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Changement climatique en France


mickael23

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Je maintiens mes posts précédents, pour les gens intéressés.

 

Je rajoute cette étude, qui admet une tendance à la hausse des zones inondées en Europe mais pas forcément du nombre d'épisodes d'inondations et des pertes financières.

Et c'est Nature, c'est comme ont dit "de la marque".

https://www.nature.com/articles/s41467-018-04253-1

Je dois dire que sur une région grande comme l'Europe, j'aurais attendu un signal du réchauffement plus net. Même sur l'Europe, on a encore du mal à voir le signal catastrophique.

Modifié par Cotissois 31
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L'un des paradoxes du réchauffement, c'est que les français ont toujours eu une vision tronquée des normales saisonnières estivales qu'ils imaginent beaucoup plus élevées qu'elles ne le sont malgré la

Bonjour à tou(te)s,   Toujours sur l'évolution climatique en métropole depuis les années 70, 4 mois particuliers pour illustrer cette évolution saison par saison : janvier, avril, juillet et

Enorme, je ne sais pas. Apocalyptique, je ne sais pas non plus.    Je sais juste qu'entre ça : (quaternaire, ère glaciaire)   Et ça : (Anthropocene, maintenant)

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Posté(e)
Remiremont - Porte des Hautes Vosges (400 m)

Quand on pense que tout ce débat part d'un reportage "caricatural" de FranceTV... Comme quoi il y a des tempêtes à la saison froide, et des orages parfois violents à la saison chaude :D

Ça pose juste une question : comcomment faisait-on avant les journaux télévisés qui vous compilent 1 année de phénomènes météo en 2min30 tout en vous disant qu'il y en a de plus en plus des plus extrêmes (purée ça fait peur à écrire  :angel:  ) ???

 

Si l'on reprend les anciens journaux, au 19ème et toute la première moitié du 20ème Siècle, les catastrophes météo n'étaient relatés que lorsque cela engendrait des centaines de morts. Mais un vignoble grêlé, sauf à ce que ça touche à de nobles noms, cela ne faisait même pas une ligne sur les quotidiens nationaux.

Méfiez vous des reportages météo à notre époque du "tout info", c'est très utile pour combler du vide sans forcément aborder les problèmes de fond.

 

Bien que convaincu, de par mes constats quotidiens au boulot,  des réalités du changement climatique en France, je reste perplexe sur la qualité du reportage diffusé sur FranceTV et mis en lien sur ce topic... 

 

Pour établir une réelle augmentation des phénomènes dommageables, il faudrait remonter les chroniques locles, éventuellement les documents paroissiaux, pour l'ensemble du pays ce qui constitue une tâche immense tant dans le recensement que dans le tri des informations pertinentes finalement retenues. C'est un travail impossible à mener !

Tout au plus peut-on remonter aux débuts des relevés satellite et des relevés automatiques, pour se faire une idée de l'évolution sur une période récente. Et je ne suis pas sûr que les résultats soient probants  :S

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Posté(e)
74450 Saint Jean-de-Sixt
Il y a 12 heures, CP3 a dit :

Certes , mais ce qui ait constaté depuis déjà plusieurs décennies , c' est une sorte d' explosion de tous ces phenomenes par rapport à  la situation moyenne du 20 eme siecle , et la france semble particulièrement touché .Il semblerait donc étonnant que seule la variabilité naturelle soit responsable de cela comme semblait presque le dire Cotissois . De plus ces augmentations sont valables pour l' ensemble de la planète .

A ouai t'es un tout fort, tu sais tout pour tout partout.
 

Comme Lolox il faudrait pouvoir comparer bcp plus loin que depuis le "debut de la TV", déjà que étudier l'évolution du climat c’est pas évident alors les phénomènes locaux ponctuels et difficiles à recenser c'est une autre histoire !


Pour le vent / orage, la variabilité des T° semble techniquement liée probablement, mais de la à dire sur l'ensemble de la planète...

Après pour les inondations c'est plus compliqué que ça...
Si augmentation il y a, il faudrait aussi comparer en prenant compte l'urbanisation des zones inondées en question.
En tant qu'ingénieur Civil je peux te dire que la majorité des inondations sont souvent le résultats d'un sous- dimensionnement, d'anomalies de construction ou du mauvais entretien des infrastructures et ouvrages d'art en lien direct avec l'écoulement des eaux.
Pour donner l'exemple Montpellier l'a bien compris et a créé des zone inondables de rétention et d'infiltration en cas de crue. Ils se sont rendus  compte que les surfaces étanches avaient progressé plus rapidement que les infrastructures permettant l'évacuation des eaux... 
Ensuite toujours avoir à l'idée que l'eau reprend toujours son cours naturel et que quand on parle d'inondation il y a quasi à chaque fois zone urbanisée sinistrée, donc un lien évident entre urbanisation et inondation.
Après tu peux aussi intégrer l'agriculture: appauvrissement des sols, mauvaise absorption des eaux et drainages agricoles. 
Et aussi la déforestation, qui reste en lien avec l'urbanisation et la surconsommation non raisonnée...
Bref ça fait pas mal de monde derrière pour les inondations tu crois pas?

Au lieu de donner des leçons aux autres après avoir vu des images choque ou un reportage TV, il faut prendre un peu de recul ca fait jamais de mal ;)

Modifié par Toaz
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Je rappel que je ne fais que mettre en avant ce qui est quasiment un consensus au sein de la communauté scientifique . Ensuite , d' un coté il y a les météorologues qui essayent d' y comprendre quelque chose , et de l' autre les assureurs qui payent . Et quand ces derniers se retournent vers les Climato-météorologue , ceux-ci leur répondent qu' il pourrait bien s' agir ,au moins en partie ,des premiers effets du rechauffement climatique .

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il y a 11 minutes, CP3 a dit :

Je rappel que je ne fais que mettre en avant ce qui est quasiment un consensus au sein de la communauté scientifique . Ensuite , d' un coté il y a les météorologues qui essayent d' y comprendre quelque chose , et de l' autre les assureurs qui payent . Et quand ces derniers se retournent vers les Climato-météorologue , ceux-ci leur répondent qu' il pourrait bien s' agir ,au moins en partie ,des premiers effets du rechauffement climatique .

En tenant compte aussi du fait comme le dit Toaz de l'urbanisation dans des zones inondables, des  nouvelles méthodes agricoles ( notamment les remembrements), de la déforestation etc ...

 

Ça me rappelle la réflexion d'un maire aux actualités dans une commune dont les habitations avaient été dévastées le long d'une petite rivière qui s'était déchainée suite à un orage et qui portait la responsabilité exclusive sur le changement climatique .

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Il y a 12 heures, Lolox a dit :

il y en a de plus en plus des plus extrêmes

 

En sommant sur le monde, c'est possible. La tendance à la hausse des cyclones forts n'est pas négligeable sur l'impact mondial.

Mais sur un petit pays donné, comme la France, le signal catastrophique n'a pas émergé (et personne n'est pressé de le voir émerger un jour).

Les inondations sont peut-être en hausse (en zones touchées), on est au stade de la recherche, ce sera à confirmer.

Est-ce que les inondations en France de printemps 2016 et 2018 vont affirmer la hausse ? On verra.

Voilà normalement ce que devraient dire les médias d'information.

Modifié par Cotissois 31
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  • 2 weeks later...
Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)
il y a 9 minutes, bernardt60 a dit :

 

Euh oui enfin ce n'est pas pour changer de méthode de production ou de types de cultures (genre arrêter le maïs bien trop consommateur d'eau), mais pour creuser des retenues d'eau et flinguer des zones humides...

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Chers membres du CA, ne serait-il pas plutôt recommandé d'évoquer ces sujets dans un topic transverse climat / économie / politique comme celui-ci plutôt que dans cette zone du forum davantage dédiée à la climatologie "pure" ? Pas taper trop fort hein 😊

 

On pourra y rajouter aussi ceci : 100 % des moules de l'étang de Thau sont mortes à cause de la chaleur excessive de cet été. Je n'imaginais pas toute cette filière aussi sensible à l'aléa climatique, car cela signifie quelque part qu'elle est purement et simplement condamnée à moyen / long terme au regard des évolutions climatiques attendues.

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il y a 22 minutes, Sebaas a dit :

 

Euh oui enfin ce n'est pas pour changer de méthode de production ou de types de cultures (genre arrêter le maïs bien trop consommateur d'eau), mais pour creuser des retenues d'eau et flinguer des zones humides...

Je me disais aussi ! Ça devait sûrement cacher quelque chose de la part de ce lobby très influent sur les politiques et qui a tout fait pour supprimer tout ce qui était retenue naturelle d'eau .

Bon elle indique quand même qu'il faut chercher  des variétés avec moins besoin d'eau .

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Le réchauffement climatique affecte plutôt la durée que l'intensité; exemple concret avec Lyon Bron : j'observe en effet que 9 des 12 records mensuels de douceur/chaleur datent encore du 20ème siècle.

La vraie différence c'est que ces "pics" étaient isolés et souvent éphémères. Cette année toujours à Lyon on ne relève jusqu'alors qu'un seul mois en-dessous des normes (février) et comme c'est parti, septembre sera encore au-dessus.

En 2003 la fameuse canicule théâtre de deux records mensuels absolus de chaleur avait ensuite été "compensée" dans la foulée par une fin d'année froide. En 2018, on attend toujours cette compensation...

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  • 2 weeks later...

Météo-France attribue explicitement la série de jours de chaleur de cette saison au réchauffement climatique :

http://www.meteofrance.fr/actualites/66108253-records-annuels-de-jours-de-chaleur

 

"Ces records, qui caractérisent une année 2018 d'ores et déjà historique et particulièrement chaude en France, sont symptomatiques du climat qui se réchauffe."

"Il faut s'attendre à ce que ces records, symptomatiques du réchauffement climatique observés en France, soient régulièrement battus dans les années et décennies à venir."

 

Reste à voir les conséquences sur les autres saisons (flux d'ouest réguliers remplacés par des alternances blocages anticycloniques / séries de tempêtes  ???)

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Le 31/08/2018 à 19:10, TreizeVents a dit :

Chers membres du CA, ne serait-il pas plutôt recommandé d'évoquer ces sujets dans un topic transverse climat / économie / politique comme celui-ci plutôt que dans cette zone du forum davantage dédiée à la climatologie "pure" ? Pas taper trop fort hein 😊

 

On pourra y rajouter aussi ceci : 100 % des moules de l'étang de Thau sont mortes à cause de la chaleur excessive de cet été. Je n'imaginais pas toute cette filière aussi sensible à l'aléa climatique, car cela signifie quelque part qu'elle est purement et simplement condamnée à moyen / long terme au regard des évolutions climatiques attendues.

Très bonne idée

Car seul la perte d’argent fait bouger notre espèce financière 

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Le changement climatique en France, c'est probablement aussi un ensoleillement à la hausse.....certainement lié à la hausse du champ de pression.

Cette année, l'ensoleillement va être partout supérieur à la normale (hormis peut être la frange méditerranéenne peu sujette aux variations), et dans la moitié nord, ça va même être remarquable.

Dans certaines stations, (Nord Est comme Strasbourg) au 20 septembre, la moyenne annuelle est atteinte !

A Lyon, depuis le début des mesures en 1921, on tournait toujours autour de 2000 h par an.

Or depuis l'an 2000, on est au dessus de 2100, et ce n'est pas cette année qui va rabaisser cette moyenne...

Modifié par th38
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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

en forêt de Fontainebleau et alentours, nombre d'arbres morts de chaleur et de soif, merisiers, prunelliers, noisetiers, bouleaux et beaucoup de chênes pếdonculés

à l'agonie et roussis... d'après un agent de l'ONF, la plupart ne se relèveront pas. c'est tout de même un signe inquiétant de voir des arbres vieux de plusieurs dizaines d'années voire d'un siècle, mourir en un seul été ! 

plus près de chez moi, des milliers de châtaigniers, fresnes, merisiers, pruniers morts également suite à la sécheresse de 2017 et à 3 étés exceptionellement chauds.          

un peu plus au sud, ce sont des chênes verts qui ont succombés en grand nombre !!

en ce qui me concerne je ne fais pas d'analyse de données climato, ce n'est pas rayon, mais je travaille avec des abeilles, des arbres, des plantes et des collègues et amis arboriculteurs ou castanéiculteurs. et on voit les choses changer à toutes vitesse. les parasites et maladies qui remontent du sud ou colonisent carrément depuis des pays chauds, des végétaux qui succombentà un changement climatique trop violent. 

il suffit de regarder une zone précise et de voir ce qui y poussait de façon "sauvage" et cultivée au 20eme siècle, de se souvenir des dates des récoltes, vendanges, etc... et de comparer tout ça avec les années 2010 pour voir à quel point c'est brutal et radical.  

ceux qui s'adaptent, arrachent des pommiers et des cerisiers complètement cuits pour planter des oliviers...

pour ce qui est de l'apiculture, il faut inventer une nouvelle façon de travailler.

exemple parfait en ce mois de septembre en Ardèche avec zéro précipitations, 30 à 35° quotidien et surtout des tn de 16 à 19° jusqu'à maintenant !

les abeilles qui devraient se ressérer dans les ruches en vue de l'arrivée de l'automne sont en plein boum et pondent comme en mai.

 

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Intéressante prospective, à prendre avec des pincettes car pas mal d'inconnues pour 2050 sur notre adaptation au RC et sur les mesures prises pour y s'y adapter, mais le faux reportage est plutôt bien écrit et sonne vrai. Ce genre d'article parle souvent plus aux néophytes du climat qu'un article sur une étude, donc pourquoi pas si les journalistes s'y mettent :

 

https://www.francetvinfo.fr/meteo/canicule/recit-franceinfo-nous-sommes-le-16-aout-2050-et-voici-a-quoi-ressemble-la-canicule-dans-l-hexagone_2895639.html

 

Extrait : " Dix-huit heures, Vierzon (Cher), 40 °C. "On va y passer la nuit."Thomas profite de quelques instants de répit dans le camion. Avec 200 autres pompiers, il lutte contre un feu qui a déjà dévoré 500 hectares dans la forêt de Vierzon. Il y a encore trente ans, la surveillance des feux de forêts se concentrait sur les Landes ou le Sud-Est. L'Ouest et le Centre sont aujourd'hui également concernés et la saison des incendies s'étire du printemps à l'automne. "

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Posté(e)
Annecy 458m / Valencogne 510 m/Buis les baronnies (Drôme provencale)

Euhh des chênes verts qui succumbent de secheresse!!! Du jamais vu pour moi, c’est un arbre tres xerophyte qui comme le chêne kermes et le pin d’alep resiste même sur des falaises arides ici dans la drôme! En revanche pour d’autres especes c’est bien plus tendu avec ces secheresses répétées.

Modifié par BRAHEA
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il y a 43 minutes, BRAHEA a dit :

Euhh des chênes verts qui succumbent de secheresse!!! Du jamais vu pour moi, c’est un arbre tres xerophyte qui comme le chêne kermes et le pin d’alep resiste même sur des falaises arides ici dans la drôme! En revanche pour d’autres especes c’est bien plus tendu avec ces secheresses répétées.

Effectivement, avant que le chêne vert disparaisse, bien d'autres essences disparaîtront. C'est effectivement parfois le problème du journalisme à vouloir aller trop vite, pourtant une simple recherche sur le net suffit à trouver la bonne info :) 

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/terre-vers-mutation-foret-mediterraneenne-9455/

Mais bon on peut leur pardonner des petits écarts pour un récit qui dans l'ensemble est assez pertinent.

Par contre les forestiers devront aller à l'envers de ce qu'on leur demande actuellement pour nourrir l'appétit des centrales à biomasse*, c'est à dire préserver les sols pour garantir leur capacité de rétention en eau, laisser des rémanents en place pour garantir le renouvellement en MO et humus et stopper la recherche de la densité maximale d'arbres qui accroît la sensibilité de ces derniers au stress hydrique (fait qui est rapporté dans cet article : https://www.midilibre.fr/2016/04/29/ce-chene-vert-vigie-du-climat,1324864.php )

 

*C'est un autre débat, mais comment prétendre remplacer notre appétit actuel en énergies fossiles par le bois énergie sans entamer gravement la biodiversité et durabilité des forêts, ainsi que ces autres usages ?...

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Posté(e)
Aubenas en Ardèche méridionale

Le chêne vert à ses limites comme tout arbre. c'est vrai qu'il est particulièrement résistant à la sécheresse mais dans des cas extrêmes comme ce fut le cas en 2017 certains peuvent griller s'ils sont sur sol rocailleux exposés plein sud. 

j'en ai vu qui sont toujours défeuillés et roux aujourd'hui le long de la D904 entre Saint-Ambroix et  Alès dans le Gard, pour être précis.

je prend souvent cette route et je les ai vu dépérir toute l'année 2017 pour finir complètement déplumés après plus de 6 mois sans une goutte et avec des Tx de l'ordre de 40°C en juillet-aout. ,

bien sur, je suis d'accord que ce ne sont pas les arbres qui disparaitrons les premiers mais c'était pour montrer l'aspect extrême de ce qui s'est passé en 2017 dans la région... 

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Posté(e)
St-Étienne-du-Valdonnez (Lozère) - 885 m d'altitude au pied du Mont Lozère et du causse de Sauveterre. A 9 km au SE de Mende

Je confirme les propos de boubou07 !

 

Dans le Gard l'été 2017 (mais aussi l'automne sec qui a suivi) a été fatal (définitivement ? je ne sais pas, certains ont repris ce printemps) à de nombreux chênes verts installés sur des adrets rocailleux (donc aux sols très peu profonds).

C'est observable dans les garrigues au Nord immédiat de Nîmes mais aussi sur tout le piémont d'Alès à Ganges en passant par Anduze. Comme je le disais, certains ont reverdi ce printemps mais il reste encore des poches d'arbres défeuillés et grillés en de nombreux endroits.

Pour parler de 2018, en Lozère, le printemps très pluvieux a fait que tout était très vert y compris mi-juillet mais depuis, avec la sécheresse et les fortes chaleurs on assiste à nouveau à des dépérissements de végétation. J'étais monté en Lozère fin juillet et ça allait, mais j'y suis remonté le week-end dernier et dans certains secteurs (versants Sud) les bouleaux et les frênes étaient intégralement grillés (ainsi que les hêtres par endroit) : pas la couleur automnale classique, non, mais un roux typique de la sécheresse.

 

J'avais vu ça pour la première fois en 2003, depuis ça s'est reproduit l'année dernière puis à nouveau en ce début d'automne 2018...

 

Plus que la sécheresse, c'est le fait qu'elle s'accompagne (ces deux derniers étés) de températures excessivement chaudes qui accentue le phénomène. Comme je le disais, les rivières étaient très hautes début juillet et la nature plus verte que la normale, on se croyait à l'abri de la sécheresse dans les Cévennes et alentours mais deux mois secs et surtout très très chauds ont totalement inversé la tendance ! Je n'y croyais vraiment pas à la sortie du printemps !

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Le 23/09/2018 à 09:44, th38 a dit :

Le changement climatique en France, c'est probablement aussi un ensoleillement à la hausse.....certainement lié à la hausse du champ de pression.

Cette année, l'ensoleillement va être partout supérieur à la normale (hormis peut être la frange méditerranéenne peu sujette aux variations), et dans la moitié nord, ça va même être remarquable.

Dans certaines stations, (Nord Est comme Strasbourg) au 20 septembre, la moyenne annuelle est atteinte !

A Lyon, depuis le début des mesures en 1921, on tournait toujours autour de 2000 h par an.

Or depuis l'an 2000, on est au dessus de 2100, et ce n'est pas cette année qui va rabaisser cette moyenne...

 

Dans certaines régions ce n'est pas le cas comme dans le Sud-Ouest où de Janvier à mis Juin l'ensoleillement a été au-dessous de la normale et c'est que depuis la 2ème quinzaines de juin que c'est devenu au dessus de la normale. La moyenne des précipitations est même supérieure à la normale quand je vois que la moyenne  annuelle d'ici a été atteint mis septembre soit avec  un peu plus de 3 mois d'avance.

 

Williams

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Il y a 11 heures, williams a dit :

 

Dans certaines régions ce n'est pas le cas comme dans le Sud-Ouest où de Janvier à mis Juin l'ensoleillement a été au-dessous de la normale et c'est que depuis la 2ème quinzaines de juin que c'est devenu au dessus de la normale.

Oui, enfin, c'est la tendance que pointait th38...tendance d'ailleurs qui n'est pas sans déplaire au commun des mortels dans ce beau pays de France...

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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada
Le 27/09/2018 à 05:03, boubou07 a dit :

Le chêne vert à ses limites comme tout arbre

(...)

c'était pour montrer l'aspect extrême de ce qui s'est passé en 2017 dans la région.

 

Le 27/09/2018 à 05:48, Vincent_L a dit :

Je confirme les propos de boubou07 !

 

Le 27/09/2018 à 05:48, Vincent_L a dit :

Plus que la sécheresse, c'est le fait qu'elle s'accompagne (ces deux derniers étés) de températures excessivement chaudes qui accentue le phénomène. Comme je le disais, les rivières étaient très hautes début juillet et la nature plus verte que la normale, on se croyait à l'abri de la sécheresse dans les Cévennes et alentours mais deux mois secs et surtout très très chauds ont totalement inversé la tendance !

 

Je confirme également les propos de boubou07, de même que les remarques de Vincent_L.

En effet, si les chênes verts sont certes capables de résister à une bonne sécheresse écologique estivale, ils ne sont cependant pas capables de résister à un climat de type semi-aride (à moins de bénéficier de bonnes conditions édaphiques). Or c'est précisément ce qu'il s'est passé l'an dernier dans la région : j'avais ainsi calculé l'indice IhA (l'indice hydrique annuel) l'an passé pour Nîmes, et celui-ci avait atteint la valeur impressionnante de -48,9. Une telle valeur est caractéristique de celles qu'on retrouve en climat semi-aride (le seuil se situant à -45).

Je vais donc tenter à nouveau de recalculer cet indice pour l'année écoulée à Nîmes, et voir ce que cela donne...

Si une deuxième année de suite atteint le seuil de la semi-aridité, il est évident que de nombreux arbres (y compris les xérophytes comme les chênes verts) aient dépéri, ou qu'ils soient sur le point de le faire !

Modifié par dann17
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Posté(e)
Saint-Ambroise, Saguenay-Lac-St-Jean, QC, Canada

Bon, voici le résultat de mes calculs de l'indice hydrique pour Nîmes Courbessac :

 

L'indice Ihe (indice estival, à savoir du 21 juin au 21 septembre 2018) atteint la valeur de -29. Autrement dit, la sécheresse écologique estivale est certes bien plus prononcée que la normale (Ihe normal = -15), mais elle reste légèrement moins forte que celle de l'an passé.

S'agissant de l'IhA (indice annuel, s'étirant du 21 sept 2017 au 21 sept 2018), celui-ci atteint la marque de -22,8. Cela reste là-encore beaucoup plus sec que la moyenne (qui vaut +6), mais vous n'aurez pas atteint cette année les valeurs équivalent à celles d'un climat semi-aride. L'année passée  était donc encore bien plus sèche que celle-ci.

Cela dit, cette année aura donc été très sèche et, après une année excessivement sèche, il est évident que les chênes verts exposés trop au sud ou subissant des conditions édaphiques trop contraignantes ne pourront pas s'en remettre.

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