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Changement climatique en France


mickael23

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Grenoble (limite Eybens)
il y a 24 minutes, th38 a dit :

 

 

Vagues de chaleur 2.png

 

Entre 2003 et 2019, tu as 2006.....-qui n'est pas des moindres-, tu as 2012, 2015, 2016, 2017 et 2018

Après, avec 3.7°C au dessus des normes, heureusement que c'est été 2003 ne s'est pas répété de sitôt, sinon, ça voudrait dire que l'on prendrait en été 2°C par décennie...

 

Ce graphique a le mérite de confirmer que la canicule de 2003 reste bien inégalée à l'échelle de la France entière (alors que certains membres du forum exposent que celle de 2019 l'aurait égalée voire surpassée, ce qui n'est  vrai que pour la partie de la France située en zone de climat méditerranéen, soit 10% du territoire)

Je ne conteste évidemment ni le réchauffement climatique , ni la fréquence plus élevée des canicules par rapport à il y a 30 ou 40 ans.

Simplement, quand je lis qu'il va faire jusqu'à 48° à Strasbourg dans 10 ans,  j'avoue que reste sceptique.... (et j'espère avoir raison...)

Après je reconnais que si on parle  d'événement très ponctuel  (très limité dans le temps) , ce n'est peut-être pas totalement farfelu (après tout , cet été le thermomètre a bien dépassé 42° à Paris pendant 1 journée, avant de redescendre nettement)

 

 

 

 

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L'un des paradoxes du réchauffement, c'est que les français ont toujours eu une vision tronquée des normales saisonnières estivales qu'ils imaginent beaucoup plus élevées qu'elles ne le sont malgré la

Bonjour à tou(te)s,   Toujours sur l'évolution climatique en métropole depuis les années 70, 4 mois particuliers pour illustrer cette évolution saison par saison : janvier, avril, juillet et

Enorme, je ne sais pas. Apocalyptique, je ne sais pas non plus.    Je sais juste qu'entre ça : (quaternaire, ère glaciaire)   Et ça : (Anthropocene, maintenant)

Images postées

il y a une heure, Dionysos a dit :

 

Ce graphique a le mérite de confirmer que la canicule de 2003 reste bien inégalée à l'échelle de la France entière (alors que certains membres du forum exposent que celle de 2019 l'aurait égalée voire surpassée, ce qui n'est  vrai que pour la partie de la France située en zone de climat méditerranéen, soit 10% du territoire)

Je ne conteste évidemment ni le réchauffement climatique , ni la fréquence plus élevée des canicules par rapport à il y a 30 ou 40 ans.

Simplement, quand je lis qu'il va faire jusqu'à 48° à Strasbourg dans 10 ans,  j'avoue que reste sceptique.... (et j'espère avoir raison...)

Après je reconnais que si on parle  d'événement très ponctuel  (très limité dans le temps) , ce n'est peut-être pas totalement farfelu (après tout , cet été le thermomètre a bien dépassé 42° à Paris pendant 1 journée, avant de redescendre nettement)

 

 

 

 

 Et 41.2°C  à Dunkerque, c'est certes ponctuel,  mais je voudrais bien savoir qui aurait cru voir ça de son vivant, donc ne minimisons pas trop non plus ce qui s'est passé cet été sous prétexte que la canicule 2003 a été plus durable et a fait bien plus de victimes   !

La facilité à laquelle on atteint désormais ces pointes hors-normes et pas seulement cet été ( il n'y a qu'à regarder le nombre de records absolus battus ces derniers étés) m'interpelle tout autant que la canicule de 2003 ainsi que l'insistance de certains à chercher à tout prix à minimiser ce qui s'est passé par 3 fois cet été !

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Posté(e)
Nice (06)-Corniche Fleurie / parfois Saint-Félix de Lodez (34)
Il y a 5 heures, Dionysos a dit :

La période 2003-2019 amène plutôt à penser que cela se fera par paliers....

 

Des paliers qui ressemblent plus à des marches de 3m de haut alors... car battre la même année des dizaines de records absolus (et pas de 0.1°C, mais de plusieurs degrés) quasi à l'échelle Française cela devrait alerter en conséquence. Un plafond de verre a été brisé cet été, celui des 45°C dans le SE et celui des 40°C au dessus des 50°N de latitude.

 

En 2003 on annonçait effectivement des vagues équivalentes de plus en plus répétées pour le futur, jusqu'à présent on a eu des périodes de canicule très intenses mais effectivement plus courtes que l'ovni 2003. Le jour où un tel ovni va se reproduire avec le réchauffement acquis depuis ça va faire très mal, point de catastrophisme mais quand on voit déjà 1500 morts avec l'intensité "modérée" de la canicule de cette année selon MF à l'échelle nationale (car pas assez prolongée au final), je vous laisse imaginer le bilan avec un épisode 2003++ (vu l'état des hôpitaux et les coupes budgétaires c'est pas la carte de vigi et le jour de solidarité qui va sauver la mise hélas). 

 

MF exagère avec son 48°C à Strasbourg d'ici une dizaine d'année là pour le coup c'est évident quand on voit que l'endroit peine déjà à dépasser les 40°C avec les standards actuels, mais je préfère une exagération dans ce sens pour frapper du point sur la table plutôt que le ton assez neutre et aseptisé d'il y a encore une dizaine d'année où quand on parlait du RC c'était en mode "oui c'est peut-être du au RC, mais en fait non on sait pas trop car on a pas assez de recul blablabla". Désormais on a des démonstrations du RC à l'échelle nationale et planétaire absolument incontestables, les vrais enjeux sont désormais de sauver les meubles et avec de la chance quelques pièces de la maison qui est incendiée.

Modifié par cirrus007
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il y a 16 minutes, cirrus007 a dit :

 

.../...Le jour où un tel ovni va se reproduire avec le réchauffement acquis depuis ça va faire très mal, .../...

 

Quand on voit les dégâts réalisés fin juin par le "coup de chalumeau", sur les végétaux et surtout sur les cultures, je crois que malheureusement le pire est à craindre.

Ici, on n'a dépassé les 40°C "que" l'après-midi du 28 juin (bon, ok, tout l'après-midi quand même, de 13h à 19h30 pour faire simple, et je pense que dans mon village c'était un poil plus chaud). Mais en 3 ou 4 heures, les ravages ont été considérables. Alors si on n'ajoute qu'un malheureux 0.5°C de plus et disons une journée de plus, les dégâts seront pour le coup catastrophiques et définitifs pour les fruitiers notamment et une partie des oliviers.

 

Certes ce que je raconte n'est que de la fiction. Mais on a vraiment eu le sentiment d'être sur le fil ce 28 juin, de vivre un événement exceptionnel ce jour-là. Les vignerons de mon village avaient la peur au ventre et surtout un sentiment d'impuissance et de vulnérabilité. Certaines jeunes vignes ont été desséchées sur place, d'autres ont été défoliées et leur cycle végétatif fortement perturbé. Nous étions dans l'inconnu. Et la prochaine marche sera pire.

Modifié par slo
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Il y a 1 heure, cirrus007 a dit :

 

MF exagère avec son 48°C à Strasbourg d'ici une dizaine d'année là pour le coup c'est évident quand on voit que l'endroit peine déjà à dépasser les 40°C avec les standards actuels, mais je préfère une exagération dans ce sens pour frapper du point sur la table plutôt que le ton assez neutre et aseptisé d'il y a encore une dizaine d'année où quand on parlait du RC c'était en mode "oui c'est peut-être du au RC, mais en fait non on sait pas trop car on a pas assez de recul blablabla". Désormais on a des démonstrations du RC à l'échelle nationale et planétaire absolument incontestables, les vrais enjeux sont désormais de sauver les meubles et avec de la chance quelques pièces de la maison qui est incendiée.

J'aimerais bien voir le modèle qui a généré cette valeur tout de même.

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il y a 17 minutes, sebb a dit :

J'aimerais bien voir le modèle qui a généré cette valeur tout de même.

 

Certes 48°C à Strasbourg dans 10 ans, on peine à y croire...

 

Mais l'ancien record pour Dunkerque était de 36.2°C

Pour arriver à 41.2°C il a pris d'un coup 5°C !!!.... on se demanderai presque si il n'y a pas eu une erreur de relevé !!!

5°C au 39°C de Strasbourg, +2 degrés pris sur les Txx d'ici 12 ans... en fait on va finir par ne pas y être très loin....

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Il y a 7 heures, Dionysos a dit :

En 2003, les médias annonçaient

 

Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que sur ce forum je lis une phrase qui commence par "les médias annoncent / annonçaient", je sais d'avance que ça va mal partir 😶

 

Pour en revenir au seul aspect climatologie, je ne suis pas convaincu que ce soit vraiment rigoureux de parler d'une évolution climatique par paliers. L'évolution de fond est lente et régulière, et totalement indépendante de certains OVNI tels que 2003 (Europe de l'ouest) ou 2010 (Europe de l'Est). Par contre ce qui est cohérent avec le réchauffement tel qu'il est modélisé / attendu, c'est qu'on a une hausse de la variabilité qui permet en filigrane d'augmenter sensiblement le nombre d'extrêmes hauts.

 

L'été 2019 est un peu dans ce tableau : ce n'est pas sur un été qu'on va déceler une accélération ou palier ou quoi que ce soit dans le réchauffement graduel. Par contre, par le nombre d'extrêmes ponctuels mais inédits a le triste mérite de mettre en lumière l'augmentation de la variabilité sur les extrêmes chauds. Quand des stations comme Montpellier ou Dunkerque vont battre avec des marges de plusieurs degrés leurs records précédents, cela ne démontre (heureusement !) pas que nos étés se sont subitement réchauffés de 4 ou 5 degrés. En revanche, cela démontre qu'on peut légitimement s'inquiéter sur le genre de résultats ponctuels monstrueux que l'on peut s'attendre à voir à l'avenir.

 

Et avis personnel, s'il y avait un événement qui aurait du à mon sens beaucoup plus nous interroger sur l'évolution du climat, mais qui est passé inaperçu, c'est décembre 2015.

 

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Je pense que décembre 2015 a été vite oublié par le grand public ( moins quand même je pense par les passionnés d'Infoclimat :$) du fait que contrairement aux pics de chaleur  et  les vagues de froid qui deviennent de plus en plus rare il n'a pas eu d'inconfort de ressenti ,   avec certes des températures largement excédentaires mais restant douces et ça a aussi allégé la facture de chauffage ....

 

Mais c'est certain que ce décembre 2015 est autant un marqueur que ces pics de chaleur sur l'évolution du climat  et doit nous interpeller tout autant .

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il y a une heure, th38 a dit :

 

Certes 48°C à Strasbourg dans 10 ans, on peine à y croire...

 

Mais l'ancien record pour Dunkerque était de 36.2°C

Pour arriver à 41.2°C il a pris d'un coup 5°C !!!.... on se demanderai presque si il n'y a pas eu une erreur de relevé !!!

5°C au 39°C de Strasbourg, +2 degrés pris sur les Txx d'ici 12 ans... en fait on va finir par ne pas y être très loin....

 

@Th38; je soutiens exactement ton raisonnement. La Tx de Lille a également pris +4°C sur 2ans. Donc oui la synoptique fut très  favorable à ne pas renouveler la Tx de Strasbourg ces 10 dernieres années; et si elle le reste encore 8-9 ans avant un jour une synoptique parfaitement orienté vers le chaud à Strasbourg en 2030; le record peut faire +7°C en une fois, sur une journée.

 

 

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il y a 20 minutes, bernardt60 a dit :

Je pense que décembre 2015 a été vite oublié par le grand public ( moins quand même je pense par les passionnés d'Infoclimat :$) du fait que contrairement aux pics de chaleur  et  les vagues de froid qui deviennent de plus en plus rare il n'a pas eu d'inconfort de ressenti ,   avec certes des températures largement excédentaires mais restant douces et ça a aussi allégé la facture de chauffage ....

 

Mais c'est certain que ce décembre 2015 est autant un marqueur que ces pics de chaleur sur l'évolution du climat  et doit nous interpeller tout autant .

 

Le fond du message c'est surtout que décembre 2015 est l'exemple quelque peu surréaliste de conditions anticycloniques douces de type "estival" en plein solstice d'hiver.

 

En hiver, on le sait ou tout du moins on pensait le savoir, les conditions anticycloniques et calmes sont synonyme de conditions globalement froides, soit sous forme de bonnes inversions qui bloquent la hausse diurne, soit sous un ciel limpide avec de fortes gelées matinales. En décembre 2015, on a sorti des Tn à 6/7° par endroits dans la moitié nord (soit à quelque chose près des normales valeurs de Tx) sur des matinées claires et sans vent, et ça c'était clairement quelque chose qui dépasse l'entendement (en tous cas le mien).

 

Quand on voit que certaines stations ont battu à la fois leur record du mois de décembre le plus ensoleillé et celui avec les plus hautes températures minimales, alors que historiquement quasiment tous les mois de décembre ensoleillés avaient eu des Tn plutôt froides et que quasiment tous les mois de décembre avec des Tnm élevées avaient été nébuleux, la dimension de l'OVNI est à mon sens un bon cran au dessus de simples (mais sévères !) pointes de chaleur comme on a eu cet été.

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Posté(e)
Dontreix - Creuse (23) - altitude : 720 m
Il y a 1 heure, th38 a dit :

Mais l'ancien record pour Dunkerque était de 36.2°C

Pour arriver à 41.2°C il a pris d'un coup 5°C !!!.... on se demanderai presque si il n'y a pas eu une erreur de relevé !!!

 

L'ancien record absolu de Dunkerque était de 38.3° le 19 juillet 2006.

 

 

il y a 2 minutes, TreizeVents a dit :

En hiver, on le sait ou tout du moins on pensait le savoir, les conditions anticycloniques et calmes sont synonyme de conditions globalement froides, soit sous forme de bonnes inversions qui bloquent la hausse diurne, soit sous un ciel limpide avec de fortes gelées matinales. En décembre 2015, on a sorti des Tn à 6/7° par endroits dans la moitié nord (soit à quelque chose près des normales valeurs de Tx) sur des matinées claires et sans vent, et ça c'était clairement quelque chose qui dépasse l'entendement (en tous cas le mien).

 

Je souscris à 100%.

En décembre 2015, je vivais dans un fond de vallon que l'on peut qualifier de trou à froid par rapport aux environs, à 680 m d'altitude, commune de Mérinchal (23). Par temps clair et calme, on y atteint assez facilement les -10° de décembre à février. Un soir, vers minuit, je revenais à pied d'un dîner chez des voisins. Le ciel était parfaitement dégagé et il n'y avait pas un souffle d'air. Pourtant, il faisait +10°, alors qu'il aurait pu facilement faire entre -5° et -10°, à cette heure et dans cette configuration. Ça m'avait vraiment interpellé voire choqué de ressentir une telle tiédeur de l'air dans ces conditions, mais c'est sûr que pour un non passionné, ça n'avait rien de très marquant en tant que tel.

 

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Posté(e)
Moncoutié 13kms au nord de Cahors(46)-350m
Il y a 2 heures, TreizeVents a dit :

En hiver, on le sait ou tout du moins on pensait le savoir, les conditions anticycloniques et calmes sont synonyme de conditions globalement froides, soit sous forme de bonnes inversions qui bloquent la hausse diurne, soit sous un ciel limpide avec de fortes gelées matinales.

 

A ce sujet effectivement on peut se demander ce qu'il a bien pu se passer (enfin on sait hein) en quatorze ans, dec 2001 et dec 2015 (j'ai pris pour exemple Gourdon dans le 46 avec une cinquantaine d'années d'historique) qui sont les mois de décembre les plus ensoleillés et assez proches même, mais totalement opposés en Tmm, l'un est le second décembre le plus froid pendant que l'autre est le plus chaud...

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Modifié par cédric du Lot
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Effectivement décembre 2015 est malheureusement passé totalement inaperçu vue la saison et pourtant.

 

Pour Nancy, c'est le mois avec la plus forte anomalie thermique devant 2003 et plus incroyable encore il a mis +2° au précédent mois de décembre le plus doux.

 

Ce fut un événement climatique majeur totalement à rebours des standards habituels de décembre doux (humide et venteux).

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En décembre 2015 la masse d'air devait être sacrément chaude,  en tout cas  c'est flagrant en Suisse 

https://www.meteosuisse.admin.ch/content/dam/meteoswiss/fr/Ungebundene-Seiten/Publikationen/Klimabulletins/doc/klimabulletin_decembre_f_neu.pdf

" Les lieux de mesures du Jungfraujoch (3580 m), du Säntis (2502 m) et du Grand-St-Bernard (2472 m) ont connu un écart à la norme 1981-2010 s’élevant entre 5.6 et 5.8 degrés. Ces valeurs se situent 2 degrés au-dessus des précédents records pour un mois de décembre, ce qui constitue un événement absolument unique dans l’historique des mesures.

(..)  A Engelberg (1036 m), l’écart à la norme s’est élevé à 4.2 degrés, soit un peu plus que le précédent record de décembre 1868 qui avait une anomalie thermique de 3.9 degrés. En revanche, à plus basse altitude et des deux côtés des Alpes, les températures mensuelles n’ont pas battu de records."

mais l'année suivante MS précise qu'au nord des alpes en  altitude,   décembre 2016 est venu se placer en 2 ° position  pendant que la plaine restait sous les normales 

 

*****

Pour les mois " OVNIS  chauds " isolés  comme indicateur de palier climatique franchi  je suis toujours un peu réservé   si on ne prend que la température  moyenne  mensuelle  car  on en trouve par ex. deux  très anciens  en suisse  sur une même année   et  qui  m'impressionnent encore beaucoup .

 

ex à Genève,  Bâle , Berne ....   , l'année 1868 garde  jalousement les  records de mai et décembre depuis 150 ans  ,  mais les mois records de froid de mars et novembre sont dans les années voisines ! ce qui ne risque pas de se retrouver dans la dernière décennie .   

Période de mesure suisse  depuis 1864,  températures tm  homogénéisées : (1)

Mai 1868 est un rêve de climato-sceptique , demeure le mois de mai le plus chaud en Suisse  avec une avance impressionnante à l'échelle nationale  de plus

de 1 ° sur tous les autres, ( le suivant est mai 2009 ). 

 https://www.meteosuisse.admin.ch/content/dam/meteoswiss/fr/service-und-publikationen/publikationen/doc/201905_f.pdf

En Autriche  le seul devant 1868 est encore plus ancien ! : 1811 d'après geoclimat 

 

Pour la suisse  à l'échelle nationale  décembre 1868  s'est fait en moyenne  dépasser  par 2015  grâce aux secteurs en montagne  mais pas  en  plaine ,  profil complètement différent car 1868 fut très arrosé donc des tn  de plaine élevées  ont du être prépondérantes  en 1868 ,  ce mois fut bien moins remarquable au Saentis mais il reste quand même  dans le top 3 de Davos ou    Engelberg  par ex.  qui sont  en montagne .

 

(1) je ne parle là pas de celles "brutes " qui sont là dedans vers la page 288    https://www.meteosuisse.admin.ch/product/input/documents/annals/annalen-1868.pdf  qui sont plus chaudes , voire  carrément hallucinantes,    2 jours de gel en mai au Grand st Bernard  (normales 81/2010 19,1 jours ,61/90  22,9j ) et TXX de 16,1° ... ouh là ! quel cauchemar  !  

 cf   https://www.infoclimat.fr/climatologie/globale/mois-de-mai/grand-saint-bernhard/06717.html

Modifié par lothski
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Il y a 6 heures, lothski a dit :

 

*****

 

Mai 1868 est un rêve de climato-sceptique , demeure le mois de mai le plus chaud en Suisse  avec une avance impressionnante à l'échelle nationale  de plus

de 1 ° sur tous les autres, ( le suivant est mai 2009 ). 

 

Pour la suisse  à l'échelle nationale  décembre 1868  s'est fait en moyenne  dépasser  par 2015  grâce aux secteurs en montagne  mais pas  en  plaine ,  profil complètement différent car 1868 fut très arrosé donc des tn  de plaine élevées  ont du être prépondérantes  en 1868 ,  ce mois fut bien moins remarquable au Saentis mais il reste quand même  dans le top 3 de Davos ou    Engelberg  par ex.  qui sont  en montagne .

 

 

Oui, mais cette année 1968 (un peu "OVNI" comme on sait dire) a aussi enregistré le record absolu de froid enregistré en France...et pas loin de la Suisse : -36.7°C  le 13 janvier 68 à Mouthe...

Modifié par th38
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Effectivement en montagne ça change aussi très vite car les inversions thermiques sont de plus en plus fréquentes bien qu'invisibles en basse altitude.

Les masses d'air à 850 hpa sont incroyablement devenues chaude en saisons froides sur toute la France depuis quelques années.

Ça n'affecte pas trop la météo au niveau de la mer mais si les relevés étaient tous fait à cette altitude l'augmentation moyenne serait, je pense bien supérieure à celle relevée en plaine.

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Posté(e)
Nanterre Parc / Grande Arche (92) Altitude: 58 m
Il y a 3 heures, th38 a dit :
Il y a 10 heures, lothski a dit :

 

*****

 

Mai 1868 est un rêve de climato-sceptique , demeure le mois de mai le plus chaud en Suisse  avec une avance impressionnante à l'échelle nationale  de plus

de 1 ° sur tous les autres, ( le suivant est mai 2009 ). 

 

Pour la suisse  à l'échelle nationale  décembre 1868  s'est fait en moyenne  dépasser  par 2015  grâce aux secteurs en montagne  mais pas  en  plaine ,  profil complètement différent car 1868 fut très arrosé donc des tn  de plaine élevées  ont du être prépondérantes  en 1868 ,  ce mois fut bien moins remarquable au Saentis mais il reste quand même  dans le top 3 de Davos ou    Engelberg  par ex.  qui sont  en montagne .

 

 

Oui, mais cette année 1968 (un peu "OVNI" comme on sait dire) a aussi enregistré le record absolu de froid enregistré en France...et pas loin de la Suisse : -36.7°C  le 13 janvier 68 à Mouthe...

 

Euh oui mais là, je crois que Lothski parlait de 1868, pas de 1968. ;)

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
Il y a 16 heures, TreizeVents a dit :

'été 2019 est un peu dans ce tableau : ce n'est pas sur un été qu'on va déceler une accélération ou palier ou quoi que ce soit dans le réchauffement graduel. Par contre, par le nombre d'extrêmes ponctuels mais inédits a le triste mérite de mettre en lumière l'augmentation de la variabilité sur les extrêmes chauds. Quand des stations comme Montpellier ou Dunkerque vont battre avec des marges de plusieurs degrés leurs records précédents, cela ne démontre (heureusement !) pas que nos étés se sont subitement réchauffés de 4 ou 5 degrés. En revanche, cela démontre qu'on peut légitimement s'inquiéter sur le genre de résultats ponctuels monstrueux que l'on peut s'attendre à voir à l'avenir.

 

Le réchauffement climatique est une réalité, les Txm et Tnm sont en augmentation sensible sur 30 ou 40 ans, c'est une évidence.

L'année 2019 est la plus remarquable depuis 2003,  je l'ai déjà écrit plus haut dans ce topic.

Elle est remarquable par ses canicules estivales, mais aussi par son insolation.  On en parle moins, mais de nombreuses stations sont , à cet instant de l'année, en mesure (à confirmer) de battre leur record d'insolation annuelle.

 

Mais j'ai toujours eu tendance à penser qu'on jugeait un climat, ou son évolution,  sur des moyennes et non sur des phénomènes ponctuels, fussent-ils particulièrement spectaculaires.  Cet été , la température a dépassé 42° à Paris, OK.  Mais ça n'a duré qu'une journée, relativement  isolée.

Pour preuve,  aucune autre journée n'a atteint 40°,  et même, sur tout l'été,  seules 3 ont dépassé 35° (en incluant celle à 42,6°)

La question est plutôt : quand cet événement isolé  va-t-il se reproduire ?  Si c'est l'été prochain , il y a de quoi s'inquiéter, on est d'accord. Si c'est dans 30 ans, alors cet événement aura plus une valeur "historique" . On ne peut le prédire à ce stade ...

 

 

 

 

Modifié par Dionysos
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Il y a 2 heures, Dionysos a dit :

 

Le réchauffement climatique est une réalité, les Txm et Tnm sont en augmentation sensible sur 30 ou 40 ans, c'est une évidence.

L'année 2019 est la plus remarquable depuis 2003,  je l'ai déjà écrit plus haut dans ce topic.

Elle est remarquable par ses canicules estivales, mais aussi par son insolation.  On en parle moins, mais de nombreuses stations sont , à cet instant de l'année, en mesure (à confirmer) de battre leur record d'insolation annuelle.

 

Mais j'ai toujours eu tendance à penser qu'on jugeait un climat, ou son évolution,  sur des moyennes et non sur des phénomènes ponctuels, fussent-ils particulièrement spectaculaires.  Cet été , la température a dépassé 42° à Paris, OK.  Mais ça n'a duré qu'une journée, relativement  isolée.

Pour preuve,  aucune autre journée n'a atteint 40°,  et même, sur tout l'été,  seules 3 ont dépassé 35° (en incluant celle à 42,6°)

La question est plutôt : quand cet événement isolé  va-t-il se reproduire ?  Si c'est l'été prochain , il y a de quoi s'inquiéter, on est d'accord. Si c'est dans 30 ans, alors cet événement aura plus une valeur "historique" . On ne peut le prédire à ce stade ...

 

 

 

 

 

Je vais aller droit au but et jouons franc jeu  : depuis cet été que cherches tu à prouver ? Ça  c'est du pipeau ? :

 

http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/le-rechauffement-observe-a-l-echelle-du-globe-et-en-france

 

 

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Il y a 2 heures, Dionysos a dit :

 

La question est plutôt : quand cet événement isolé  va-t-il se reproduire ?  Si c'est l'été prochain , il y a de quoi s'inquiéter, on est d'accord. Si c'est dans 30 ans, alors cet événement aura plus une valeur "historique" . On ne peut le prédire à ce stade ...

 

 

L été prochain, il y a peu de chances... 

Mais dans 30 ans encore moins.... 

 

Un exemple: les étés à Lyon, station ouverte en 1920 :

Depuis 2000, 58 jours sur les 3 mois ont battu leur record de chaleur sur la txx... Un seul a battu son record de froid sur la tnn (17 juillet 2000 avec 8.2C) 

Dans 30 ans à ton avis, on en sera oú ?

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Posté(e)
Wépion (Namur, vallée de la Meuse) - BELGIQUE

Dans ce cas on peut prendre le même raisonnement avec les 46 relevés dans le sud-est fin juin. C'est une journée de 45 et plus qui fut isolée dans l'été... 

 

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Posté(e)
Grenoble (limite Eybens)
il y a une heure, Juju4795 a dit :

Dans ce cas on peut prendre le même raisonnement avec les 46 relevés dans le sud-est fin juin. C'est une journée de 45 et plus qui fut isolée dans l'été... 

 

 

De mon point de vue,  ce n'est pas du tout comparable car la zone de climat  méditerranéen connaît effectivement depuis un an une situation réellement exceptionnelle (même pour cette région déjà climatiquement "à part")

Depuis juillet 2018 inclus, la station de Marignane n'a connu que 2 mois déficitaires en insolation sur 15, (novembre 2018  et octobre 2018 ...déficitaire de 1%...)

avec, au passage, des excédents hallucinants  : 25% en décembre 2018, 33% en janvier 2019,  encore 22% en février 2019, etc (sachant qu'on parle d'une station dont les insolations hivernales normales sont déjà bien au-dessus de la moyenne française...)

Quant aux températures estivales, la région de Nîmes culmine à 46° et Paris à 42°, mais les bilans sont sans aucune comparaison possible : à côté des 3 jours parisiens à plus de 35°,  Nîmes est à 29 jours ... Et si on prend les Tx < 30° , c'est respectivement 20 et 82 ....

 

 

Modifié par Dionysos
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Posté(e)
Montpellier (34), Montreuil (93) ou Ciran (37)
il y a 4 minutes, Dionysos a dit :

De mon point de vue

 

Du fond de ta cuvette... grenobloise, je pense qu'il est pour le moins limité. Tu n'as pas répondu @bernardt60 d'ailleurs...

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A propos d'étés exceptionnels, revenons à 1976.... L'été par essence de la canicule.... Avant 2003.  (j'étais loin d'être né et pourtant j'en avais entendu parler, bien avant même de connaitre infoclimat :D)

 

Comparons avec un été standard d'aujourd'hui, 2019 (je trolle un peu, je viens aussi de la cuvette grenobloise :D )

 

Les données sont disponibles ici pour 1976.
https://www.persee.fr/doc/geoca_0035-113x_1977_num_52_3_1210
Et Romma pour 2019

 

Donc pour Grenoble SMH (sur le campus en 76 / station ROMMA en 2019)

températures moyennes du mois:
Juin Juillet Aout
1976: 20.9 21.4 19.2
2019: 22.6 24.9 23.3

Y même pas match.

Et autre donnée: Mai 76 (exceptionnel à l'époque): 16.5°C / Mai 2019 (très frais pour "nos" normes): 14.8°C (Pour info Mai 2018: 18°C)

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Bonjour,

 

Je voulais savoir, eu égard à ce scénario à +7 degres à l'horizon 2100, si toutes les régions de France connaîtront une hausse uniforme de + 7 degres ?

 

Est ce vrai que la pointe de la Bretagne ainsi que la region Cherbourgeoise seraient relativement épargnés par cette très forte hausse du mercure ?

 

En d'autre termes, ces zones seront elles encore relativemenr épargneés par les canicules  ou alors elles évolueront vers un climat subtropical humide de type acores/canaries relativement chaud mais pas trop extrême  ?

 

Merci par avance pour vos avis éclairés.

 

Cordialement 

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