Thomas_35

En tout cas l'algorithme de prévision de rafales de GFS/WRF(meteociel) n'est pas très bon pour les côtes puisqu'il modélise au maximum des rafales de l'ordre de 80 km/h pour Belle-Ille (118 km/h observé à l'instant). A l'intérieur des terres, il est bien meilleur (70 km/h de prévu à Rennes). Dans les heures à venir, le modèle prévoit surtout un renforcement du vent le long des côtes mais pas tellement à l'intérieur des terres. A voir ...

MF 35 évoque des rafales comprises entre 90 et 100 km/h pour cette nuit. ECMWF creuse un peu plus au sud la dépression que GFS.Le potentiel de fortes rafales subsiste sur sur les côtes nord du Finistère notamment mais l'advection froide n'arriverait qu'une fois la dépression bien éloignée de la Bretagne. Donc a priori, si on reste dans le schéma actuel, le phasage des différents paramètres ne permet pas une dynamique parfaite et pourrait limiter les rafales convectives. Illustration:

Au contraire j'aurais tendance à penser qu'une augmentation du TA à un étage de 850 hPa par exemple allait induire de fortes ascendances du sol jusqu'à ce niveau. Par contre au niveau du sol, le flux est plutôt convergent.La combinaison des deux est souvent synonyme d'une organisation de l'instabilité. (Je me trompe peut être)

Le vent moyen modélisé par ECMWF pourrait tout de même atteindre les 90 km/h en mer au large du Finistère et au sud immédiat du Finistère (soit un avis de fort coup de vent (B9) voire tempête (B10)). Donc les bulletins émis par MF sont globalement en accord avec la modélisation du modèle CEP. En terme de vent à 925 hPa, on atteint tout de même les 110 km/h à l'intérieur des terres et jusqu'à 140 km/h près des côtes du Finistère. On comprend donc qu'une analyse de l'instabilité est nécessaire afin d'évaluer les éventuelles rafales convectives. Au passage de la dépression, on notera une forte intrusion sèche à 700hPa associée à un refroidissement assez important. (En revanche, on note qu'aucune instabilité n'est modélisée en terme de précipitations ce qui est assez surprenant). Il n'est donc pas aberrant de parler de rafales pouvant atteindre les 120 km/h au niveau des côtes et les 90 voire 100 km/h à l'intérieur des terres notamment dans les terres du Finistère. PS: tout à fait d'accord avec Steven.

Les divergences entre les modèles sont assez surprenantes. Le dernier GFS (le 18z) modélise une dépression passant sur le Finistère à 1000hPa alors que le CEP la modélise à 985 hPa au sud-ouest de l'Angleterre. Sur le GFS, la dépression ne parvient pas à se mettre suffisament en phase avec le jet à 300hPa (qui manque singulièrement de dynamisme) pour continuer de se creuser. De même, au niveau de la tropopause, aucune franche anomalie ne se met en phase avec la dépression. Cette dépression pourrait passer sur le Finistère en nous présentant son front chaud. Dans ce contexte, le vent moyen modélisé par GFS atteindrait à peine le stade du grand frais (B7). De plus dans un front chaud, le dynamisme manque souvent et les rafales ne devraient pas excéder les 80 km/h sur les côtes et les 70 km/h à l'intérieur des terres. CEP a déjà été commenté.

Un pétition circule-t-elle sur Internet ?

Bonsoir, Merci beaucoup /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20"> ! C'est vraiment gentil.

Merci à tous pour vos réponses. Le problème, c'est qu'il nous est demandé d'établir une liste des noms et contacts de personnes que l'on pourrait rencontrer. Mais en cherchant, je ne trouve toujours rien. Avez-vous une idée de comment se procurer cette "liste" ?

Bonsoir, Dans le cadre d'une recherche professionnelle organisée par l'université, est-il possible d'obtenir les coordonnées d'un ingénieur météorologue se situant de préférence sur Rennes ? Merci d'avance.

En effet et le tout dans un français parfait ...

Pouvez vous nous donner vos sources qui envisagent un RC de l'ordre de 10 voire 15°c ?Le pire scénario du GIEC évoque une augmentation de l'ordre de 6°c à l'échelle planétaire. Et il me semble ( à confirmer) que ce sont les zones proches du pôle nord qui risquent de subir le plus gros réchauffement.

Merci pour ta réponse.Je prends un système fermé: un ballon par exemple. On suppose que le ballon n'échange pas de chaleur avec l'extérieur: le système est adiabatique. Au niveau du sol, il est environ à la même pression et à la même température que l'air ambiant mais lorsqu'il va monter en altitude il va rencontrer des pressions plus faibles donc si on veut que la pression à l'intérieur du ballon reste égale à la pression à l'extérieur, il va devoir se détendre (son volume augmente). Donc s'il se détend, il se refroidit. C'est bien ça ? Peut-on dire que le ballon suit -en quelque sorte- une adiabatique sèche ?

C'est dommage d'en arriver à ce point: à savoir faire de la musculation pour savoir se défendre (ou du moins, donner l'illusion qu'on sait se défendre).Malheureusement c'est le problème dès qu'on utilise la force par la disuasion, on est obligé de s'abaisser au même niveau que l'autre pour faire passer son message. Maintenant pour se promener en ville en toute sécurité, il faut donc faire au moins 1 m 80 pour 80 kg de muscles, c'est juste pour disuader l'autre d'attaquer. Je pense que ce n'est pas la bonne façon de traiter le problème. Alors certes toi tu seras en sécurité mais le gars à côté tout maigre (donc tout faible d'après ta théorie), que devient-il ? Eh bien il se fait taper à ta place. Donc en gros, on ne fait que reporter le problème et pire même, on encourage ceux qui persécutent à continuer de persécuter puisque nous allons dans leur sens: à savoir qu'il faut être fort pour se faire respecter (ces personnes là n'attaqueront jamais ou pratiquement jamais quelqu'un de plus fort physiquement qu'eux). PS: tout à fait d'accord avec l'analyse de thib

Je n'aime pas le foot mais je respecte tout à fait celui qui le pratique. En revanche, la plupart des joueurs professionnels sont des beaufs oui. C'est à cause de ça que le foot est mal perçu. C'est à cause de ce genre de remarque que la musculation a mauvaise réputation si je peux me permettre . Tu dis que tu n'aimes pas les clichés du type: MUSCULATION=DEBILE mais pourtant tu en fais un: MAIGRE=FAIBLE.

Bonsoir, Merci pour votre réponse. Non désolé, j'avais tout lu quelques semaines auparavant.Cependant, j'ai une nouvelle fois relu le topic pour voir si quelque chose m'avait échappé et je suis désolé mais quand je vois ça (certes c'est sorti du contexte), j'ai le droit de poser mes questions: C'est vraiment dommage car avec un tout petit effort de pédagogie, je suis sûr que j'aurais (et certainement d'autres personnes) compris le message.Cependant, je me rends compte que mon message n'est pas vraiment utile puisqu'il repose en fait les questions qu'on s'était posé initialement, c'est vrai . Si par contre vous connaissez un livre qui permet d'en savoir plus sur ces histoires d'incertitudes, de hasard ... etc je ne serais pas contre ^^

Encore une fois je cite Paix: Je ne comprends pas la phrase.Un gaz que l'on comprime s'échauffe (là on est d'accord) mais s'il s'échauffe il va avoir tendance à monter en altitude et donc à adopter un mouvement ascendant, non ?

Etant donné que je ne comprends pas grand chose à la façon dont on fait de la prévision saisonnière (par contre l'étude de TreizeVents est très intéressante ) j'essaye de comprendre le principe qui est souvent évoqué en prévision saisonnière: celui de la compensation. Finalement, l'étude nous montre que cette compensation n'a pas vraiment lieu d'exister d'un mois à l'autre. Je reprends une citation de Paix de ce topic: /topic/78171-tendance-ete-2012/'>http://forums.infocl...dance-ete-2012/ " Si vous lancer un dé et que le 6 sort, quelle est la proba d'avoir sur le deuxième lancer un 6 ? Elle est de 1/6, toujours." En réalité d'un point de vue mathématique, il existe deux approches possibles: - Si on considère que le deuxième lancé est indépendant du premier, on a bien 1 chance sur 6 pour faire un 6. - Si on considère que le deuxième lancé est lié au premier, alors la probabilité de sortir un 6 une deuxième fois sachant qu'on en a sorti un une première fois, est de 1/36 Donc ma question est: Quand on fait de la prévision saisonnière est-ce qu'on considère le fait qu'une saison x soit dans un état a est lié au fait que la saison y soit dans l'état b ? Car ce qui est vraiment fatiguant quand on relit les topics précédents, c'est d'entendre dire que "vu que le printemps a été chaud alors l'été sera probablement chaud également" et puis deux phrases plus tard "oui mais le fait que l'anticyclone ait persisté au printemps implique qu'on va nous le faire payer en été par un temps frais". Il est vrai que le tableau de TreizeVents ne simplifie pas le problème (et tant mieux !) dans le sens où il faut admettre quand même qu'il est peu probable, que le fait qu'un printemps chaud soit suivi dans 70% des cas par un été chaud, soit lié au hasard. Mais quelle est la limite de cette méthode ?

Pourquoi pseudo-science ?

Oui c'est précisément ça le problème ...La plupart des gens considère que le fait de se mettre en danger est un problème personnel. Or dans la plupart des cas, on met également la vie de plusieurs autres personnes en danger ... C'est de l'égoisme de braver les interdits, pas du courage.

Ah oui d'accord, merci pour ces informations /emoticons/smile@2x.png 2x" width="20" height="20">

Ah super ! Merci.Mais au niveau des études ça ne doit pas être simple de faire sa thèse et en même temps d'être élève ingénieur, non ? Et par la suite, on fait 50% de recherches et 50% de prévisions ?

Bonsoir," "Les archives des vigilances sont disponibles au lien suivant: http://vigilance-public.meteo.fr/

Petite question un peu stupide mais bon: Peut-on travailler à MF en étant à la fois ingénieur et à la fois chercheur au CNRM par exemple ?

Les pluies qui remontent de l'océan Atlantique actuellement (et qui n'étaient pas vraiment prévues) pourraient humidifier nettement les profils verticaux. De ce fait, même si les forçages ne sont pas très marqués, la mise en place d'une convection n'est pas à exclure.

N'ayant pas le temps de faire une analyse détaillée, je joins simplement le radio-sondage que je viens d'étudier. La partie en jaune est l'aire qui sépare la courbe d'état (rouge) de la courbe représentant la température du thermomètre mouillé (bleue), plus l'écart est important plus l'air sera sec. Ici, l'écart augmente à mesure que l'on descend vers le sol mais l'air reste relativement assez humide. Suite à l'étude d'un émagramme on est a priori capable de distinguer plusieurs niveaux de stabilité: -Stable -Stabilité absolue -Instabilité conditionnelle -Instable -Instabilité absolue A priori demain on se situe dans le cas d'une instabilité conditionnelle. Si vous voyez une erreur dans l'analyse ou si vous avez une précision à apporter, n'hésitez surtout pas à intervenir.