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Une bonne nouvelle pour les amateurs d'hiver froid, c'est que l'enneigement sibérien progresse plutôt bien cette année : Si j'écris que c'est une bonne nouvelle, c'est parce qu'il a été démontré via des études publiées dans des revues scientifiques qu'il existait une corrélation entre cette progression de l'enneigement en Sibérie en octobre, et le comportement du vortex polaire l'hiver suivant. Très schématiquement, lorsque l'on observe en octobre une progression de l'enneigement plutôt rapide durant le mois d'octobre en Sibérie, le vortex polaire a tendance a être plus faible l'hiver suivant et à davantage permettre d'échanges méridiens apportant des vagues de froid aux latitudes moyennes. Notez, et c'est important, que je parle bien ici de progression : ce n'est pas la surface globale qui compte, c'est la vitesse d'avancement. On peut avoir une moyenne élevée car on est partis de haut avec un enneigement très précoce en début de mois, mais une vitesse de progression lente si cet enneigement cale ensuite. Cette progression est mesurée via un indice appelé le SAI, ou Snow Advance Index. Le mécanisme en jeu est explicité dans le schéma ci-dessous : Sur son site, l'institut Atmospheric and Environmental Research (AER) publie également un graphique qui montre cette corrélation entre le SAI et l'oscillation arctique (AO) : La corrélation est quand même remarquable. Oh oui, que ça marche bien. Je me demande d'ailleurs pourquoi on n'en parle pas davantage, et pourquoi on n'a pas tous les yeux rivés sur la Sibérie. ... Hé mais au fait, alors qu'on a des données sur quasiment un siècle et qu'on est en 2024, pourquoi ils montrent un graphique qui ne va que de 1997 à 2010 ? Vous savez, quand on est habitué des graphiques en météorologie et climatologie, il y a un voyant d'alerte qui doit toujours être automatique : quelles que soit les données qu'on vous présente, quand elles couvrent une période courte alors que vous savez qu'on a des séries beaucoup plus longues, ou qu'elles s'arrêtent il y a X années en arrière, c'est qu'il y a un loup quelque part. C'est très, trop systématiquement vrai. Dans le petit monde de la climatologie, il y a une infinité d'indices. Une infinité, parce que vous pouvez vous-même en inventer autant que vous voulez. Tiens moi j'ai décidé de créer un indice qui est établi à partir de la différence entre la quantité de pluie relevées sur des stations du nord-ouest de la France, et celle relevée sur des stations de l'arc Méditerranéen. Quand il pleut davantage au nord-ouest l'indice est positif, et inversement quand il pleut davantage au sud-est. Et c'est intéressant car in fine c'est un marqueur des flux : on sait que les flux d'ouest / nord-ouest donnent de la pluie au nord et un temps sec au sud (mistral / tramontane bonjour), donc ils vont se corréler à mon indice quand il est positif, et inversement les flux de sud / sud-est qui donnent de l'humidité en Cévennes et Provence et un temps sec en Normandie vont se corréler à mon indice quand il est négatif. Au milieu de cette infinité d'indices, et sur un siècle entier de données, le hasard fera nécessairement que vous pourrez trouver des tonnes de séries totalement indépendantes qui vont se corréler de manière remarquable sur des périodes de X années. C'est un peu sur cette idée que le journal Le Monde a mis en ligne un générateur automatique de corrélations totalement fortuites. Vous sentez où je veux en venir sur notre corrélation entre l'enneigement sibérien en octobre et le comportement du vortex l'hiver suivant ? Eh bien, si vous regardez les années postérieures à 2010, franchement, c'est pas fameux du tout. Les trois dernières années, c'est même trois loupés complets. Et à mon avis ce n'est pas pour rien que l'AER n'a toujours pas, en 2024, remis à jour leur beau graphique depuis 14 ans alors qu'ils publient encore aujourd'hui les données d'enneigement et s'en servent pour faire des prévisions saisonnières. Et très récemment, d'autres chercheurs se sont penchés sur cette relation, avec un résultat qui permet de prendre un certain ... recul : En gros, la corrélation n'est pas permanente, mais présente que par moment. Encore mieux, des fois elle est totalement inversée par rapport à celle qui a été mise en avant par l'AER. Sous le quinquennat de François Hollande une bonne progression de l'enneigement en Sibérie est corrélé à un vortex affaibli, mais sous la présidence de De Gaulle c'était exactement l'inverse, un enneigement rapide était corrélé à un vortex renforcé. Dans la grande machinerie climatique tout est lié d'une manière ou d'une autre et il serait déraisonnable de conclure de manière définitive que ces deux indices sont totalement indépendants. Néanmoins, les périodes de corrélation entre eux sont tellement chaotiques que d'une part on ne peut pas exclure un simple lien de hasard, et que d'autre part il y a beaucoup trop d'incertitudes pour utiliser cette relation pour établir des prévisions saisonnières car vous ne savez jamais si cette année cela va "marcher", et encore moins dans quel sens. Je dirais que le forum est devenu plus mature : on a perdu tellement de temps pendant des années à scruter à la loupe des centaines d'indices qui reposaient comme ici sur des corrélations de fortune qu'il y a désormais beaucoup de retenue et de méfiance de la part des "vieux routards" de la prévision saisonnière. Non pas que ces débats ont pu être inintéressants, mais : - On a beaucoup trop cru en certains indices comme l'enneigement sibérien, sur la foi de vraies études publiées scientifiquement mais qui se sont avérées à l'expérience bâties sur des corrélations hasardeuses ; - On a un peu trop cru en certains indices qui étaient carrément des supercheries manifestes, comme feu l'October Pattern Index (OPI) qui relevait davantage du gourou hivernophile (et un peu climato-sceptique au passage) que de la science ; - On n'a pas trop cru mais perdu bien du temps sur les indices de grand mère, je fais une dédicace spéciale au nombre de couches des oignons et à la taille des fourmilières vosgiennes qui ont généré tant de discours passionnés à l'automne 2006 (spoiler : il allait faire très froid et la crête des coqs allait geler car les oignons avaient plein de couches et les fourmilières étaient géantes ; chute : l'hiver 2006/2007 a été le plus chaud jamais relevé alors) ; - Et enfin, on s'est trop arrachés les cheveux à bâtir des prévisions à partir de corrélations solides mais constatées sur un climat d'avant qui n'est plus celui d'aujourd'hui : ces dernières années on a vu tellement de choses totalement insolites et inédites (la QBO qui saute une phase pour la première fois sur plus d'un siècle de relevés, un épisode d'El Niño avec une circulation atmosphérique digne de la Niña...) que le sentiment d'être entrés dans un territoire inconnu et imprévisible s'est imposé. Je n'ai pas refais l'expérience ces dernières années, mais j'étais arrivé à un constat amer quelque part un peu avant 2020 : en refaisant un historique de toutes les prévisions saisonnières qui étaient publiées sur une multitude de sites et ce grâce à l'extraordinaire travail de @williams qui a maintenu ce travail d'orfèvre sur son site jusque début 2024, j'étais arrivé à la conclusion que quelqu'un qui se serait limité à prévoir en permanence de la douceur sur toutes les saisons aurait eu un meilleur résultat que tous les autres prévisionnistes et modèles. Dis autrement : prévoyez une anomalie de température en France de genre +0,5 / +1,0° en novembre prochain, décembre, janvier, février, mars, etc, et vous aurez probablement in fine moins de marge d'erreur que toutes les prévisions que vous pouvez lire ailleurs. Démotivant, non ?54 points
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48 points
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Salut , Petite ballade en haute Maurienne ce We , la neige est bien présente au dessus de 3200m . On est resté en limite du retour d'est , il est venu nous arroser un peu plus dans la nuit de samedi à dimanche. Limite pluie neige vers 2800m sur l'iseran , un peu plus bas surement sur la frontière. Quelques Photos : Pointe Francesetti et Mont Séti - col de la disgrâce au centre : L'Albaron depuis le plan des Eaux Vers 26oom , un peu de neige au sol. Le lendemain , aux lacs de Lanserlia vers 2700M , 10 petit cm en versant nord tombés fin de semaine dernière. Fabien47 points
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En tant que Catalan né et élevé dans la vallée de l'Agly, désolé mais pour moi au delà de J+3 c'est de la fiction. On apprécia juste la taille de la carotte qui augmente à mesure que l'échéance s'allonge. Mais des comme ça, j'en ai vu passer des dizaines ces dernières années. Aller j'arrête là mes bêtises. Je reviendrai vous voir si l'épisode se confirme.41 points
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Bonjours, petit point enneigement sur le glacier de chaviere en vanoise ce vendredi .Glacier déjà bien bouché quasi plus de crevasses visible. Photo au col a 3000m 40cm. Photo a 3300m 90cm Photo 3470m 120cm ( en bas des traces) Voilà mesure faite sur du plat avec sonde d avalanche. Sous 2900m ça diminue très vite seulement 10 cm.40 points
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Conséquences du ruissellement important dans le 66 :38 points
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35 points
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Un petit point sur les cumuls > 500mm relevés en l'espace de 48 heures (de mardi 19h à ce jeudi 19h locales), en prenant les max MF / SPC / EDF / StatIC : 840mm à Borne - Croix-de-Bauzon (07 - StatIC) 684mm à Vialas (48 - EDF) 664mm à Loubaresse (07 - SPC) 663mm à Mayres (07 - MF) 617mm à Usclades-et-Rieutord (07 - EDF) 547mm à Villefort(48 - SPC) 546mm à Saint-Maurice-de-Ventalon (48 - EDF) 539mm à Mazan-l'Abbaye (07 - EDF) 538mm à Sainte-Eulalie (07 - EDF)35 points
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Sans originalité, superbe spectacle, conforme aux prévisions, même si je suis surpris de revivre ça aussi rapidement après l'épisode de mai. Ce cycle solaire a décidément de la réserve ! Au passage, même si cette fois les conditions météo étaient dans l'ensemble un peu mois favorables, on est plutôt vernis jusqu'ici en Europe avec un timing parfait pour nous sur les deux plus fortes tempêtes du cycle. Je pense qu'il est justement intéressant de faire une petite comparaison des deux épisodes. En terme de vent solaire, en mai le champ magnétique avait atteint un peu plus 70 nT pour le Bt au cœur de la CME pour -50 de Bz, contre cette fois plutôt vers les 46 de Bt et -46 de Bz. Un champ un peu plus fort en mai donc. Au niveau des vitesses, elles étaient comparables, dans les 700-800 km/s, et quant au densités, à nouveau un avantage pour mai avec un pic à 50 p/cm3 et souvent à plusieurs dizaines, contre cette fois max vers 20 p/cm3, et dans l'ensemble plutôt autour de 10 p/cm3. Un vent solaire un peu plus "agressif" en mai donc, propice à une compression un peu plus forte de la magnétosphère côté jour. Vent solaire en mai à gauche, la nuit dernière à droite : Cet écart se retrouve sur les indices magnétiques, le Kp (GFZ) ayant atteint le max de son échelle en mai à 9, contre un petit cran en dessous cette fois, à 9-. On a la même chose sur le Hp30, qui est une extension du Kp avec un pas temporel plus fin (30 min contre 3h), et sans limite supérieure. Il avait atteint 11+ en mai, contre 11- cette fois, dans les deux cas au moment de la phase paroxysmale. Concernant cette phase de pic d'activité, les cartes ionosphériques montrent bien une différence de latitude d'environ 500 km, la limite sud de l'activité en mai ayant atteint le centre de la France, contre le nord cette fois. Cela étant dit, en terme de spectacle visuel, je trouve que les deux ont été aussi intéressants. De mon côté le début d'épisode a été un peu plus laborieux, à vrai dire je crois qu'on s'est fait un peu troller par Arome sur la prévision de nébulosité, qui voyait un ciel se dégageant vite au sud de Toulouse, en restant bien nuageux au nord. L'image satellite à 20h donnait quasiment l'impression que c'était l'inverse. Gros doute à ce moment là, est-ce que je choisis l'option court terme du nord, ou je reste sur l'idée initiale des Pyrénées ? Le problème avec l'option nord c'est que je sentais venir la douille en milieu de nuit, avec les nuages qui rappliquent pile au moment potentiellement le plus intéressant 😅 Bref, je laisse trainer jusqu'à voir des signes clairs d'assèchement au sud, et je pars pour un premier arrêt dans le Plantaurel, sur le piémont, pendant que les derniers nuages accrochent les crêtes. A ce moment là j'observe parfaitement à l'oeil nu le pic de 23h, déjà bien coloré et avec quelques piliers. Mais du point de vue photo l'emplacement ne me convient pas trop, et en plus la lumière de Toulouse est quand même bien visible à cause de son reflet dans les nuages qui sont encore présent sur l'agglo. C'était le deal en allant vers le sud, mais là c'est un peu plus fort que ce que j'imaginais. Bon finalement l'activité se tasse un peu, je décide de filer à l'emplacement prévu initialement, Cap de Campets, petit sommet à 1500 m sur la première crête des Pyrénées, quasi accessible en voiture et avec vue panoramique vers le nord sur toute la plaine. Je passe sur les longues dizaines de minutes de petites routes au cœur de la nuit à éviter autant que possible chats, chiens, lapins et chevreuils qui se sont donnés rendez-vous sur la route. Arrivé là bas, je vois que le cœur de la CME est désormais visible dans les mesures de vent solaire, ce qui me remotive bien. Au passage je tombe sur un chasseur d'orages en vadrouille monté là aussi pour les aurores boréales, improbable 😄 Finalement le choix géographique paye, ciel parfaitement dégagé, plus aucune inquiétude de ce côté là, les nuages sont toujours visibles à l'horizon nord, mais au delà de l'agglo toulousaine, donc moins gênants, et l'effet de l'altitude fait le reste : vue qui porte plus loin, air plus limpide. Et puis bon sur le principe je trouve ça assez sympa d'avoir des photos où on voit une aurore boréale au dessus de Toulouse ! Pas besoin d'attendre trop avant de voir le paroxysme se mettre en place, mais une fois de plus on voit la latence liée à la réponse de la magnétosphère : le cœur de la CME a atteint L1 vers minuit, et donc la Terre une grosse 1/2h plus tard avec une vitesse de transit dans les 750 km/s, mais il faudra attendre une bonne 1/2h de plus pour voir le pic d'activité se mettre réellement en place. Comme en mai, cela se fait assez brutalement avec des piliers qui apparaissent en une minute à peine dans le ciel, d'abord peu colorés, puis se renforçant. Cadrage plus à gauche avec un bout de voie lactée, rehaussée au traitement : Et enfin vue grand angle sur la zone active, quelques minutes avant le maximum, où les piliers étaient à leur plus grand contraste, puis exactement au maximum de hauteur dans le ciel : Comme cela a été souligné, paradoxalement le rouge était plus intense pendant la phase paroxysmale cette fois qu'en mai, même si à l'inverse la luminosité était un peu moins forte (confirmé par comparaison des images en prenant en compte les réglages respectifs). Au final entre ça et la légère pollution lumineuse cette fois, j'ai dû choisir un traitement avec une balance des blancs nettement plus froide, et en plus de ça j'ai significativement désaturé les photos. En fait le rendu spontané du capteur a tendance à faire des aplats rouges peu réalistes, qui en plus noient les structures, donc désaturer est doublement bénéfique. Conformément à la localisation plus nordique de l'ovale, pas de vert cette fois à nos latitudes, ou tellement faible qu'il était noyé à l'horizon dans les nuages et les lumières urbaines. Bref, en tout cas du spectacle de haut niveau encore une fois quand je compare au cycle passé, où lors de l'événement le plus fort en mars 2015, j'avais été aux anges de capturer quelques rougeurs sur l'horizon nord et des semblants de piliers, tout ça sans aucune visibilité à l’œil. Maintenant vu ce qu'on a eu ces deux fois, je ne me fatigue plus à faire la moindre photo si l’œil ne détecte rien. En bonus, la nuit dernière en termes de photos dans les Pyrénées, c'est quand même la webcam du Pic du Midi qui a tué le game avec coucher de lune sur une mer de nuages + aurores boréales 😁 https://www.skaping.com/pic-du-midi?archives=MTcyODU5NDYwMA-YQ35 points
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J'étais à Ceillac pour le week-end, le classique tableau "mélèzes flamboyants sur fond de cimes blanches" était bien au rendez-vous dans le Queyras ! 😎 La neige est quand même limitée aux altitudes >2800m, c'est toutefois moins pire que côté AN grâce aux dernières remontées de sud. (Vraiment) très doux en journée sur les versants sud, à l'ombre le givre permanent est bien installé surtout en fond de vallée. En bonus la Meije hier soir au couchant depuis le Lautaret :31 points
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Bonjour tout le monde ! Après Montréal et le Lac Saint-Jean au Québec, j’ai désormais posé mes valises à quelques kilomètres au sud du cercle polaire. Me voici donc à Iqaluit, capitale du Nunavut, porte d’entrée sur l’Arctique canadien au delà du 63e Nord. J’ai débarqué le 25 août dernier, au moment où l’été tirait à sa fin. Pas mal dépaysé à ce moment de l’année par le lever du soleil autour de 4h30 du matin. Ici, la baie de Frobisher : C’est un climat polaire de type toundra qui règne, au nord de la limite des arbres. J’ai pu profiter de belles journées pour explorer les environs immediats, même si c’est relativement limité puisqu’il n’y a pas de routes. La capitale est coupée du monde, enfin presque car tout se fait en avion (très cher). La moto neige est le meilleur allié de décembre à avril pour pouvoir « voir du pays ». L’automne offre de splendides couleurs lorsque le soleil s’invite. Coté température, cette saison automnale est particulièrement douce. Les gelées sont encore rares. On tourne régulièrement entre 0 pour les minimales et jusqu’à +5 pour les max depuis début octobre. Les normales pour le mois sont comprises entre -5 et -1… Septembre a été du même calibre, entre +5/+7 voire parfois +10 degrés au dessus des normes. Les premiers flocons, et les derniers, sont arrivés le 17 septembre, saupoudrant légèrement les hauteurs de la ville de façon très éphémère. Les premiers sommets de l’autre côté de la baie (même si tout a désormais fondu à nouveau) : Rien d’extraordinaire donc côté événement météo depuis plus d’un mois. Ciel majoritairement bouché, quelques journées ensoleillées. Une douceur qui traîne. En revanche, concernant les aurores boréales c’est une autre histoire 🥰 Lors de la dernière CME, la nuit du 10 octobre. Malheureusement les nuages ont gâché le spectacle. On entre désormais dans une autre phase de l’automne. Les journées ont raccourci à la vitesse de la lumière, c'était assez incroyable à vivre! La nuit tombe maintenant autour de 17h30/18h, déjà. Un vrai point de bascule vers l’hiver devrait s’opérer autour de la fin de semaine prochaine. Les premières véritables perturbations neigeuses semblent pointer le bout de leur nez autour du week-end. Le mercure ne devrait pas monter au dessus de -5 vendredi. À suivre 👋31 points
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30 points
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J'ai jamais compris pourquoi ils avaient planté une haie au milieu du Gier à Givors !...29 points
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Pour les 2 personnes qui cherchent dans les modèles la première vague de froid de la saison froide, je leur annonce une bonne nouvelle. La chaine météo annonce un mois de novembre globalement sous une composante douce et océanique sauf pour les premiers jours doux et sec, ce qui est un bon signe. Il y a de quoi espérer.28 points
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Hello, Tn 10,0 et Tx 18,5 pour une belle journée ! 19mm récoltés hier entre 18h et 1h (18+1). Deja le 14eme mois consécutif avec des PP supérieures au même mois de l’année précédente. Cumul annuel glissant de 986,1 mm ! Mais les 1000 seront difficiles vu les 40 mm tombés l’an dernier la 2ème quinzaine d’octobre et les 116 mm de novembre dernier … Et puis un peu de douceur dans cette période ! Ce matin j’ai joué à cache cache avec un écureuil (ah le télétravail ) … juste devant ma porte. Il a fait au moins 2 aller retour devant la fenêtre et ça m’a attiré l’œil : Caché Puis je suis sorti devant la porte ... "Et toi, t'es qui toi ?" En fait c'était pas moi qui l'intéressait (dommage)28 points
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Beaucoup de belles photos. Bravo ! On a encore vécu quelque chose d'exceptionnel. Ici en Bretagne Nord la météo était de notre côté encore une fois. Au plus fort, entre 1h et 1h20, les piliers de couleur rouges étaient nettement visibles et arrivaient jusqu'au zenith. On voyait bien mieux les couleurs qu'en mai dernier, même si en terme d'intensité et de durée pour moi c'était un léger cran en dessous. Malgré tout, c'était incroyable encore une fois. Ma sélection de clichés, pris à Trégastel, à la Grève Blanche (sauf la première prise à l'Ile Renote). La Côte de Granit Rose a rarement aussi bien porté son nom.28 points
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Bonjour ! Un peu comme beaucoup de monde cette nuit, mais avec une chance monstre d'être dans une zone de ciel dégagé alors qu'à 15km d'ici il pleuvait ! On était 7 sur la plage, dont Sylvain Wallart qui a déjà posté ici. Pas grand chose à ajouter, si ce n'est que c'était nettement visible à l'oeil nu, toutes les couleurs étaient visibles (plus terne qu'en photo bien sûr mais coloré quand même). Perso c'est un meilleur souvenir que le 10/11 mai dernier, ou on était en dessous et cerné à 360°, cette nuit on avait vraiment un "axe de vue" à observer, et ce vert !! Quelques photos prises sur la Plage du Cap Gris-Nez (62). Il me manque encore la série où c'était le paroxysme avec beaucoup de strie et de vert. A+28 points
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En direct du Mont-Lozère Est. Le Rieutort au-dessus de Vialas, à 1250 m d'altitude vers la Vialasse à 4 ou 5 km au SO du Mas de la Barque. Hallucinant la hauteur atteinte il y a 10 jours (végétation accrochée en haut de la passerelle...). Pour ceux qui connaissent pas on est quasiment à la source dans une espèce de depression quasi plate... C'est nettement plus calme aujourd'hui même si l'eau sort de partout. Le Tarn en amont du Pont de Montvert.27 points
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99% des messages que tu postes sur ce forum n’ont soit aucun intérêt, soit aucun sens, soit - et je vais être brut - sont totalement débiles. Alors on va la faire simple : la prochaine fois, c’est une preview pour éviter de polluer le forum par ces interventions.27 points
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Après les 44mm de la matinée l'après midi a été bien agréable. Ce soir à la borne au Lion, les couleurs sont à leurs paroxysmes : Et un magnifique lever de pleine lune sur les Mont Jura, la photographie rends bien peu la splendeur du moment : Quand on a tout ça portée de main, on mesure la chance que l'on a de vivre dans une si belle région.27 points
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Salut @Hiigaraa, Voici le graphique, il est impressionnant ! Avec l'épisode pluvieux d’hier, l'année 2024 est au 9 octobre dans une situation sans précédent depuis le début des mesures de précipitations en 1873. Le même graphique en gardant le record minimum et maximum. Comparaison avec le top 3 au 31 décembre. Avec 748,3 mm l'année 2024 n'est plus très loin pour rentrer dans le top 10 au 31 décembre. 1/ 2000 - 900.8mm 2/ 1965 - 879.8mm 3/ 2001 - 836.1mm 4/ 1966 - 835.4mm 5/ 1942 - 828.5mm 6/ 1910 - 807.6mm 7/ 1931 - 793.4mm 8/ 1958 - 783.2mm 9/ 1951 - 780.8mm 10/ 1927 - 756.2mm Pour finir, voici la moyenne glissante sur 1 an. Le pic actuel est désormais en 2ème position derrière celui à cheval sur 2000/2001. Même graphique en se focalisant sur le 21ème siècle.27 points
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Toujours l'été en Haute-Lozère (enfin il faisait 1,9°C ce matin quand même mais ça peut se voir même en été) grand ciel bleu même si on voyait au loin par-ci par-là quelques ébauches de mini-cumulus. Il a fait 19,4°C à mon thermomètre. Après une balade à pied dans la vallée de l'enfer (vallée de la Crueize au-dessus de Saint-Léger-de-Peyre) hier, aujourd'hui on a fait un peu plus de voiture autour de la Truyère. Je vous épargne les photos des jours précédents mais je vous en mets quelques-unes de tout à l'heure : - au fond des Gorges du Bès au Vergne (3 photos) - au cirque de Mallet, confluent du Bès et de la Truyère noyé par le lac du barrage de Grandval depuis ±1960 (4 photos) - à Garabit (3 photos) - sur le balcon cantalien de la Margeride pas très loin de Clavières. C'est toujours aussi vert… Bon demain descente vers le sud, histoire de retrouver la marinade qui semble nous attendre…26 points
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Ce qui me marque le plus avec cette problématique de l'AMOC, c'est le biais qu'une large majorité des passionnés ont de ses impacts potentiels. Depuis les débuts des études sur le sujet, dans l'imaginaire collectif ou en tout cas au moins celui des passionnés, cette potentielle rupture de l'AMOC est vue comme un déclencheur d'un potentiel refroidissement massif du climat européen. De ce fait, c'est un thème qui a surtout intéressé depuis longtemps les hivernophiles et beaucoup moins les amateurs plus modérés ou en tous cas moins centrés sur la passion des phénomènes hivernaux. Même si vous remontez dans les archives du forum d'Infoclimat 15 ans en arrière, vous verrez surtout des hivernophiles et par exemple aucun chasseur d'orage dans les débats qui avaient déjà lieu sur l'AMOC. Ce biais dans nos représentations a été largement amplifié par les médias (combien de titres racoleurs avons-nous pu avoir sur le sujet "une glaciation menace l'Europe" ces dernières années...), par certains raccourcis plus ou moins honnêtes de documentaires ou de reportages (vous vous rappelez l'Al Gore évoquant "innocemment l'air de rien" le Groenland après un passage sur les glaciations ?), par certaines thèses climato-sceptiques (pourquoi se soucier du réchauffement alors qu'une glaciation menace avec la rupture de l'AMOC, argument venant souvent de gens qui vous expliquent d'ailleurs quelques secondes plus tôt qu'il n'y a pas de réchauffement sans se demander une seule seconde alors pourquoi l'AMOC devrait s'effondrer si tout va bien), et c'est tellement rentré dans l'imaginaire collectif qu'Hollywood en a même fait un film (dans "Le Jour d'Après", la glaciation subite du monde démarre par une rupture de l'AMOC). Sauf que sur ce petit bout de petit continent qui est le nôtre, et à la latitude de la France, une rupture de l'AMOC ne conduirait (en l'état des modélisations accumulées depuis plusieurs années) en rien en une glaciation, ni même d'ailleurs à un refroidissement, mais à une augmentation extrêmement brutale de la variabilité climatique. Et ce n'est pas du tout la même chose. A mon sens d'ailleurs, c'est plus grave. Je remonte d'une page pour republier cette simulation partagée par @Aang : Une rupture de l'AMOC, ce serait avant tout une modification profonde de la distribution des anomalies thermiques dans un monde globalement plus chaud, modulo une évolution des cycles de transfert de chaleur océan / atmosphère qui ne changerait a priori au regard des modélisations pas la balance globale. Dit autrement, à l'échelle globale et même de l'hémisphère, au lieu d'avoir un réchauffement qui n'est déjà pas vraiment homogène, on aurait un réchauffement encore moins homogène. Et à l'échelle de la France, et de l'Europe en général, on serait pile sur le point de bascule. Ce placement est vu de manière quasiment unanime sur les modélisations des dernières années. En plusieurs grandes lignes, et en restant prudent, on pourrait avancer ceci en conséquences sur la France : - Les flux océaniques de nord / nord-ouest seraient beaucoup plus froids, conséquence d'un Atlantique nord sévèrement refroidi. Ils seraient également moins humides / pluvieux ou neigeux, mais toujours bien nébuleux. Par ce type de flux, les températures minimales baisseraient un peu (en hiver comme en été) mais sans grand excès, par contre les températures maximales pourraient prendre une sacrée chute avec des maximums d'une dizaine de degrés au nord même en plein été sous ciel couvert par ce type de flux. Occasionnellement, les minimales pourraient être très basses mais plutôt à l'arrière de ce type de flux, quand la dynamique se calme et nous offre une nuit claire et sans vent. - Les flux continentaux ne seraient surtout dépendants de l'origine de la masse d'air : un Berlin --> Paris alimenté d'air décroché précédemment d'Islande serait plus froid notamment en hiver et au printemps, tandis qu'un Berlin --> Paris avec de l'air précédemment remonté sur l'Europe centrale depuis la Méditerranée serait plus chaud en toutes saisons. Globalement, difficile de faire une tendance générale, ce serait donc au cas par cas. - Les flux de sud-ouest / sud / sud-est seraient excessivement plus chauds en toutes saisons, ramenant très vite des masses d'air surchauffées provenant de l'Afrique du nord ou tirées depuis les Caraïbes (le "Rhum express" sera toujours là même en cas de rupture de l'AMOC, dites merci ou pas à Coriolis). Des séquences très printanières en plein hiver ou très vite caniculaires en été seront assez vite une norme, pour peu que ce type de flux s'installe. - Entre les deux, les conflits de masse d'air notamment lors des bascules en flux d'ouest seront potentiellement décuplés sur toutes les saisons. Avec en conséquence, un renforcement en tendance potentiellement très musclé des épisodes orageux et venteux du Portugal à la Baltique avec notre coin de France en pleine ligne de mire. Cela peut paraître au premier abord intéressant pour un passionné de phénomènes extrêmes, mais socialement (j'inclus ici tout ce qui touche à la société : agriculture, prévention des risques, coûts en terme d'infrastructures, problématiques d'assurance...) ce serait très néfaste. Ne prenez surtout pas les chiffres au pied de la lettre, c'est plus pour l'illustration qu'autre chose : j'ai pris les températures observées à Nevers en mars 2023 (partie gauche du tableau), et j'ai fait une estimation très approximative des valeurs potentielles qu'on aurait pu avoir dans un climat où l'AMOC s'est cassé la figure : Un début de mois marqué plutôt par des flux de nord nébuleux qui viennent taper très fort sur les Tx, puis une succession d'ondulation entre des flux de sud-ouest qui génèrent très vite de grosses fièvres précoces et des flux d'ouest qui refont baisser le mercure (il manque plus qu'à s'imager les RR décuplées par ces conflits amplifiés). Un cauchemar printanier pour la végétation entre démarrages précoces à répétition et coups de froid potentiellement exacerbés dès que le vent tournerait au nord. Et personnellement, c'est bien cette amplification sensible de la variabilité de notre climat qui m'inquiéterais le plus en cas de rupture de l'AMOC, bien plus que tout autre chose. Et je trouve franchement dommage que ce risque ne soit absolument pas entrevu dans les communication tant "grand public" des instituts scientifiques que dans des médias qui préfère tirer encore et encore sans creuser un minimum la question sur la peur de la glaciation.26 points
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L'hiver à venir, j'espère qu'on rejouera le même épisode, mais on remplacera les millimètres par des centimètres de neige 😇26 points
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Toujours autant de neige sur les plus hauts sommets de la frontière italienne (Haute Maurienne) Beaucoup moins vers 3000m du coté de Bonneval sur arc (Col de l'Iseran): Lundi , vue sur l'Albaron Lac de La Jave Vers la pointe des Fours Himalaya ? Non, Levanna et grande Ciamarella La veille, dimanche en fin de journée au col de l'ouille noir vers 3250m - Ambiance!!! une bonne Vingtaine de cm . Fabien25 points
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À plus de 7 jours d'échéances, la position précise d'un bloc de HP solidement ancrée sous une dorsale massive d'altitude n'est pas des plus pertinentes. Pour le moment, deux éléments sont importants, pour ne pas dire déterminants : -> l'étendue des HP -> le gradient de pression très lâche, impliquant un vent faible et donc un faible brassage de l'air. Du coup, ce seraient les conditions locales de surface qui dicteront le temps sur le plancher des vaches. Si l'humidité en très basses couches est suffisante, brouillard et nuages bas parfois tenaces seront de la partie dans tels et tels secteurs et moduleront les températures dans un sens ou dans l'autre. L'autre élément à considérer, à mon humble avis, est l'échéance. L'axe longitudinale de la dorsale n'est pas encore précis et, encore un peu plus loin, des anomalies froides se présenteront forcément sur le flanc orientale de la dorsale. Seront-elles suffisamment proches pour nous influencer ? Parviendront-elles jusqu'en Méditerranée ? Les cartes entre 200 et 300 heures montrées illustrent peut-être l'idée mais c'est surtout de la prévision-fiction. Il va déjà falloir connaître cet axe de HG : plus il sera vers l'océan, plus il pourrait faire frais voire froid, plus les chances d'un isolement en Méditerranée augmenteraient. Plus il sera vers l'est, plus les dépressions atlantiques pourraient nous concerner. On y est encore très loin et, surtout, si cela se présentait comme une option viable, le timing est encore plus indéterminée que le reste ! Pour le moment, c'est surtout le choix intermédiaire qui est écrasant : influence atlantique et influence orientale trop éloignées pour nous influencer. Ce week-end, les grandes seront probablement dégagées pour la seconde moitié du topic. Comme cela a été dit, les sinistrè-e-s pourront réaliser les travaux nécessaires plus sereinement. Les passionnés de météo prendront quelques vacances méritées, les passionnés de prévisions trouveront toujours de quoi alimenter leurs analyses et les autres auront un temps calme, sans doute peu enthousiasmant mais en profiteront pour respirer25 points
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Il commence à ressortir des questionnements sur le fait de voir l'Essonne en vigilance verte aujourd'hui alors même que des crues historiques touchent le département. Bon, ce n'est pas lié à Météo-France mais plutôt Vigicrues, toutefois je vais profiter de ce topic pour apporter quelques informations utiles. L'Essonne n'est en effet couvert par le réseau Vigicrues que par la Seine (tronçon Seine moyenne) malgré la présence de stations de mesures sur l'Orge, l'Essonne, la Juine, ou encore l'Yvette qui servent simplement de points d'entrée de modèle pour une prévision graphique des niveaux sur la Seine. Ces cours d'eau cités ne font en effet pas parti du réseau Vigicrues actuel dit de "tronçons règlementaires" qui font l'objet de vigilances crues. Ces derniers représentent environ 180 cours d'eau pour 23000km de linéaires surveillés et expertisés. Si cela fait déjà un bon paquet de cours d'eau, cela couvre moins de 50% des populations en zone inondables (mais quand même 8.5 millions d'habitants !), ne prend pas en compte certains secteurs urbanisés, et dans le cas présent n'offre pas de vigilance crues sur divers secteurs ruraux. Pourquoi certains cours d'eau sont donc surveillés et pas d'autres ? Différents arguments peuvent ressortir et il faut faire un choix. Entre autres : - des enjeux parfois limités (habitations, entreprises, ERP potentiellement touchés jugés insuffisants); - des temps de concentration trop faibles. Cela concerne essentiellement les cours d'eau avec un très petit bassin versant, un certains nombre de cours d'eau du Sud-Est du pays ou encore des cours d'eau montagnards, où les réactions sont trop rapides pour effectuer une prévision fiable dans une échéance raisonnable (s'il pleut et que l'onde de crue atteint la mer ou arrive à sa confluence en 2 heures, la vigilance n'a plus aucune utilité); - un manque de moyen également, que cela soit humain ou économique (oui, c'est l'un des arguments à prendre en compte dans le contexte actuel). Pour combler partiellement cela, un service automatisé (sans aucune expertise) "Vigicrues Flash" a été mis en place en 2017 pour détecter le risque de crue soudaine sur les cours d'eau non couverts par la vigilance crues. Ils concernent des cours d'eau aux bassins versants bien plus restreints, et donc aux temps de réaction bien plus rapides. Au total, ce service couvre environ 30000km de linéaires supplémentaires. Mais là, l'information émise repose sur une modélisation hydrologique et sur l'observation des précipitations. Il existe donc des incertitudes, notamment vis à vis : - de la mesure de pluie (via les lames radar qui peuvent être indisponibles, ou même peu fiables en zone de relief) - des épisodes de neige qui ne sont pas pris en compte - de l'absence de stations de mesure sur certains cours d'eau qui ne permettent donc pas de faire une mesure réelle de débit, ce dernier étant calculé par modèle hydrologique. Face à ces limites, le SCHAPI (ou du moins dès aujourd'hui le Service Central Vigicrues - SCV dans sa nouvelle dénomination) porte un projet dit de "couverture totale" du territoire par la vigilance crues. Ce projet a deux objectifs : - Élargir la couverture du territoire par cette vigilance à TOUTES les rivières pour couvrir l'intégralité des populations en zone inondables, donc de passer de 8.5 à 17 millions d'habitants couverts. - Simplifier les dispositifs de vigilance "crues" émis par le SCV et de vigilance "pluie-inondation" émis par Météo-France, et accroitre la visibilité du service en intégrant les phénomènes d'inondation dans une seule et unique vigilance commune intégrée. Le principe du projet est bien d'apporter une vigilance crues sur l'ensemble du territoire, et ne sera pas basée que sur une modélisation hydrologique comme le fait actuellement l'outil "Vigicrues Flash". Ce projet ne se fait malheureusement pas en quelques mois. Car en dehors des études préliminaires qui ont débuté en 2022, il y a tout un tas de travaux préparatoires d'instrumentation et de modélisation sur tous les cours d'eau qui n'étaient pas jusqu'alors surveillés. Cela signifie la nécessité : - de développer une méthodologie et des techniques communes à tous les Services de Prévision des Crues pour anticiper les réactions des cours d'eau actuellement non surveillés ; - d'instrumenter différents cours d'eau importants qui ne sont actuellement pas couverts ; - d'effectuer un long travail d'analyse pour déterminer les seuils des niveaux de vigilance pour ces cours d'eau. Bref, un très long travail qui va porter le projet jusqu'en 2029 pour un test à blanc, et un objectif de mise en œuvre opérationnelle du service pour 2030. Voila le topo sur la situation. De grosses évolutions en perspective, mais il va falloir encore quelques années pour obtenir un service le plus complet et opérationnel possible !25 points
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Bonsoir, Quelques photos prises ce samedi sur le haut du domaine de super collet d'Allevard (massif de Belledonne). En attendant le déluge de flotte de demain… bonne soirée à tous 🤗25 points
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Vacances scolaires terminées + dernier jour de grand bleu, c'était le moment d'aller saluer le Géant. J'ai démarré la balade sous le col de Ceyssat, histoire de varier un peu les points de vue : Peu avant 11h00, au départ : De gauche à droite : viaduc de l'A89 au dessus de la Sioule, puy de Côme et Grand Suchet : Balade intégralement en tee-shirt, même dans les portions ombragées, et très peu de monde en prime, c'était parfait ! Le plateau des Dômes et l'agglo clermontoise : Sud de la chaîne des Puys et Sancy au fond : Pour finir, les fabuleux alignements de hêtres séculaires, sur la D68, entre Ceyssat et le col de Ceyssat 😍 A Dontreix même topo : du plein soleil avec tout de même l'apparition de quelques cirrus en fin d'après-midi. Tn : 7.4° / Tx : 19.8°, soit +10.6° par rapport à la moyenne de novembre... Ça reste doux ce soir avec 12.6° et 87% Hr à 21h00. A+24 points
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Hier et avant-hier, cependant, temps plus stable même si les cumulus de l'après-midi ont pu donner quelques gouttes. Évolution diurne hier dans un vallon isolé superbe, proche du col d'Izoard :24 points
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Petit saut au barrage de Grangent en fin d'après-midi. 3 vannes étaient encore ouvertes. Je n'étais plus repassé voir le barrage après une crue, depuis celle de je ne sais plus quelle année lointaine où les caravanes flottaient entre des frigos ou des barques... Des débris se sont accumulés, mais rien d'extraordinaire me semble-t-il. Aujourd'hui, juste 2 bateaux de marins d'eau douce ne sachant visiblement pas bien amarrer leur rafiot en cas de grosse marée ... En vidéo :24 points
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Vu qu'ici 14 mm tombés uniquement ce soir (pas fini), je me suis penché sur la station de la Croix de Bauzon qui me tient à cœur. https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/temps-reel/borne-la-croix-de-bauzon/000FR.html Le max est de 655,8 mm en 24h et en 48h d'épisode on en est à 866,2 mm ! Tout simplement inimaginable pour moi ... En tout cas on peut être fier de l'installation et des maintenances (hein les gars qui se reconnaîtront , sans oublier les co-financeurs IC bien sûr) !24 points
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Drôle de journée... 😕 Réveillé à 6h10 par l'orage + notification MF "alerte orange" + notification de l'assureur (première fois que je reçois ça). Sympa le début de journée sous la pluie, les éclairs et le tonnerre : on est fada de météo & vu la disette orageuse cet été, on ne boude pas ce petit plaisir. Et puis, les infos qui arrivent au fur et à mesure de la matinée, les photos/vidéos... on prend vite conscience qu'il se passe un truc anormal. Absolument pas natif de la Loire, mais bizarrement, je me souviens de novembre 2008 comme étant l'une des premières fois où je voyais passer des départements en vigilance rouge sur une carte de MF (pour le paramètre "crues"). À l'époque, l'intégration de la couleur de Vigicrues était toute récente et je me disais : "wouah, ça doit être sévère comme événement". Constater que le Gier a dépassé allègrement ce niveau me stupéfait. J'ai bossé 7 ans dans la prévention des inondations avant, il y a 2 ans, d'abandonner ce domaine. Mais aujourd'hui, tout ce que j'ai pu entendre, lire, apprendre sur l'angoisse, la détresse, les situations de stress post-traumatique que cela engendre pour les victimes des intempéries m'est revenu à l'esprit & voir/lire tous les dégâts provoqués, ça me fend le cœur. D'autant plus, que ça se passe à même pas 15/20 km de là où l'on est et que (égoïstement) sur Sainté, on a vécu une journée "normale" hormis cette météo exécrable. Heureusement, il n'y a que des dommages matériels. J'ai envie de dire : ça relève du miracle quand on voit toutes ces voitures englouties aujourd'hui 🍀 -- Aparté fait, soirée calme sur la métropole stéphanoise. Météo limite insolente face aux messages des pouvoirs publics indiquant une reprise de l'activité pluvieuse au-delà de 18h. Pleine lune agrémentée de quelques rapides passages nuageux. Tellement lumineux dehors, qu'on distingue parfaitement l'enclume du système orageux qui se met en place sur l'Ardèche/vallée du Rhône (avec en prime - même pas fait exprès 😜 - un flash visible là-dessous) : Ce sera pour nous d'ici 23h/23h30 : à voir, si ça sera actif ou pas (mais la stationnarité de ce matin ne sera pas, à priori). Le compte Twiter SNCF TER AURA a donné la précision (en commentaire) que ce n'est pas à Rive-de-Gier, mais à Condrieu. Mais bon, nul doute que sur le Sainté-Lyon, on est parti sur plusieurs jours (voire semaine) d'interruptions : les galères ayant déjà démarré crescendo la semaine dernière...24 points
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Tu nous ressors des déterministes à 240h,ton hypothèse est probable en fin de topic mais ce n'est pas ce qui caractériserait notre semaine.On a un signal anticyclonique marqué sur la période avec un écoulement d'OSO et une anomalie positive de température.Ça devrait donc permettre une accalmie au moins sur le front des intempéries. En fin de période effectivement les HG pourraient se replacer sur l'Atlantique et onduler favorisant un écoulement de NO et une baisse des températures.En résumé à l'heure actuelle après l'agitation se profilerait une période plus calme et douce pour la saison.24 points
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Pour rester dans le Massif Central, j'ai regardé à partir de toutes les données de l'open data MF les records pluvios sur 15 jours, 31 jours et 1 an (365 jours), pour Gard, Lozère et Ardèche : 15 jours RANG NUM_POSTE NOM_USUEL RR_15J DATE_DEBUT DATE_FIN 1 30339002 VALLERAUGUE 1229.0 1900-09-16 1900-09-30 2 07144001 LOUBARESSE 1080.2 2011-10-23 2011-11-06 3 07315004 LA SOUCHE 1073.9 2011-10-23 2011-11-06 4 30339009 VALLERAUGUE-SPC 1027.4 2011-10-27 2011-11-10 5 07153001 MAYRES 969.0 2011-10-23 2011-11-06 6 07329001 VALGORGE 948.5 2011-10-22 2011-11-05 7 07161001 MONTPEZAT SA 941.0 1951-11-04 1951-11-18 8 30130001 GENOLHAC 938.0 1890-09-12 1890-09-26 9 30339001 MONT AIGOUAL 898.4 1953-12-02 1953-12-16 10 30154001 MANDAGOUT 894.2 2011-10-23 2011-11-06 31 jours RANG NUM_POSTE NOM_USUEL RR_31J DATE_DEBUT DATE_FIN 1 30339001 MONT AIGOUAL 1519.2 1907-09-24 1907-10-24 2 30140001 LASALLE 1497.5 1907-09-23 1907-10-23 3 48148001 ST-ETIENNE-V.F 1319.6 1891-09-28 1891-10-28 4 07315004 LA SOUCHE 1298.8 2014-09-17 2014-10-17 5 30130001 GENOLHAC 1285.0 1907-09-24 1907-10-24 6 30339002 VALLERAUGUE 1260.0 1900-09-02 1900-10-02 7 30176002 MONTDARDIER 1240.0 1996-01-03 1996-02-02 8 07038001 BORNE 1206.4 1979-09-28 1979-10-28 9 07144001 LOUBARESSE 1204.2 2011-10-22 2011-11-21 10 07329001 VALGORGE 1198.0 2014-09-14 2014-10-14 1 an RANG NUM_POSTE NOM_USUEL RR_365J DATE_DEBUT DATE_FIN 1 07315004 LA SOUCHE 4351.2 2013-12-17 2014-12-16 2 30339001 MONT AIGOUAL 4264.0 1916-09-13 1917-09-12 3 07038001 BORNE 4196.5 1976-08-28 1977-08-27 4 07144001 LOUBARESSE 4135.6 1976-08-28 1977-08-27 5 48198001 VILLEFORT 4129.7 1976-08-28 1977-08-27 6 07315001 LA SOUCHE SAINT LOUIS 4097.9 1959-11-11 1960-11-09 7 48194002 VIALAS 4054.9 1976-08-28 1977-08-27 8 07329001 VALGORGE 3872.6 2013-12-15 2014-12-14 9 48194003 VIALAS MAS DE LA BARQUE 3847.9 1911-03-13 1912-03-11 10 07153001 MAYRES 3835.6 1976-08-28 1977-08-27 Donc effectivement nos Static semblent allez titiller les valeurs record du coin (qui doivent probablement figurer en très bonne place des classement nationaux, si ce n'est en tête).23 points
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Évolution diurne plus modérée avant-hier, les cumulus évoluant vers le stade de stratocumulus, entraînant ainsi de jolis jeux d'ombre et de lumière (vallée de la Guisane, au-dessus de Monêtier-les-Bains) :23 points
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Un beau dimanche d'automne, nuageux et très doux. 12.7° / 20.4° pour les extrêmes. En forêt, les couleurs progressent rapidement : En bas à droite de l'image, de petits champignons rouges ont attiré mon attention : Après recherche, il pourrait s'agir d'hygrophores chanterelle, un champignon assez rare qui affectionne les milieux humides et acides. Comestible mais sans intérêt, en tout cas très joli : Belle récolte de chanterelles jaunes, avec quelques laccaires améthyste pour la couleur : Concernant les trompettes des morts, je n'en ai jamais trouvé par ici... ... J'ai tenté ma chance vers 19h30 pour observer la comète en montant en haut de la colline... J'ai dû manquer un épisode car je n'ai rien vu au dessus de l'horizon vers l'ouest sud ouest... C'était trop tôt ? Pas dans la bonne direction ? Douceur persistante ce soir avec 13.9° et 89% Hr à 21h55. Bonne soirée !23 points
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Voici les cumuls finaux récupérés sur l'épisode écoulé en l'état dans la base, sur 48h / 24h / 6h, pour les pluvios SPC (pas de temps de 5mn) et EDF (pas de temps horaire) qui ont dépassé les 300mm en 48 heures. Je n'ai pas fait le tour des valeurs MF mais elles ont été citées précédemment Mas de la Barque (EDF) : 721.6 / 448.3 / 204 Loubaresse (SPC) : 686.5 / 526 / 215.5 Loubaresse (EDF) : 667.5 / 504.1 / 205.6 Saint Maurice de Ventalon (EDF) : 604.6 / 407.3 / 190.5 Barnas (SPC) : 601.5 / 458.5 / 225.5 Villefort (SPC) : 563.5 / 402.5 / 196.5 Villefort (EDF) : 550.5 / 384.6 / 183.2 Montpezat-sous-Bauzon (SPC) : 466.5 / 374 / 178 Sablières (SPC) : 433 / 349.5 / 160 Borée (SPC) : 412.5 / 306 / 157.5 La Souche (SPC) : 390.5 / 284 / 154.5 Montpezat-sous-Bauzon (EDF) : 356.7 / 280.3 / 138.6 Saint Roman (SPC) : 349 / 207 / 125 Pied de Borne (EDF) : 347.8 / 269.9 / 85.4 Chasseradès (EDF) : 331.4 / 198.2 / 137.1 Barre des Cévennes (SPC) : 300.5 / 201.5 / 99.5 Malons-et-Elze (SPC) : 300 / 245.5 / 87.522 points
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Ce classement est défini par rapport à Paris/GMT+01:00