés les + chauds jusqu'ici recensés (hors 2003) cad 1947, 1983, 1994, 2006). 10 1 1 Link to post Share on other sites
thib91 Posted September 8, 2020 Nancy Share Posted September 8, 2020 (edited) Le même graphique que pour Nancy mais pour St-Dizier, constat encore plus impressionnant 2 étés de suites que l'on peut considérer comme aride + un été 2018 semi-aride. La température moyenne des étés sur 5 années glissante...sans commentaire. La moyenne des cumuls pluviométrique des étés sur 5 années glissantes, la tendance à l'asséchement pour St-Dizier est ici plus marqué que pour Nancy. Edited September 8, 2020 by thib91 7 5 1 Link to post Share on other sites
alsavosges Posted September 8, 2020 Altenbach (68) - 705 m - sur le versant Sud du Grand Ballon (1424 m) Share Posted September 8, 2020 Link to post Share on other sites
Babarskaja Posted September 8, 2020 Amiens Share Posted September 8, 2020 il y a 31 minutes, alsavosges a dit : Méthodologie LCM : Tout département ayant au moins un secteur en état de crise est considéré comme entièrement en crise. Excessif et malhonnête. Méthodologie propluvia : Un secteur est considéré comme étant en crise si le piézometre référence affiche un niveau en dessous du seuil de crise. Insuffisamment précis. Dans les 2 cas on s'éloigne de la réalité du terrain,mais pas pour les même raisons. 1 1 1 Link to post Share on other sites
Paul1305 Posted September 8, 2020 Marseille (13) (alt : 40m) et Gap (05) (alt : 780m) Share Posted September 8, 2020 il y a 48 minutes, Babarskaja a dit : Méthodologie LCM : Tout département ayant au moins un secteur en état de crise est considéré comme entièrement en crise. Excessif et malhonnête. Méthodologie propluvia : Un secteur est considéré comme étant en crise si le piézometre référence affiche un niveau en dessous du seuil de crise. Insuffisamment précis. Dans les 2 cas on s'éloigne de la réalité du terrain,mais pas pour les même raisons. LCM, le rouge qui devient tout rouge Link to post Share on other sites
boubou07 Posted September 9, 2020 Aubenas en Ardèche méridionale Share Posted September 9, 2020 ici on a eu un été bien arrosé mais à présent, on est sur 15 jours de chaleur sans nuage. et l'on constate que les conditions de l'année n'ont finalement que peu d'impact, la forêt étant encore en train de digérer ce qu'elle a subi les années précédentes. ainsi, sur le piémont cévenol, les châtaigniers qui ont pourtant reçu de bons orages cet été, commencent malgré tout à jaunir et leurs fruits ne grossissent presque pas. de même pour de nombreuses autres essences comme les frênes ou les robiniers faux-acacia qui semblent aussi touchés par une sécheresse. à l'échelle de temps des arbres, qui n'est pas la notre, ce sont les périodes de plusieurs années qui causes des dégats, une saison arrosée durant cette période ne change pas grand chose, de leur point de vue à eux, ils sont encore dans la soif et la faiblesse... leur état dépend du ratio chaleur/pluie sur de nombreuses années. désormais il est trop tard pour beaucoup d'entre eux. Link to post Share on other sites
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