A.M. Posté(e) 5 avril 2019 Aube (10) Partager Posté(e) 5 avril 2019 (modifié) Auparavant, chaque été, je comptais plus ou moins une dizaine de journées avec le schéma suivant : - Evolution diurne au-dessus du Massif Central alors que le reste du ciel français demeurait totalement bleu, - Formation d'une ou plusieurs cellules orageuses en fin de journée, - Migration de ces orages vers le quart nord-est en soirée/nuit. J'étais comme un gosse devant ma télé à regarder les animations satellites se réactualiser toutes les demi-heures, en espérant que les grosses tâches blanches passent pile chez moi. Cela fait maintenant 8 ans que je n'en ai plus vu une seule fois. Ce type de scénario garantissait plus de la moitié des orages de l'année. Et les autres scénarios minoritaires, générateurs d'orages, sont devenus presque entièrement stériles. Pourquoi? Les flux de sud-ouest sont-ils devenus plus secs? Moins instable? J'aimerais comprendre. Modifié 5 avril 2019 par A.M. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ralala78 Posté(e) 5 avril 2019 Gambais (78) - Altitude : 100 m et Guyancourt (78) pour le travail Partager Posté(e) 5 avril 2019 il y a une heure, A.M. a dit : Pourquoi? Les flux de sud-ouest sont-ils devenus plus secs? Moins instable? J'aimerais comprendre. C'est peut-être parce que nous avons de moins en moins de composante ouest qu'elle soit NO ou SO, d'où de longues périodes sèches. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
th38 Posté(e) 10 avril 2019 Partager Posté(e) 10 avril 2019 Peut être, peut être.... Mais le signal pour les précipitations n'est quand même pas évident à percevoir, et la variabilité est telle qu'il faut (faudra) du temps pour voir une vraie tendance. On se souvient tous de la décennie 90, avec son flux d'ouest omniprésent, qui semblait alors pour beaucoup la signature d'un RC naissant... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon67 Posté(e) 10 avril 2019 Ringendorf (67) Alsace (220m) Partager Posté(e) 10 avril 2019 C'est vrais que les dégradation de ce type balayage de plusieurs régions par exemple du massif centrale au nord est en une après-midi sont devenues bien rares depuis pas mal d'année ici aussi dans le nord de l'Alsace c'est un constat. Ce que je constate également c'est que ces types de dégradation ont plus tendances à concerner le Bassin parisien vers le nord ou champagne Ardenne puis Belgique et Pays-Bas. Et moins l'axe Massif-Centrale - Bourgogne- Alsace-Lorraine puis Allemagne. Une petite piste peut-être c'est que les flux sont flux sont plus orientées sud que ouest/sud-ouest du coup les orages ont des trajectoires plus souvent sud/sud-ouest vers nord-nord/est que ouest/sud-ouest vers le nord-est voir parfois est. Alors dire que c'est du au réchauffement climatique me semble bien osé mais peut-être une question de cycle également. Peut-être retrouverons nous des étés avec une composante plus ouest que sud ? A suivre mais le constat et en effet le même ici en Alsace du Nord Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Voyager21 Posté(e) 10 avril 2019 Partager Posté(e) 10 avril 2019 Et mai 2018 qui a été le plus orageux jamais vu... aucune tendance dans la baisse du nombre d'orages n'est constaté, au début des années 2000 ils etaient extrêmement frequents, bref variabilité naturelle Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo78 Posté(e) 10 avril 2019 Tourrette-Levens (06) 420m Partager Posté(e) 10 avril 2019 Cette baisse de grosses dégradations est peut être à mettre en lien avec la diminution de la dynamique de l’atmosphère aux latitudes moyennes lors de la saison orageuse. La tendance est claire aux Etats-Unis avec une climatologie des tornades violentes en baisse pendant que celle des tornades de faible intensité augmente avec une pente similaire. pour les tornades de faible intensité, on remarque que l’explosion du nombre de cas suite à un intérêt d’observation s’est produit dans les années 50, un peu comme en France actuellement. Ce n’est pas une pente climatologique. Donc que les dégradations orageuses puissantes et organisées deviennent plus rares ici également, cela ne m’étonnerait pas, bien que le nombre de jours d’orage reste globalement stable. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
thib91 Posté(e) 10 avril 2019 Nancy Partager Posté(e) 10 avril 2019 (modifié) J'ai l'impression que les dégradations orageuses bien organisées qui balayent le pays d'ouest en est (MCS organisés avec ligne convective suivie d'une zone de précipitations stratiforme à l'arrière) semblent moins fréquentes qu'il y a quelques années. C'est effectivement peut-être en lien avec la diminution de la dynamique de l’atmosphère aux latitudes moyennes, les flux d'O ou SO dynamiques semblent ainsi être en voie de disparition entre mai et septembre. Je pense notamment aux talwegs de saisons chaudes qui semblent moins mobiles et dynamiques qu'auparavant avec une perte souvent rapide en intensité en avançant vers l'est. On continue cependant à avoir des dégradations orageuses violentes mais dans des contextes synoptiques plus "mous" sous goutte froides ou par marais barométrique, ceci entraînent des dégradations orageuses pas moins dévastatrice avec des orages moins mobiles mais spatialement moins étendus. Modifié 10 avril 2019 par thib91 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Météo78 Posté(e) 10 avril 2019 Tourrette-Levens (06) 420m Partager Posté(e) 10 avril 2019 Je ne pense pas que les orages soient spécialement moins violents, en France, mais moins étendus c'est une certitude. Les convergences au sol, cisaillements, et diffluences d'altitude provoquent une augmentation des phénomènes orageux localisés à l'échelle d'une cellule (meilleure alimentation, sortie moins rapide des zones à topographie favorable...). Contrairement aux Etats-Unis, sur un petit territoire entouré de beaucoup de frontières météorologiques -océan, mers, montagnes- peu favorables au développement des orages sur le long terme (quand ceux-ci possèdent une forte mobilité), ces nouveaux paramètres semblent favoriser les orages violents localisés sur notre territoire. Ceux des Etats-Unis tiennent leur puissance du mouvement de grandes masses d'air à grande échelle. Une nouvelle organisation avec des flux mous perturbe le fonctionnement même de ces orages, un peu comme les grands MCS très dynamique chez nous. Diminution / affaiblissement des orages à grande échelle: oui Diminution / affaiblissement des orages à petite échelle sur territoire fermé: non On retrouve un peu le même genre de configuration en plaine du Pô en Italie du nord, où les orages supercellulaires sont assez nombreux. La petite taille de la plaine les envoyaient rapidement se perdre en mer Adriatique ou sur les Alpes.... C'est de moins en moins le cas et ils tendent alors à gagner en longévité et puissance (plus de temps pour s'organiser correctement). Pour cette dernière observation je n'ai pas de valeurs d'études à disposition, c'est un ressenti personnel au fil des années d'observations et de chasse. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Barry Posté(e) 10 avril 2019 New York - parfois Paris & Besançon Partager Posté(e) 10 avril 2019 Le 05/04/2019 à 21:30, A.M. a dit : Auparavant, chaque été, je comptais plus ou moins une dizaine de journées avec le schéma suivant : - Evolution diurne au-dessus du Massif Central alors que le reste du ciel français demeurait totalement bleu, - Formation d'une ou plusieurs cellules orageuses en fin de journée, - Migration de ces orages vers le quart nord-est en soirée/nuit. Il y a 3 heures, Simon67 a dit : Ce que je constate également c'est que ces types de dégradation ont plus tendances à concerner le Bassin parisien vers le nord ou champagne Ardenne puis Belgique et Pays-Bas. Et moins l'axe Massif-Centrale - Bourgogne- Alsace-Lorraine puis Allemagne. J'ai le même sentiment que vous au sujet des bonnes vieilles dégradations généralisées SO -> NE ou Ouest -> Est, thib91 résume bien la situation. Perso, je n'observe aucune raréfaction des orages autour de Besançon, ni une diminution de leur intensité (presque le contraire sur ce deuxième point). En revanche, il me semble en effet que ce sont plus souvent des cellules (parfois virulentes !) qui naissent de manière un peu anarchique entre Morvan, Val de Saône et Jura, là où ma mémoire me suggère qu'on avait plus régulièrement il y a quelques années des phénomènes plus généralisés et issus de régions plus éloignées (Massif Central, Sud-Ouest...). Y voyez-vous un lien avec les fréquents épisodes chauds et secs de ces derniers étés ? J'ai l'impression que la fraîcheur atlantique n'arrive plus à pousser jusque vers la façade Est. Comme l'a dit thib, on a régulièrement ces dernières années, un talweg atlantique (avec le refroidissement associé) qui vient mourir sur les régions centrales sans parvenir à balayer le pays dans son intégralité. L'Est reste dans la chaleur, avec toutefois suffisamment d'instabilité pour que les orages continuent à éclater, mais plutôt dans une ambiance "marmite avec orages qui éclatent un peu partout", il ne s'agit plus que rarement des vastes fronts qui font Brest -> Strasbourg en une journée. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 10 avril 2019 Brest Partager Posté(e) 10 avril 2019 En Europe de l'ouest, la NAO passe largement avant le réchauffement climatique dans l'explication des récurrences. La SNAO est une tentative de mesurer les oscillations estivales, suggérant clairement des changements de récurrence à l'échelle de 10 ans. Ils ont même détecté un parallèle possible entre les phases + de SNAO et la sécheresse en Grande-Bretagne. 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Higurashi Posté(e) 10 avril 2019 Partager Posté(e) 10 avril 2019 (modifié) il y a une heure, thib91 a dit : C'est effectivement peut-être en lien avec la diminution de la dynamique de l’atmosphère aux latitudes moyennes, les flux d'O ou SO dynamiques semblent ainsi être en voie de disparition entre mai et septembre. Je pense notamment aux talwegs de saisons chaudes qui semblent moins mobiles et dynamiques qu'auparavant avec une perte souvent rapide en intensité en avançant vers l'est. Je connais une étude sur cette question, à l'échelle de l'Europe. Les résultats indiquent au contraire une hausse d’occurrence des fronts très dynamiques. Tendance que l'on ne retrouve pas en Amérique du nord. Avant de chercher une explication sur un possible changement dans la dynamique des orages en Europe, il faudrait s'assurer que celui-ci existe bel et bien et qu'il soit significatif au niveau climatique. Le problème, c'est que ça risque d'être compliqué d'objectiver ce type d'éventualité... De manière générale, on sait relativement peu de choses sur l'évolution des phénomènes orageux avec le changement climatique (bulle noire). Modifié 10 avril 2019 par Higurashi 2 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cotissois 31 Posté(e) 10 avril 2019 Brest Partager Posté(e) 10 avril 2019 (modifié) Pour les gens intéressés, voici les dernières données de SNAO https://climexp.knmi.nl/data/tsisnao_ncepncarseason.png On voit notamment sur le graphique d'été comment la période autour de 2010 a été exceptionnelle, puisqu'il fallait remonter à la période autour de 1960 pour trouver similitude. Modifié 10 avril 2019 par Cotissois 31 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
A.M. Posté(e) 10 avril 2019 Aube (10) Auteur Partager Posté(e) 10 avril 2019 Ma période de référence est 1995-2010. C'était orages à gogo par chez moi. Peut-être qu'il faut prendre le problème par l'autre bout, à savoir que j'étais dans une crête et que la tendance est un retour à la normale. En tout cas, merci à vous tous pour l'animation de ce topic, c'est un plaisir de vous lire. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 10 avril 2019 Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 10 avril 2019 (modifié) pour ma part, je ne sais pas si il y a eu une crête ou pas dans les années 2000, toujours est-il que ce topic m'a interpellé ! chez moi jusqu'en 2013, il y avait des orages vraiment très fréquents entre mi-aout et mi-octobre, presque tous les soirs en fait, si ça ne pétait pas chez nous, on voyait clignoter les orages au loin à l'ouest, sur le massif central. plus des orages plus rares mais violent en juillet/aout. ensuite il y eu 2014 avec des orages en série tout l'été. et depuis, le calme plat... mis à part mai 2018 il est vrai mais sinon rien, plus d'orage, même en septembre, tellement plus rien que s'en est devenu triste..... avant ça pétait fort, je devais racheter une box internet et un ordi tous les ans tellement ça nous pétait dessus et maintenant plus rien. ça se couvre, on y croit, et rien... pourtant on est sensé être dans un des coins de France où il y a le plus d'orages, vu que nous sommes à l'endroit où se rencontrent les remontées chaudes et humides de la méditerranée et les masses d'air froid et sec des hauts plateaux du massif-central. mais depuis 4 ans niet rien à se mettre sous la dent ! et il en découle des sécheresses qui mettent l'agriculture en grande difficulté... Modifié 10 avril 2019 par boubou07 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 10 avril 2019 Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 10 avril 2019 Il y a 6 heures, thib91 a dit : J'ai l'impression que les dégradations orageuses bien organisées qui balayent le pays d'ouest en est (MCS organisés avec ligne convective suivie d'une zone de précipitations stratiforme à l'arrière) semblent moins fréquentes qu'il y a quelques années. C'est effectivement peut-être en lien avec la diminution de la dynamique de l’atmosphère aux latitudes moyennes, les flux d'O ou SO dynamiques semblent ainsi être en voie de disparition entre mai et septembre. Je pense notamment aux talwegs de saisons chaudes qui semblent moins mobiles et dynamiques qu'auparavant avec une perte souvent rapide en intensité en avançant vers l'est. On continue cependant à avoir des dégradations orageuses violentes mais dans des contextes synoptiques plus "mous" sous goutte froides ou par marais barométrique, ceci entraînent des dégradations orageuses pas moins dévastatrice avec des orages moins mobiles mais spatialement moins étendus. voila ce qu'on a perdu en France, ce genre de situation orageuse qui balaye le NE de la France en entier https://kachelmannwetter.com/de/gewitter/lorraine/19990806-2045z.html Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
DoubleKnacki Posté(e) 10 avril 2019 Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40) Partager Posté(e) 10 avril 2019 (modifié) Sujet très intéressant, mais hypothèse (ressenti) pas évidente à valider, car il faudrait faire une statistique précise pour le pays sur plusieurs années forcément (à moins qu'elle existe déjà ? 🤔), pour pouvoir réellement et concrètement, affirmer que c'est quelque chose qui se vérifie et qui est, malheureusement une réalité. Néanmoins, le problème étant aussi, que tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, notamment selon son positionnement géographique, le tout accompagné de plusieurs facteurs qu'il ne faut pas non plus occulter, comme " ses propres attentes en terme de fréquence et d'intensité " 😉, avec le fameux facteur " poisse / malédiction " 😱, qui fait que les orages vont s'éteindre ou nettement s'affaiblir avant d'arriver son secteur ou, gentiment emprunter un chemin, plus ou moins éloigné de ses contrées de prédilection... 🤢 Je ne mets pas du tout de côté, tout ce qui a été expliqué et proposé dans les messages précédents, mais tout cela fait aussi partie de notre propre approche et ressenti, concernant cette " impression ", que les orages (et les dégradations orageuses donc), s'avèrent moins fréquents. Là aussi, nous n'avons pas tous non plus, cette " même impression "... personnellement, en une trentaine d'années passé ici en Gironde, je ne parviens pas à voir de différence, car je me souviens (en remontant assez loin dans mes souvenirs et relevés que je possède encore) d'années avec très peu d'orages dans le département (3 ou 4 dégradations orageuses notées et observées seulement), ceci plusieurs années durant et d'autres, avec un nombre 2 à 3 fois supérieur, voire au-delà, notamment en saison estivale. Mais, la Gironde ne représente pas la France, ça c'est évident 😅 !. La seule chose que j'ai pu remarquer, c'est une activité électrique, je parle en terme de foudroiement, beaucoup plus... réduite ou moins observable durant la plupart des dégradations orageuses, par rapport aux années 2000, où il m'était assez souvent arrivé de vivre de fortes bouffées orageuse de barge, très généreuses en terme de coups de foudre ici dans la région (et surtout dans le département), et je me dis justement que si j'avais eu le matos à cette époque-là, franchement, je pense que j'aurais eu de sacrées vidéos et des photos, assez dantesques 😇... bon, je pense qu'il n'y a pas de lien et qu'il s'agit peut-être plus d'une poisse depuis quelques années, qu'autre chose, car là on touche un domaine qu'il serait difficile à expliquer, mais quand même, je n'ai plus l'impression de revoir les mêmes types de situations orageuses... à vrai dire, c'est peut-être le fait que je chasse, surtout depuis 2006, je ne sais pas... 🙄... peut-être un changement dans la fréquence des flux et de leurs orientations ? Moins ou plus de dynamique avec des indices d'instabilités pas aussi bien phasés qu'avant ou moins bien équilibrés ? 🤔 Modifié 10 avril 2019 par DoubleKnacki Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Simon67 Posté(e) 10 avril 2019 Ringendorf (67) Alsace (220m) Partager Posté(e) 10 avril 2019 il y a 17 minutes, mike a dit : voila ce qu'on a perdu en France, ce genre de situation orageuse qui balaye le NE de la France en entier https://kachelmannwetter.com/de/gewitter/lorraine/19990806-2045z.html Oui ou encore par exemple : http://meteonew.free.fr/evenements/orages_6juillet2001.htm En tout cas ici personnellement il faut remonter à 2012 et 2009 pour avoir des situations de grosses dégradation orageuses généralisées en flux de sud-ouest. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
DoubleKnacki Posté(e) 10 avril 2019 Nastringues (24) & Tercis-les-Bains (40) Partager Posté(e) 10 avril 2019 (modifié) Si certains se souviennent de cette date (nuit du 19 au 20 juillet 2002) : De la bombe, cette nuit-là 😍. Plusieurs heures d'orages (23h à 07h du matin), en tout cas en Aquitaine (et sans doute au-delà...), avec intensité, fréquence et dotés d'un activité électrique, foudroyante, à glacer le sang du plus averti des chasseurs d'orages... 😱 Jamais revu ça, en 17 ans 🙄... je me fais du mal en y repensant lol 😰 Modifié 10 avril 2019 par DoubleKnacki 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
neige84 Posté(e) 11 avril 2019 Saint-André-Allas 220m (24) Partager Posté(e) 11 avril 2019 Il y a 12 heures, DoubleKnacki a dit : Si certains se souviennent de cette date (nuit du 19 au 20 juillet 2002) : De la bombe, cette nuit-là 😍. Plusieurs heures d'orages (23h à 07h du matin), en tout cas en Aquitaine (et sans doute au-delà...), avec intensité, fréquence et dotés d'un activité électrique, foudroyante, à glacer le sang du plus averti des chasseurs d'orages... 😱 Jamais revu ça, en 17 ans 🙄... je me fais du mal en y repensant lol 😰 Hors sujet, mais une telle carte aujourd'hui risque de faire vomir les médias 😱 Je te laisse regarder la suite sur les relevés de Bordeaux, mais il y a eu 3 jours en deçà 20° quand même. Moi perso, ça me dérange pas, mais j'imagine déjà déjà les gros titres 😂 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fonky Posté(e) 11 avril 2019 Canejan - Pessac en Gironde (51m) (mais originaire du Vaucluse, au pied du célèbre Mont-Ventoux). Partager Posté(e) 11 avril 2019 (modifié) il y a 46 minutes, neige84 a dit : Hors sujet, mais une telle carte aujourd'hui risque de faire vomir les médias 😱 Je te laisse regarder la suite sur les relevés de Bordeaux, mais il y a eu 3 jours en deçà 20° quand même. Moi perso, ça me dérange pas, mais j'imagine déjà déjà les gros titres 😂 J'ai regardé les relevés également, l'été etait incroyablement pourri (le mois de juin etait le plus chaud) et en dessous des normes, je prefere juillet 2013 (et son derecho en fin de mois), meme l'été 2014 (orageux) etait meilleur... 😂 Je passe la main. Concernant la raréfaction des orages, il faudrait faire des statistiques et cela dépend des regions, meme si je remarque que depuis 2014, il y a vraiment moins d'orage en Gironde, le flux de SO instable se manifeste plus rarement. Modifié 11 avril 2019 par Fonky 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tuefeli Posté(e) 12 avril 2019 Ecromagny (plateau des 1000 étangs, 420m) Partager Posté(e) 12 avril 2019 Et pourtant, 2018 : année la plus foudroyée depuis 30 ans... http://www.meteofrance.fr/actualites/69551975-2018-annee-la-plus-foudroyee-depuis-30-ans Y aurait-il un hiatus entre le ressenti et la réalité? 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vincent-86 Posté(e) 12 avril 2019 Partager Posté(e) 12 avril 2019 Keraunos propose quelques chiffres, mais seulement depuis 2009 : http://www.keraunos.org/climatologie/bilan/2009.html Il me semblait aussi avoir vu (peut-être sur keraunos) justement, une carte qui indiquait l'évolution du nombre de jours d'orage sur 2 ou 3 décennies, mais je n'arrive pas à remettre la main sur l'article. 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
hma Posté(e) 12 avril 2019 Namur (Liège pour le travail, et fréquemment ailleurs en Wallonie), Sedan à l'occasion Partager Posté(e) 12 avril 2019 Pareil ici en Belgique, à force d'entendre autour de moi qu'il y a "moins d'orages qu'avant", ça finit par poser question. Pour ma part, si pour moi le nombre d'orages ne diminue pas, c'est le nombre de gros multis ou de MCS venant de France qui fait clairement défaut depuis plusieurs années. Début des années 2000, il était assez fréquent que j'entende dire de mes grands parents qui regardaient Roland Garros quelque chose comme "il y a de l'orage à Paris, il sera chez nous ce soir". Ca marchait régulièrement... Chaque année, nous avions ces systèmes orageux qui remontaient, et on savait qu'ils allaient arriver chez nous très actifs. 2014 est la dernière année de ce genre. Depuis, pour résumer, soit on a des orages qui meurent devant le massif ardennais, soit qui se créent à la frontière, mais l'un comme l'autre, c'est beaucoup plus compliqué pour les nerfs quand on fait un peu de chasse. L'avantage avec les MCS "d'antan", c'est qu'on avait tout le loisir d'aller s'installer sur les crêtes du Condroz et de voir les premiers éclairs à l'horizon en sirotant une bonne bière (cliché bonjour). A présent, dans ce genre de configuration de SO, c'est soit le déplacement pour rien, soit la prise de court et la recherche d'un spot en urgence. Par contre, ce qui est clairement en augmentation pour ma part, ce sont ces orages mous de marais barométrique à léger flux d'est, dans une ambiance brumeuse où on ne voit rien. Par contre, niveau flotte ça y va, et les inondations des dernières années en Belgique leur sont imputables pour une grande part. Je n'ai jamais connu autant de combos "18°C-90 %-cinquante nuances de gris-déluge soudain-éclairs invisibles du fait du brouillard" que ces dernières années. Les orages violents existent toujours, mais sont plutôt le fait de cellules ou d'amas de petite taille qui explosent d'un coup sans qu'on ait le temps de "voir venir de France". Au cours de la saison, la répartition a aussi, selon mon impression (mais partagée par quelques collègues amateurs d'orages), une tendance au changement: juillet est devenu un quasi désert en la matière, de telle sorte qu'on sait limite qu'on peut ranger le matos et vaquer à d'autres occupations entre début et fin du mois. Même juin qui était, aussi loin que je m'en souvienne, le mois des beaux et/ou violents orages quand j'étais plus jeune l'est à présent beaucoup moins. A l'inverse, août qui ne m'a jamais donné ce genre de manifestations commence à le faire depuis plusieurs années déjà. Les intersaisons ont par contre tendance à devenir plus "violentes", dans le sens où avril et début mai présentent depuis une dizaine d'années des choses dignes de l'été... et qu'on n'a parfois par au coeur de celui-ci. Encore la semaine dernière, le Hainaut belge a connu deux orages très électriques et grêligènes, à tel point qu'on a du déblayer les dépôts à la pelleteuse. Chose qui n'arrivait pas il y a dix ou 20 ans (pour autant que je m'en souvienne). 2014, 2016 et 2018 ont aussi connu de forts orages en avril. Pour l'automne, la tendance est moins claire, mais depuis cinq ou six ans, septembre (voire début octobre comme l'an passé) ont aussi tendance à donner de beaux orages. Concernant l'explication, il me semble effectivement difficile d'en donner une, mais comme on voit la tendance à avoir soit des cloches de hauts géopotentiels soit des espèces de "pseudozonal estival" comme cela est arrivé fréquemment ces derniers temps au cœur de l'été, ça pose question... 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 12 avril 2019 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 12 avril 2019 Suite à vos posts, je viens de regarder si sur mon secteur j'arrivais à détecter un signal sur les 35 dernieres années. Mais rien de concluant, le nombre de jour avec orage est globalement stable. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
boubou07 Posté(e) 12 avril 2019 Aubenas en Ardèche méridionale Partager Posté(e) 12 avril 2019 Il y a 3 heures, tuefeli a dit : Et pourtant, 2018 : année la plus foudroyée depuis 30 ans... http://www.meteofrance.fr/actualites/69551975-2018-annee-la-plus-foudroyee-depuis-30-ans Y aurait-il un hiatus entre le ressenti et la réalité? pour moi 2018 est l'exeption qui confirme la règle, comme on dit... pour ce qui est de 2015, 16, 17 il est clair que les orages estivaux ont fait défaut et la sécheresse à fait des dégats à chaque fois (surtout en 2017, été le plus sec jamais enregistré ici comme dans beaucoup de régions). je me souvient très bien avoir ces étés là à guetter l'orage salvateur qui allait soulager un peu la végétation en manque d'eau. et même les jours où de gros bourgeonnements se formaient au dessus des Cévennes, ça ne pétait pas et les nuages se dissipaient à chaque fois sans rien avoir donné. pourtant jusque là, on avait toujours de forts orages en été, la plupart du temps en soirée, avec un petit arrosage bien utile. mais ces dernières années il a fallu arroser le jardin-potager tout l'été, jusqu'en octobre et cette corvée quotidienne me rend certain que le manque d'orage n'est pas une vue de l'esprit. d'habitude, un orage nocturne avec quelques cm d'eau permet d'être tranquille une semaine. pour exemple je n'avais jamais eu de pied de tomates qui souffre de la soif avant ces années là... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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