Flora Posté(e) 18 septembre 2020 Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances Partager Posté(e) 18 septembre 2020 🎼🎵🎶🎶🎵"Quand te reverrais-jeuh Hiver merveilleuh..."🎵🎶🎶 2 12 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
bernardt60 Posté(e) 18 septembre 2020 56800 Taupont Partager Posté(e) 18 septembre 2020 il y a 12 minutes, Flora a dit : 🎼🎵🎶🎶🎵"Quand te reverrais-jeuh Hiver merveilleuh..."🎵🎶🎶 Pour moi je crains que ce soit jamais 2 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebinnis Posté(e) 18 septembre 2020 Frontonas (230 m) Partager Posté(e) 18 septembre 2020 (modifié) il y a une heure, Flora a dit : 🎼🎵🎶🎶🎵"Quand te reverrais-jeuh Hiver merveilleuh..."🎵🎶🎶 pas en début d'échéance en tout cas d'après G. Séchet : https://www.meteo-lyon.net/france/previsions-saisonnieres décembre doux et humide c'est déjà la seconde version pour cette première trilogie, j'attends la suivante, comme dit le proverbe... Modifié 18 septembre 2020 par sebinnis 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cers Posté(e) 18 septembre 2020 Partager Posté(e) 18 septembre 2020 (modifié) Les dernières prévisions saisonnières du CEP ne sont guère étonnantes, même si on ne peut s'y fier entièrement. Au-delà des températures moyennes, pour lesquelles on sait qu'il est probable d'être au-dessus de la normale 1981-2010, une vague de froid digne de ce nom reste tout à fait possible. Pour autant, il faudra que la situation synoptique s'y prête à un moment donné entre décembre et mars, et çà c'est pas gagné. Les hivers à dominante NAO+ se succèdent et lorsque nous n'avons pas affaire à un flux d'ouest doux et pluvieux, parfois venteux, l 'anticyclone aime venir nous ennuyer régulièrement avec ses conditions sèches et son lot d'inversions de température durant une période qui semble au combien interminable. Les gelées sont moins fréquentes et plus faibles. La neige en plaine devient véritablement rare ou éphémère, c'est un fait, et en moyenne montagne les quelques épisodes neigeux bien que demeurant intéressants sont trop fréquemment suivis par un redoux aux conséquences désastreuses, compromettant l'avenir des stations de ski. Comme l'évoquent certaines études récentes, le réchauffement climatique global et ses conséquences impacteraient la circulation atmosphérique "négativement" en Europe de l'Ouest (c-à-d. dans le sens d'une accentuation du réchauffement), pouvant expliquer partiellement les excédents thermiques mesurés ces dix à vingt dernières années, surtout en été. En ce qui me concerne, j'ai encore l'espoir de connaître un "vrai hiver" (2010 n'est pas si loin après tout ...), mais je dois dire que plus les années passent (et se ressemblent), plus çà à l'air compromis. Nous devons sans doute apprendre à savourer le moindre épisode de froid, quand toutefois il se présente. Le climat change, et on peut légitimement craindre le futur. L'étude des changements climatiques, des diverses interactions et rétroactions à grande échelle, est passionnante en elle même. C'est un sujet complexe suscitant un certain nombre d'interrogations, il y a beaucoup d'hypothèses, cependant les "conclusions/prédictions" ne sont pas du tout enivrantes si je puis dire ! Modifié 18 septembre 2020 par Cers 17 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
TRINEON Posté(e) 19 septembre 2020 Bugey - Dombes (01) Partager Posté(e) 19 septembre 2020 Il y a 16 heures, sebinnis a dit : pas en début d'échéance en tout cas d'après G. Séchet : https://www.meteo-lyon.net/france/previsions-saisonnieres décembre doux et humide c'est déjà la seconde version pour cette première trilogie, j'attends la suivante, comme dit le proverbe... Au regard des derniers runs, la 2ème partie de septembre devrait être assez humide sur la région Lyonnaise... et tant mieux !! Comment accorder du crédit à des prévisions pour décembre alors que l'échéance à 1 semaine est fausse... 3 1 4 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Juju4795 Posté(e) 19 septembre 2020 Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE Partager Posté(e) 19 septembre 2020 Quel est le rapport entre les prévisions à 1 semaine et les tendances saisonnières, pour commencer ? ... 1 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sebinnis Posté(e) 19 septembre 2020 Frontonas (230 m) Partager Posté(e) 19 septembre 2020 Il y a 2 heures, TRINEON a dit : Au regard des derniers runs, la 2ème partie de septembre devrait être assez humide sur la région Lyonnaise... et tant mieux !! Comment accorder du crédit à des prévisions pour décembre alors que l'échéance à 1 semaine est fausse... c'est clair ; bon, il le reconnait lui-même, la fiabilité est mauvaise. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. lolman123 Posté(e) 20 septembre 2020 C’est un message populaire. Partager Posté(e) 20 septembre 2020 Première mise à jour - Hiver 2021 : Un hiver encore incertain Bonjour, je vais vous exposer ma tendance saisonnière pour l'hiver 2021 au travers de ce post, plusieurs mises à jour auront lieu (octobre, novembre?). Il faut savoir que je fais des tendances saisonnières depuis 3 ans, et le résultat est plutôt correct. Au fil des ans, j'ai rajouté de plus en plus de choses, et je me suis considérablement amélioré. Je rappelle au passage que les tendances saisonnières sont loin d'être une science exacte, il n'y à pas 100% de réussite, et il possible de ce tromper. Je recherche toujours à acquérir toujours plus de connaissances, indices, rechercher, en quelque sorte. C'est pour moi la clé des tendances saisonnières. Les indices analysés au cours de cet tendance seront les suivants ; - NAO/AO- Enneigement Eurasie- SST atlantique nord- Glace de mer arctique et SST Arctiques- Circulation océanique, MOC- Activité solaire- TNA- PNA- MJO- Stratosphère- Thermosphère- QBO- ENSO- SOI- PDO- IOBW- Vortex polaire- Modèles ------------- NAO/AO La NAO à été relativement neutre au cours de cet été, hormis durant le mois de juillet (-1.19). La NAO est prévu globalement positive par les modèles saisonniers pour l'hiver 2021, sans exclure de possibles passages en NAO-. Cependant, il existe, dans le passé, de fortes phases positives suivies de fortes phases négatives l'hiver suivant (théorie de l'alignement des indices/ou atmosphérique?) comme le montre ce graphique, moyennée sur DJF : Nous voyons un taux de réussite élevée (61.53%), et un taux d'échec faible (38.46%). Les pics ont été très présent durant les années 1830-90, avec un total de 9 événements. La dernière réussite remonte à 2001, j'ai pris les pics les plus importants dans ce graphique, nous pouvons donc penser que le prochain pic bas (si il interviens), ce produira en 2021 ou 2022 avec une probabilité d'un peu plus de 61%. Je ne pense pas que cela ce produira cet année, mais plutôt en 2022, cependant l'incertitude demeure. Par ailleurs, la théorie de l'alignement atmosphérique ou indices n'est pas farfelue, et cela peut corroborer avec le lag+5 suivis du lag+6 en thermosphère durant certaines années (voir mon topic). J'ai également découvert l'année dernière, une suspections de cycles de la NAO à l'échelle multi-décennale (20-30ans), comme le montre ce graphique : Qui ce découpe en 3 phases : - Phase ascendante (~13 ans) qui ce caractérise par une augmentation des hivers doux. - Phase stagnante/maximum (~15ans) qui ce caractérise par des hivers contrastés (Hivers doux en grande partie avec de possibles hiver froid) - Phase descendante (~30ans) qui ce caractérise par une augmentation des hivers froid - Phase minimum (~13 ans) qui ce caractérise par des hivers froid. Nous devrions entrer en phase descendante vers 2020. (+/-3ans) Cependant, je n'ai pas u le temps de creuser plus ceci, mais il y à clairement quelque chose. - NAO de mai Il existe une relative corrélation entre la NAO de mai et la NAO de l'hiver suivant. Cet année, la nao à été de -0.33 en mai, et voici la moyenne des hivers suivant une nao similaire en mai (entre -0.40 et -0.20) ; Nous remarquons un faible signal d'AG (anticyclone groenlandais), résultant en basses pressions sur l'Europe. Le signal, bien que faible, favorise un hiver plus froid et alternant entre humide et sec. La carte ci-dessous montre la température moyenne de tout ces hivers : Nous voyons un hiver plutôt froid en Europe, moins dans l'occident en raison du climat océanique plus humide. Parmi cette moyenne, nous retrouvons : - 2 NAO- (1956, à tendance continental avec AS également, 1986 fort) - 1 AG (1962, faible) - 2 NAO+ (1974, faible, 1976) - 1 AL (1998) Les régimes froid et doux sont d'occurrences égale (3 et 3). Ce qui sera favorisé par la NAO de mai au cours de l'hiver 2021 est donc plutôt aléatoire. La corrélation entre la NAO de mai et l'hiver suivant viens principalement du régime de SST au cours de ce mois avec juin, ce que nous verrons plus bas. Conclusions ; - Les pics de NAO sont suivis de pics inverses dans 61.53% des cas, contre 38.46% d'échec. - La NAO n'a jamais été 2 fois de suite aussi forte où plus forte que le pic durant l'hiver suivant. - Nous pouvons suspecter un cycle multi-décennale de la NAO, nous serions proche d'une baisse. - La NAO de mai ne va pas favoriser quelque chose de précis durant l'hiver 2021, l'influence sera plutôt aléatoire, mais les SST atlantiques pourraient faire pencher la balance (voir SST Atlantique nord plus bas) Enneigement Eurasie L'enneigement en Eurasie est relativement important pour le forçage en stratosphère durant l'hiver suivant, plus particulièrement le gradient entre l'ouest et l'est de l'Eurasie en novembre, comme l'a démontré cette étude. En effet, le blocage dans l'Oural (proche de la mer de Barents-Kara, noté B-K ici) est très important durant les mois d'octobre-novembre, déterminant pour ce fameux gradient d'ouest-est en eurasie. Plus celui-ci est fort, plus la réponse atmosphérique sera forte : la partie enneigé résulte de basses pressions et la partie non-enneigé résulte de hautes pressions.Plus ce gradient de pression est fort, plus le transfert vertical d'ondes perturbatrices du VPS est important. Les signes d'un enneigement plus important sur la partie est de l'Eurasie sont là : les SST arctiques dans les mers de B-K ont été à des niveaux records au cours de l'été, GEFS// commence à voir un blocage durable dans l'Oural pour les prochaines semaines, CFS aussi... tout ceci pourrait-être le résultat d'un englacement plus faible sur B-K, qui est probable à ce stade. Voici la prévision de GEFS pour les prochains jours, un lancement de dynamique de blocage dans l'Oural ? : Ensuite, cela tourne en NAO- et le blocage dure. Conclusions ; - L'enneigement en Eurasie sera à suivre tout au long de l'automne, en particulier son gradient. - Les signaux actuels sont encourageants. SST atlantique nord Quelque chose d'étrange c'est produit au cours du mois d'août dans les SST nord atlantiques, avec un record battu de SSTA (Sea Surface Temperature Anomaly) dans le labrador, ainsi qu'une hausse brutale sur terre-neuve, mettant "fin" à 7 ans de baisse, en 3 mois. Une hausse dans une moindre mesure à été constaté sur la côte est des USA, tandis que l'est du SPG (Subpolar gyre, ici de l'Atlantique nord) est resté légèrement au dessus des normes. Les graphiques suivants montrent l'ampleur de la hausse ; Côte est : Terre-neuve : Sans précédent dans le labrador notamment : Je voudrais revenir sur terre-neuve avant de parler du labrador. Comment est t'il possible de revenir à des niveaux de 2012, en 3 mois, quand nous venons d'avoir une chute d'environ 7 ans ? - D'une part, la synoptique n'y était pas particulièrement favorable - D'autre part, il est possible que ce sois un transfert de chaleur brutal de la côte est à terre-neuve, puis dans le labrador. Pour vérifié cela, prenons un autre graphique, du contenu de chaleur sur 0-700m (NODC) sur la côte est ; Sur terre-neuve ; Nous voyons que le heat content est plus important sur la côte est que sur terre-neuve. L'hypothèse est donc possible mais je ne pense pas que ce sois le seul facteur, Le brutal réchauffement du domaine peut provenir ; - d'un fort Upwelling de la chaleur - d'un changement brutal dans la circulation océanique - ... à ce stade, l'origine est plutôt incertaine, mais cela correspond à l'étude de copernicus (celle ci) qui avait mis en garde contre un réchauffement brutal du SPG avec un pic vers 2020-2021. Je cite "le taux de transformation du chaud au froid des masses d’eau aux latitudes élevées – conduit à l’AMOC observée à 45 ∘ N d’ici 5 à 6 ans et pour conduire son déclin de 1993 à 2010 et sa reprise continue, avec des prévisions suggestives d’intensités extrêmes pour le début des années 2020. Nous démontrons en outre que la variabilité de l’AMOC a entraîné une inversion bi-décennale du réchauffement au refroidissement dans l’Atlantique Nord subpolaire avant de déclencher un récent retour aux conditions de réchauffement qui devraient prévaloir au moins jusqu’en 2021. » Voici leur prévisions jusqu'en 2022 : L'intensité d'OHC (Ocean Heat Content) est prévu comme extrême, avec des niveaux jamais atteint depuis 1993. Une telle intensité, si cela venait à ce reflété en surface (très probable), pourrait provoquer une fréquence accrue de régime NAO-, autant dans l'intensité que dans la durée, particulièrement en 2021, 2022. Le dernier exemple est l'été 2019. Concernant le labrador, le rapide réchauffement de ces eaux pourraient être le précurseur d'un réchauffement accru du SPG durant les prochaines années, ce propageant vers l'est. Le réchauffement du labrador, compte tenu de l'inertie océanique et de ça relative chaleur au cours des récents hiver, pourrait aider les dorsales à monter au cours de l'hiver à venir. Par ailleurs, un tel réchauffement abrupt est clairement un signe d'un changement brutal de la circulation océanique dans l'ouest du gyre.Un tel réchauffement est également attendu dans le cadre du lag+6 et +7 de la thermosphère. Durant les prochaines années, les choses pourraient donc tourner plus favorablement pour nous, mais ce n'est pas le sujet ici. Concernant le reste du gyre, en particulier dans l'est de celui-ci, les modèles saisonniers envisagent à quasi-l 'unanimité le retour d'une bulle froide au cours de l'hiver à venir, réduisant considérablement les chances d'un hiver dominé par le NAO-, forçant plutôt le NAO+. Un développement de tripôle pourrait également ce faire (favorise NAO+), cependant, il faut ce rappeler des 2 exceptions lors du lag+6 de la thermosphère (page 56-57 de mon étude), en 1987 et 1996, où une bulle froide et un tripôle s'étaient développer, mais la NAO à été négative, 2ème valeur la plus basse depuis 1820 pour 1996. Il faut néanmoins la prendre en compte, mais je pense que son influence sera limité. - SST de mai et fin d'étéLes SST de mai on u une formation en fer à cheval marqué, le plus marqué depuis les années post-2014. Ce schéma c'était déjà développer en 2019, dans une moindre mesure. L'image ci-dessous montre l'anomalie moyenne de mai 2020 : Nous voyons bien le fer à cheval (voir image ci-dessous) qui est bien développer.Le taux de réussite de prévision de la NAO de l'hiver suivant à partir des SST de mai est relativement élevée. Il faut aussi prendre en compte les SST de la fin de l'été, nous en parlerons plus bas. Ci-dessous image des 2 formations SSTA existantes ; Ainsi que les prévisions à partir des SSTA de la fin de l'été : De mauvaises prévisions existent pour les hivers 1975 et 1983, où une NAO négative est faussement prévue, et les années 1985 et 1986, où une NAO positive est faussement prévue.Dans l'ensemble, les prévisions sont correctes. Actuellement, les SST de fin d'été (août, il faudra voir septembre) ne ressemblent à rien en particulier, hormis un précurseur de bulle froide (côte est très chaude > bulle froide plus à l'est) Le forçage pour l'hiver à venir est donc incertain. Conclusions ; - Réchauffement à des niveaux jamais égalés dans le labrador durant le mois d'août, potentiellement un signal pour un brutal changement dans la circulation océanique - Réchauffement brutal sur terre-neuve et la côte est - Prévisions extrême d'OHC dans le SPG atlantique, à des niveaux jamais égalés, possible grâce au record d'AMOC+ en 2015, pouvant conduire à une récurrence de NAO- vers 2021, particulièrement intense - Les SST de mai en formation fer à cheval, où tripôle négatif, va favoriser une NAO- durant l'hiver à venir - Impact encore incertain des SST de fin d'été - Possible bulle froide au cours de l'hiver 2020-21, favorisant une NAO+, mais l'intensité/ou influence de celle-ci serait réduite en raison du lag+6 en thermosphère Glace de mer arctique et SST Arctiques Comme nous l'avons souligné plus haut, les SST arctiques ont été à un niveau record au cours de cet été et de cet automne, la glace de mer arctique est également très faible. Les conséquences de SSTA très fortes sur l'arctique sont les suivantes ; - Précipitations plus importantes sur le continent adjacent - Glace de mer plus lente à ce former - Flux de chaleur massif en stratosphère (Eddy v'T') à la fin de l'automne, début de l'hiver - Perturbations importantes du VPS durant l'hiver Concernant les précipitations plus importantes, je pense notamment à l'Eurasie, où les SST records vont réchauffer l'atmosphère, produisant plus de neige sur ce continent, donc une réponse atmos. plus importante. Pour le flux de chaleur, celui-ci devrait être particulièrement important, peut-être plus fort qu'en 2012, et considérablement ralentir la formation du VPS où l'affaiblir. Par ailleurs, la combinaison de tout les facteurs ci-dessous pourrait entraîner des extrêmes plus importants au cours de l'hiver (doux comme froid) dans l'ensemble de l'hémisphère. Bien que discuté, l'impact de l'englacement sur B-K est évident d'après les observations, les études le démontrant ce multiplient. Nous pourrions avoir un extent d'englacement très faible sur B-K en novembre, à des niveaux probablement rarement atteint en raison des SST de ce début d'automne. Voici ce que cela favorise : Kara chaud en été automne ; Kara peu englacé en automne ; L'impact est évident. Il n'existe que 2 ou 3 extrêmes, dont 2012. à ce stade, pour moi, un SSW est très probable durant l'hiver en réponse à ces SST records et l'englacement faible. Voici les prévisions de CFS pour novembre et décembre, honnêtement, nous sommes proches des records sur B-K, peut-être battu ? Novembre ; Décembre ; Cependant, l'impact en Europe de l'englacement dans ces mers dépend essentiellement des conditions aux limites de l'atlantique nord, ainsi que du QBO. Effectivement, la réponse atmosphérique est très différente en fonction de ces paramètres. Par exemple, si le QBO est à l'ouest lors d'un faible englacement, la réponse sera plutôt en faveur de la douceur pour l'Europe (régime AL), tandis que si il est à l'est, la réponse sera amplifié (AO-/NAO- du turfu). Cependant, la réponse n'est pas pareil au début de l'hiver, avec une réponse typique VP faible / NAO- en décembre en QBO+ comme -. Voir étude de Z.Labe Concernant l'atlantique, une étude à mis en avant que la réponse est modifié en fonction des SST.La probabilité d'occurrence de T°C extrême >1.5 ne baisse pas beaucoup, mais la probabilité d'extrême <-1.5 augmente significativement. La meilleure réponse est lors de SST atlantiques chaud (probabilité d'hiver ou froid extrême ponctuel alors accru lors d'un faible englacement sur B-K) Cette année, nous devrions être en mixed case (SST favorable à une réponse atmos. NAO- partout sauf dans l'atlantique), voici ce que cela donne selon l'étude : (englacement de 60% en DJF) La réponse atmos. à l'englacement dépend également de l'ENSO, potentiellement du PDO, où mieux : un couplage des 2 avec le QBO. J'ai u cette piste il y à quelques mois, mais je n'ai pas u le temps de rentrer dans les détails, je préfère me concentrer sur mes recherches thermosphère-stratosphère dont le modèle que je développe depuis quelques jours confirme largement une influence de la thermosphère. (voir thermosphère plus bas) Voici la moyenne des hivers suivant un faible englacement en novembre sur B-K et une Nina : Bien que ce ne sois qu'une moyenne, je trouve ça plutôt encourageant. Je ferais peut-être un post qui démontre l'influence de l'ENSO/PDO/QBO sur la réponse atmos. à l'englacement de novembre sur B-K plus tard. La meilleure réponse étant en février avec un flux continental : (dernier exemple en date, 2018) Encourageant, donc. Je n'ai pas non plus u le temps de rentrer dans les détails pour le lien PDO-SEAICE, mais voici ce que donne tout les PDO- confondus en novembre avec un faible englacement sur B-K et l'hiver suivant ; Un signal NAO- émerge avec des basses pressions en Europe Occidental. Conclusions ; - Englacement sur B-K favorable à un hiver froid, prévisions presque extrême de CFS pour nov-dec. - Le QBOw devrait rendre la réponse moins favorable - La réponse atmos. à l'englacement dépend des conditions aux limites, qui devraient être les suivantes durant cet hiver : - ENSO- / SEAICE- > Réponse atmos en faveur de blocage sur B-K, VP explosé et basses pressions en Europe occidental, meilleur réponse en février - PDO- / SEAICE- > Réponse favorable à un NAO-, basses pressions en europe - Bulle froide / SEAICE- > Réponse moins favorable mais potentiellement en faveur d'un NAO- quand même. Circulation océanique, MOC Quelque chose d'étrange c'est produit au cours de l'été, notamment au début mais aussi en ce début d'automne météorologique : L'apparition inhabituel d'une large bande neutre/froide à 26°N, là où passe l'essentiel du MOC. Petit rappel du MOC : Le MOC signifie Meridional overtunning circulation, circulation de renversement méridienne, ici l'atlantique. Il appartient plus largement à l'AMOC. En 2010, celui-ci avait brutalement ralenti de 30% entraînant un refroidissement de 1.5 à 2°c sur une large bande du golf du Mexique à la France, ainsi que d'autres conséquences comme une surchauffe brutale de l'Atlantique nord, ainsi que des températures records en Afrique. Tout avait commencer ... par une bande froide en été à environ 26°N, qui à ensuite diminuer avant que le golf du Mexique et la côte est ce refroidisse considérablement vers novembre-décembre. Je porte donc une attention particulière sur cette bande froide : D'autant plus que le Mercator la voit ce renforcer avec un impact apparent sur le Gulf Stream : à surveiller donc, il n'est pas impossible que la circulation océanique est un coup de mou en ce moment.Les SST très chaudes dans le labrador, ainsi que le reste de l'atlantique ont pu contribué à ralentir la circulation. Il est possible que le cycle solaire et la thermosphère affaiblisse temporairement le MOC. Conclusion ; - Le MOC est potentiellement affaibli - Impacts et évolution à suivre Activité solaire L'activité solaire suit des cycles de 11 ans, mais aussi de 22, 33ans, ... Ne connaissant pas assez bien l'impact des cycles de 22, 33 ans, etc, je ne parlerais ici que de l'impact des cycles de 11 ans. Plusieurs études ont démontré l’impact plus ou moins marqué de l’activité solaire sur le climat de l’hémisphère nord, et plus particulièrement la NAO. En effet, lors d’un minimum solaire la NAO tend à passer plus souvent négative et inversement lors des maximums. L’activité solaire lié au QBO peut également impacter le VP de l’hémisphère nord. Un QBO est et une faible activité solaire favorise un faible vortex polaire (risque accru de SSW) et inversement lors d’un maximum solaire. En fonction du nombre d’année écoulé depuis le maximum solaire, les effets sont plus ou moins marqué comme le montre cette image (lag+11y= 11 ans après le maximum solaire) : Cet hiver, nous serons entre le lag+6 et +7, nous serons au +7 vers mi janvier/février. L'impact est encore un peu limite, mais devrait favoriser des blocages bas en première partie d'hiver, avant de favoriser un régime NAO- plus fort, ainsi que des potentiels plus importants après le milieu de l'hiver. Nous sommes actuellement en lag+6 durant cet automne. Voici le graphique de nombre de taches solaires : Nous sommes actuellement sur le 2ème scénario, à reprise lente, un peu comme 2010. Les meilleurs hivers sont souvent après le pic de faible activité. Nous sommes rentré dans le cycle 25 il y à peu (en décembre 2019). Mais il y à également d'autres paramètres à surveiller, tel que le SFU (Solar flux), le F10.7cm, où encore l'AP, qui est le plus important. Tout d'abord, le SFU qui est très bas, à des niveaux comparables à 2009 tout en étant très légèrement au dessus, et très au dessus des prévisions (rouge): cela aura pour conséquence d'augmenter le risque de blocages nordiques. autre chose, le F10.7cm, qui lui aussi est très bas. Concernant l'AP, celui-ci plonge à des niveaux similaire à 2009-2010, cependant légèrement au dessus, il va être compliqué de battre le record (2), voici une moyenne lissé sur 28 jours : Ceci devrait quand même favoriser des blocages nordiques. Depuis 1965 : Conclusions ; - L'activité solaire devrait favoriser des blocages bas durant le début de l'hiver (lag+6), avant de favoriser un régime NAO- plus fort et des potentiels plus amples durant la seconde partie de l'hiver - Les indices SFU, F10.7cm, ainsi que AP vont en faveur de blocages nordiques, dans une moindre mesure que 2010 - Le QBO sera à suivre pour la réponse à l'activité solaire TNA La TNA est actuellement positive et devrait le rester, avant de passer plus neutre en seconde partie d'hiver, selon les prévisions de CFS et du met-office : Une TNA positive va favoriser un régime NAO-, ainsi que des blocages nordiques plus probables durant la première moitié d'hiver, avant de nettement baisser en intensité : La TNA devrait être neutre sur la moyenne DJF, suit l'ont suit ce qui est favorisé par le lag+6 thermosphérique. L'activité solaire devrait plutôt la forcer vers le haut. C3S voit aussi une TNA neutre. Conclusions ; - La TNA va favoriser un régime NAO- au moins en première partie d'hiver - La thermosphère va forcer la TNA vers le neutre, tandis que l'activité solaire plutôt vers le positif. - Prévisions de TNA neutre sur l'ensemble de l'hiver, peut-être positive en début d'hiver. PNA Durant une Nina, la PNA est généralement négative, ce qui va favoriser une NAO+ en europe, ainsi que des coulées froides en Amérique du Nord. La piscine chaude sur la côte ouest des USA devrait forcer un anticyclone au sud de l'Alaska, caractéristique récurrente ces dernières années ...Le PDO- prévu pourrait atténué un peu la PNA-. La réponse sur la NAO attendu est donc plutôt en faveur d'une NAO+. MJO La MJO est importante, car durant une Nina, il suffit d'un coup en phase 7 ou 8 et le VPS peut exploser, comme le montre cet image issu de cet étude : Celle-ci sera donc à suivre, j'en reparlerais dans une mise à jour. Stratosphère La stratosphère est également un élément très important dans la prévision saisonnière, et il est possible d'avoir un SSW important au cours de cet hiver, plus particulièrement vers janvier malgré le contexte d'un QBO qui à sauter (nous le verrons plus bas) sa phase est. Les éléments allant en faveur d'un SSW sont nombreux, 2 en particuliers sont importants, parmi ces éléments nous retrouvons ; - Faible englacement - Thermosphère (lag+6) - SST record - Enneigement Eurasie Concernant le faible englacement et les SST records, nous en avons parler plus haut, l'influence devrait être assez forte là dessus. De plus, CFS envisage un VPS faible au début de l'hiver, mais celui-ci à un biais de sous-estimation, il faut donc être prudent. Pour le moment, le VPS ce fait malmener et suit +/- bien les prévisions de CFS qui voient un SSW précoce vers Décembre. Je pense plutôt à janvier, car 100% des mois de janvier ont u un VPS faible ou SSW durant le lag+6 de la thermosphère (voir page 21 de mon étude) Ceci est donc un facteur majeur, d'autant plus que mon modèle à largement confirmer que la stratosphère réagis à la thermosphère, en reproduisant avec une similitude de >90% la réalité, ainsi que le Super VPS du lag+5, le lag+4 est sous estimer ; Mon modèle à également largement confirmer que la thermosphère modifie à hauteur d'environ 70-80% la propagation de l'état du VPS avec un pic lors du lag+6. Ceci fera l'objet du rapport complémentaire de mon étude. D'autre part, ceci couplé au faible englacement prévu, à un gradient d'enneigement potentiellement important, etc, nous fait une forte probabilité d'occurrence de SSW cet hiver, surtout après un VPS record en 2020. L'IOD- prévu devrait affaiblir le VPS, bien que je ne connaisse pas bien l'impact de l'IOD- sur le vps pour l'heure.Le QBOw devrait renforcer marginalement le VPS, couplé à une Nina, cela sera favorable à un VPS plus fort, et un NAO+. (Voir QBO et ENSO plus bas) Le PDO- prévu par CFS (autour de -1 en novembre) devrait affaiblir le VPS. (Voir PDO plus bas) Conclusions ; - Fort signal en provenance de la thermosphère pour un SSW en janvier, potentiellement majeur - SST record et faible englacement prévu qui devrait favoriser les perturbations en Stratosphère - Le gradient d'enneigement en Eurasie pourrait être important, et donc augmenter les ondes verticales Thermosphère La thermosphère sera au lag+6 au cours de cet hiver, et comme nous l'avons vu au travers de nos travaux sur le couplage thermosphère-troposphère, le risque d'hiver dominé par la NAO- au cours de cet hiver est grand, avec un décalage possible de +/- 1 an, donc cela peut très bien tomber en 2022. Le mois le plus à risque est clairement janvier, avec une occurrence de 100% de NAO- au cours de ces années, qui sont je rappelle 1956, 1966, 1977, 1987, 1997 (et 96), 2010. ci-dessous, la propagation durant le lag+6 des m/s en provenance de strato : Une ligne droite, qui signifie un coeff de propagation = à 1. Il en va de même pour la température, où le modèle reproduit correctement la réponse de la Temp. Comme nous l'avons vu plus haut, la stratosphère réagis bien à la thermosphère, selon mon modèle. L'inclusion de la thermosphère est très important cet année, attention au risque de surprises en janvier. Toujours selon cet indice, décembre serait plus doux, février plus froid (où l'inverse, nous serons fixé en décembre). Conclusions ; - La thermosphère devrait joué un grand rôle au cours de cet hiver - Mon modèle confirme que la strato réagis à la thermo - Risque de NAO- et de SSW élevée en janvier - Risque de potentiels importants - Décalage +/- 1 an possible, 100% des hivers froid depuis 1956 avec ce décalage QBO Le QBO à raté sa phase négative, et ce dirige vers une phase positive probablement raccourci. Je mise sur un QBOw faible à modéré pour cet hiver, avant une bascule vers le neutre en fin d'hiver, la dynamique atmos. pourrait alors changer. Voici l'impact du QBO couplé à l'ENSO : La situation actuelle est donc loin d'être favorable. De plus, un QBOw et une faible activité solaire favorise un VPS plus fort.Les SSW sont moins susceptibles de ce produire, mais pas de conclusions hâtives car cela pourrait en réalité favorisé un faible signal NAO-, Effectivement, les années Nina suivant une année Nino avec un Anticyclone au sud de l'alaska et un QBOw faible à modéré ont vu une moyenne faible de NAO- (voir image) Moyenne Dec-Mar : Seul 1970-1971 est sorti de la règle. C'est plutôt encourageant mais étant donné la faiblesse du signal, ça peut vite capoter. Conclusions ; - Le QBO devrait être en phase ouest faible à modéré durant l'hiver, avant de basculer vers le neutre en fin d'hiver - QBOw + Nina suivant Nino et anticyclone au sud de l'alaska devrait favoriser un faible NAO- - QBOw + Nina va favoriser un VPS renforcé, ainsi qu'un régime NAO+ - Les 2 pourraient s'équilibrer - SSW moins probable dans le contexte d'un QBOw ENSO L'ENSO devrait être en mode Nina cet année, cependant le type est encore incertain. En effet, il existe 2 types (même 3) de Nina, EP CP et Mixed. La mixed étant la plus puissante des 3, mais rare. Lors d'une Nina EP, une NAO- va être forcé durant une majorité de l'hiver (seul 1 exception), et inversement lors d'une CP. La thermosphère va pour ça part favorisé une Nina EP, tandis que la majorité des modèles la voient CP. Cependant, le contenu de chaleur va actuellement pour une Nina EP : Comme nous pouvons le voir, la majorité du contenu de froid est dans la zone EP, avec une minorité proche du sol dans la zone CP. Il faudra surveiller la possibilité d'un Upwelling du contenu de chaleur dans la zone CP, pouvant éradiquer ce contenue froid débordant. Il faudra aussi suivre l'évolution d'un point chaud à l'extrême est, pouvant être précurseur de Nina CP ? En tout cas, pour le moment les signaux tendent en faveur d'une Nina EP. En revanche, pour les Alizées, c'est nettement plus partagé avec un coup d'est dans la zone EP et CP à la fois en cours : Il est donc dur de déterminer le type de nina à venir, bien que les signaux tendent en faveur d'une EP. Par ailleurs, une Nina couplé à un PDO- (prévu autour de -1/-1.2 cet hiver par CFS) favorise en général un régime AR comme le montre cet image : Je pense plus particulièrement au début de l'hiver, à suivre donc. D'autre part, comme vu plus haut, le combo QBOw + Nina va favoriser une NAO+. Notons par ailleurs que l'AMO peut modifier la réponse atmosphérique de l'ENSO, selon cet étude SSTA durant un AMO+ et la Nina (cas actuel) : Nous voyons une bulle chaude au sud du groenland, ainsi qu'un beau PDO-. Concernant la pression, cela ne nous avance pas beaucoup : Conclusions ; - La Nina tend actuellement vers un régime EP, favorisant NAO- en hiver dans 99% des cas, mais c'est encore incertain - La Nina couplé au PDO- va favoriser un régime de dorsales (AR) +/- marqué, notamment en début d'hiver - Nina + QBOw va favoriser un NAO+ - L'AMO peut modifier la réponse à l'ENSO, sur les SST et la pression, mais pas d'influence à attendre (en théorie) cet année SOI Le SOI est actuellement positif et va le rester, signal positif pour une Nina : Une Nina est probable, si la réponse atmosphérique le soutient. PDO Le PDO est également un des facteurs les plus importants dans la tendance saisonnière. Celui-ci est prévu modérément négatif pour l'hiver à venir, un grand changement par rapport aux hivers globalement dominés par le PDO+ depuis 2014. En effet, C3S le voit globalement négatif et CFS autour de -1. Le plus important est clairement le PDO de novembre, avec une certaine corrélation sur l'hiver suivant. Voici les prévisions du PDO de CFS de septembre : Un PDO négatif comme en on à pas vu depuis facile 2012-2013. Il existe une relative corrélation entre les SST nord-atlantiques et le PDO, donc je m'attend à ce que le SPG sois un peu plus chaud que les autres hivers. Voici ce que favorise un PDO- autour de -0.6 à -1 en novembre sur l'hiver suivant ; entre -1 et -1.5 ; Nous devrions donc avoir un mélange entre les 2 (AG/NAO et flux continental), si l'ont suit cet indice. Par ailleurs, comme mis plus haut, un PDO- et seaice- va favoriser un régime bloquer, NAO-.Il faudra aussi creuser un potentiel lien PDO-QBO. Le régime PDO- et Nina va favoriser un régime d'AR dans l'atlantique, comme je l'ai montré sur la partie ENSO. IOBW L'IOBW est également un facteur important de prévision, j'en avait fais un post l'année dernière. Bien que ce ne sois pas tellement passé comme prévu, j'intègre cet année cet indice dans ma tendance. L'IOBW est actuellement prévu neutre à légèrement négatif, comme le montre ce graphique de jma : Nous serions plus proche du neutre que du négatif, peut-être plus négatif en fin d'hiver. Voici ce que favorise un IOBW- durant DJF : Régime AR avec du polaire maritime pour l'Europe occidental. Nous retrouvons ; - 3 BL - 1 AR - 1 AL Ceci est donc plutôt favorable pour nous. Même chose pour l'IOBW neutre durant la période 1978-2001 ; La réponse atmosphérique était plutôt en faveur d'un régime NAO+, tandis que celle-ci à changer il y à 20 ans; Période 2001-2018 : La réponse à changer en AR plutôt proche du pays, et blocage nordiques. Réponse mensuelle à un IOBW neutre ; Janvier : Février : Plutôt favorable au froid, notamment en février avec un beau NAO-. Pour l'IOBW-, un régime NAO+ est favorisé selon JMA. Conclusions ; - IOBW neutre à négatif cet hiver - L'IOBW neutre devrait favoriser un début d'hiver dominé par les potentiels hivernaux - Plus zonal en fin d'hiver Vortex polaire Le Vortex polaire est actuellement en restructuration, mais il à du mal, notamment en stratosphère. En troposphère, il à également du mal, un régime AO- modéré est prévu ces prochaines semaines. Les modèles saisonniers voient un VP plus fort que la norme durant l'hiver, en raison du QBOw + NinaCP + Bulle froide principalement, je pense. Cependant, comme nous allons le voir, il existe une forte divergence entre les modèles pour cet hiver, aucun n'est pareil ! Modèles Les modèles sont très divergeant pour l'hiver à venir, pas un n'est pareil. Voici la moyenne de C3S, où l'ont voit que c'est ouvert, régime AR et VP pas trop puissant : Cependant, il existe de fortes disparités entre les modèles, allant de NAO- à NAO+. Nous serons surement fixé sur ce point dès la mise à jour d'octobre, l'incertitude résidant principalement sur la stratosphère, intensité de la nina, qbo, probablement. Synthèse Indices favorisant un hiver froid (8); - Thermosphère - IOBW (influence marginale) - PDO - Gradient d'enneigement en Eurasie (blocage sur l'Oural prévu, basses pressions sur l'est de l'Eurasie, encourageant pour le moment) - Activité solaire - Contenu de chaleur dans le pacifique allant pour une Nina EP - SST record dans l'arctique & Faible englacement (mouvements en strato) - TNA (première partie d'hiver) Indices favorisant un hiver normal (4) ; - Stratosphère ? (Perturbations) - TNA (deuxième partie d'hiver) - NAO de mai - PDO + Nina Indices favorisant un hiver doux (8) ; - Nina + QBOw - Nina - Bulle froide (SST atlantiques évoluant mal) - SOI (soutient Nina) - PNA - NAO/AO (prévu positif par les modèles) - Modèles - Vortex polaire (Nina + QBOw) Indices indéterminés (4) ; - MOC, circulation océanique - AMO + ENSO (aucune influence à attendre) - QBO (quel force?) - Stratosphère (incertitude QBO-NINA) --- Pour le moment, l'hiver est donc assez ouvert (nov, dec, moins en dec), avec un nombre égal d'indices allant en faveur d'un hiver doux et froid, les indices indéterminés seront très importants pour faire pencher la balance sur l'un où l'autre. Globalement, le début d'hiver devrait être ouvert, en lien avec la Nina mais aussi le PDO et l'englacement. Le milieu d'hiver serait plutôt doux (combo Nina + QBOw + Bulle froide) mais des perturbations importantes en stratosphère pourraient survenir, notamment grâce aux indices suivants ; - SST records dans l'arctique - Faible englacement sur B-K - Thermosphère La fin de l'hiver pourrait être plus importante, plus de potentiels, en raison de la nina (souvent des ouvertures en fin d'hiver), mais aussi le QBO qui ce rapprocherais du neutre, de l'impact du SSW éventuel en janvier, du PDO... Ma tendance personnelle est la suivante ; Décembre : plutôt ouvert en début de mois, puis plus fermé ensuite, des potentiels assez importants pouvant survenir en première décade. Notamment avec un régime plutôt costaud de dorsales, AR. L'ensemble du mois serait plutôt doux, notamment à partir de la 2ème décade. Anomalie d'environ +0.8°c Janvier : SSW important possible en raison de la thermosphère (lag+6) principalement, mais aussi du PDO et de l'activité solaire aussi que les SST arctiques et englacement. Cependant, le QBO serait moins favorable pour une propagation. Le mois finirait sous les normes, avec d'importants potentiels possible, ainsi qu'un régime NAO- insistant à partir de la fin de 1ère décade. Ce serais le mois le plus hivernal de tous, anomalie autour de -0.5°c. Février : Restructuration +/- rapide du VPS, potentiels hivernaux importants jusqu'en milieu de mois avant un zonal plus insistant ensuite. Le mois serait plus ou moins équilibré entre froid et douceur, une alternance en quelque sorte. Anomalie de +0.2°c Je rejoint donc +/- la tendance de ytpoff, si ce n'est que je voit février plus frais que lui. Plus globalement, encore beaucoup d'incertitudes sur le type d'ENSO principalement, mais aussi ça force ainsi que le QBO, qui peuvent rendre moins fiable la tendance. La circulation océanique est également incertaine avec, nous l'avons vu, un réchauffement brutal du labrador ainsi que de terre-neuve et de la côte est en août pouvant être précurseur d'un plus grand changement dans la circulation océanique. Sources : - CRU (NAO) - ClimateReanalyzer (SST) - Prévisions CFS - Sunspot - TNA - C3S - SOI - PDO - IOBW - OMNI Merci de m'avoir lu jusqu'ici, Cordialement, lolman123. 13 55 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Flora Posté(e) 20 septembre 2020 Torfou, à la jonction 44-49-85. Begard (22) pour les vacances Partager Posté(e) 20 septembre 2020 Merci @lolman123 J'en restais à "tiens... la nina arrive... donc voilà ce qui se passera à partir de cet hiver": ... 😢😣 Je crois que j'ai du taf pour 6 mois - ne serait-ce que pour saisir les points forts 😨. Je vais déjà relire ton post quelques dizaines de fois en allant étudier les différents aspects abordés. Super intéressant... tu donnes envie de s'y plonger! 🏆 5 1 5 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Avallon89 Posté(e) 20 septembre 2020 Partager Posté(e) 20 septembre 2020 Quel travail lolman123. Par contre pour l'anomalie de décembre, j'aimerais savoir ce qui provoquerait une seconde moitié douce apres une première sous régime AR. Car durant ce mois, le froid installé est difficile a deloger en basse couche. Cela sous entend donc un puissant flux zonal... Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cers Posté(e) 21 septembre 2020 Partager Posté(e) 21 septembre 2020 @lolman123 je salue l'effort ! Je n'ai pas le courage à cette heure de la nuit, on verra plus tard ! 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
serge26 Posté(e) 21 septembre 2020 Pierrelatte (confluent 26/07/30/84) - et Saint Palais sur mer (17) occasionnellement Partager Posté(e) 21 septembre 2020 les anomalies que tu proposes, c'est avec les nouvelles normes ou les anciennes? Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Cers Posté(e) 21 septembre 2020 Partager Posté(e) 21 septembre 2020 (modifié) J'ai une question plus générale : d'où proviennent ces anomalies que tu proposes ? Quelle méthode ? Quels modèles pour t'appuyer ? En effet, stipuler que tel mois pourrait être un peu plus chaud que la normale OK, mais de là à chiffrer aussi précisément çà m'interroge. L'approche par les indices est intéressante mais délicate, c'est ingérable, bien trop de facteurs entrent en jeu. Sans l'appui des modèles numériques, on est vite dépassé ! Des indices ont un poids plus faible que d'autres sur le climat en Europe. Déjà à posteriori il est difficile de relier le climat d'un hiver aux indices climatiques, à moins d'un hiver particulièrement rigoureux ou doux, et des indices évocateurs, un vortex polaire fort et concentré comme l'hiver dernier, etc. Je dirais qu'aucune tendance à long terme ne ressort nettement. En dépit de températures plus probablement proches ou supérieures à la normale 1981-10, l'hiver prochain est assez ouvert. Edit : néanmoins, merci pour ton message, l'inventaire des indices et leur tendance ; les prévisions saisonnières c'est compliqué ça nécessite beaucoup de travail ... et de l'expérience, pour des résultats parfois peu convaincants à nos latitudes. Modifié 21 septembre 2020 par Cers 6 2 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
lolman123 Posté(e) 21 septembre 2020 Partager Posté(e) 21 septembre 2020 il y a 38 minutes, serge26 a dit : les anomalies que tu proposes, c'est avec les nouvelles normes ou les anciennes? Salut, c'est par rapport aux anciennes normes. Il y a 16 heures, Avallon89 a dit : Par contre pour l'anomalie de décembre, j'aimerais savoir ce qui provoquerait une seconde moitié douce apres une première sous régime AR. Tout simplement un renforcement du VPS/VPT, qui serait plus favorable à un régime zonal, en lien avec la Nina, le qbo. Quand au froid de basse couche, cela dépend de la synoptique pendant et avant, en cas d'AR celui-ci est souvent passager, et si la zone Barocline est trop basse ensuite, le froid résiduel de BC est vite balayé. il y a 3 minutes, Cers a dit : J'ai une question plus générale : d'où proviennent ces anomalies que tu proposes ? Quelle méthode ? Quels modèles pour t'appuyer ? Les anomalies que je propose proviennent d'une méthode dite moyennée, je moyenne l'ensemble des indices (leur poids, etc), afin d'en faire une anomalie résultant du regroupement des indices, concernant janvier, j'ai particulièrement confiance en raison des résultats sur la thermosphère. Les modèles m'appuyant sont C3S, ECMWF seasonal (mensuel), ainsi que MF7, aussi à échéances mensuelles. Mais je préfère m'appuyer sur une moyenne des indices pour faire l'anomalie plutôt que les modèles, tout en les prenant en compte. il y a 10 minutes, Cers a dit : stipuler que tel mois pourrait être un peu plus chaud que la normale OK, mais de là à chiffrer aussi précisément çà m'interroge. C'est toute la difficulté de l'exercice, je préfère être précis plutôt que vague, quitte à prendre des risques parfois importants. il y a 11 minutes, Cers a dit : L'approche par les indices est intéressante mais délicate, c'est ingérable, bien trop de facteurs entrent en jeu. Sans l'appui des modèles numériques, on est vite dépassé ! Il est bien évidemment dur de regrouper tout les indices et d'en faire une moyenne, mais c'est tout l'intérêt de l'analyse. Les modèles sont effectivement un plus, mais il suffit que tel ou tel indice ne tourne pas comme prévu, et le modèle à faux, c'est un risque qu'il faut accepter. Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
_sb Posté(e) 22 septembre 2020 Aubagne (13400) Partager Posté(e) 22 septembre 2020 Il y a 18 heures, lolman123 a dit : mais il suffit que tel ou tel indice ne tourne pas comme prévu, et le modèle à faux, Mouais, les modèles ne font pas que de la synthèse d'indices pour nous prédigérer l'analyse. Bien que je me doute que tu grossis le trait, je signale aux lecteurs du topic que la modélisation saisonnière est un peu plus complexe ! Je n'ai toujours pas lu ton analyse. Ce qui est bien avec la prévi saisonnière est que l'échelle de temps plus large permet de prendre son ... temps pour les lire !! 8 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
tao Posté(e) 22 septembre 2020 Naillat, 360m, 23 Partager Posté(e) 22 septembre 2020 Il y a 19 heures, lolman123 a dit : Les anomalies que je propose proviennent d'une méthode dite moyennée, je moyenne l'ensemble des indices (leur poids, etc) Bonjour, justement, je pense que le fond de la question était de savoir si, et comment tu établis une hiérarchie entre les indices que tu choisis et accessoirement si des publications viennent étayer cette méthode. 10 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
du 25 Posté(e) 27 septembre 2020 Baume-les-dames (25) 270 m. Partager Posté(e) 27 septembre 2020 (modifié) @lolman123 On te remercie pour cette énorme travail , mais pour rappel, comparer à l'année dernier où il y avait 13 indices en faveur du froid contre seulement 5 indices en faveur du chaud, pourtant l'hiver a été encore une fois chaud à trus chaud, cela montre aussi le peu de fiabilité de la prévision saisonnière. Modifié 27 septembre 2020 par du 25 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sastrugis Posté(e) 2 octobre 2020 Partager Posté(e) 2 octobre 2020 (modifié) Si on résume les derniers mois : après un début poussif, de la chaleur marquée en été, maintenant de la forte tempête en automne... Les saisons existent donc bien encore ! Il ne reste plus maintenant qu'à attendre du froid et de la neige pour cet hiver... (mais ça cela paraît un peu plus compliqué, quoique, sur un malentendu de la dynamique atmosphérique, tout reste possible 🤪). Mais là je laisse la place aux spécialistes de la tendance du long long terme (dont je salue les contributions souvent étayées par des heures et des heures d'analyses des signaux de toutes natures). Modifié 2 octobre 2020 par sastrugis 16 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antoine73 Posté(e) 4 octobre 2020 Cusy/PNR des Bauges 525M Partager Posté(e) 4 octobre 2020 rien de nouveau Messieurs/Dames a propos de notre futur hiver? Pas d'actualisation empirique🙃 pour l'instant ou tout simplement aucun indice valable. Faites vos jeu les rois du clavier... 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
sofiane blanc mesnil Posté(e) 4 octobre 2020 Drancy Partager Posté(e) 4 octobre 2020 (modifié) Bonjour Je pense qu'il va falloir attendre novembre pour y voir un peu plus clair car en octobre c'est difficile de développer une prévision un peu plus fiable ... Mais a la vue des modèles saisonniers un énième hiver doux est prévu . Modifié 4 octobre 2020 par sofiane blanc mesnil 1 4 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antoine73 Posté(e) 4 octobre 2020 Cusy/PNR des Bauges 525M Partager Posté(e) 4 octobre 2020 (modifié) selon la météo québecoise leur automne puis leur hiver serait pour une fois doux avec une pluviométrie normale grâce a une crête anticyclonique dans l'atlantique et par vase communiquant une Europe de l'ouest plus froide.Voici le lien plus explicite. https://www.lapresse.ca/actualites/2020-09-14/un-automne-doux-et-un-hiver-tardif-selon-meteomedia.php Modifié 4 octobre 2020 par Sebaas merci de nous éviter les tages Facebook... 5 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
mike Posté(e) 5 octobre 2020 Buhl-lorraine, Moselle ( 260 m ) Partager Posté(e) 5 octobre 2020 (modifié) MF va vers un schéma froid sur l'europe de l'ouest pour novembre et décembre avec une NAO orienté clairement vers le négatif. C'est le schéma classique de la Nina oui mais de la Nina modoki ( CP). Or pour le moment on est sur un schéma d'une nina plus classique ( EP) plus favorable à une NAO neutre ou légèrement positive en novembre et décembre mais très fortement négative de janvier à mars. Les modèles voient la Nina CP se développer au cours des deux prochains mois. Nous allons donc surveiller cela Modifié 5 octobre 2020 par mike 14 1 2 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
greghouse33 Posté(e) 5 octobre 2020 Tulle (19) et parfois Gradignan (33) Partager Posté(e) 5 octobre 2020 Il y a 3 heures, mike a dit : MF va vers un schéma froid sur l'europe de l'ouest pour novembre et décembre avec une NAO orienté clairement vers le négatif. C'est le schéma classique de la Nina oui mais de la Nina modoki ( CP). Or pour le moment on est sur un schéma d'une nina plus classique ( EP) plus favorable à une NAO neutre ou légèrement positive en novembre et décembre mais très fortement négative de janvier à mars. Les modèles voient la Nina CP se développer au cours des deux prochains mois. Nous allons donc surveiller cela Avec le bol qu'on a, on aura la pire combinaison possible : Nina EP jusqu'en décembre, puis Nina CP en janvier 😄 1 2 9 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Antoine73 Posté(e) 5 octobre 2020 Cusy/PNR des Bauges 525M Partager Posté(e) 5 octobre 2020 merci Mike pour tes cartes mais quelque chose m’échappe. En général une Nina classique apporte plutôt du froid novembre décembre puis le trimestre qui suit un fort zonal non, alors qu'une modoki est variable selon la QBO qui pour l'instant est plutôt flou ou fou.🤭 1 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
titi77 Posté(e) 5 octobre 2020 Bussy Saint Georges Partager Posté(e) 5 octobre 2020 A priori c’est discutable.. Ceci dit MF table sur une forte NAO sur les cartes proposées par @mike. Il ne faut sans doute pas y voir qu’une influence Nina (qu’elle soit EP ou CP) mais sûrement une addition de plusieurs facteurs plus l’évolution des modèles saisonniers. 3 Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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